Quand les cris ressemblent au chant
Quand les coups sont des mouvements gracieux
Les paroles acerbes qui glissent sur le corps comme des gouttes d'eau.
La folle mélodie de la pluie couvre le silence de mes maux
Les pleurs deviennent mélodieux
Face à la violence des mots aux fils des ans.
Le tic tac de l'horloge résonne dans ma chambre
Mon cerveau tente de se raccrocher au temps qui passe
Pendant que les voix hurlent en bas.
Les changements d'humeur frappent comme un attentat
Coincée dans une triste impasse
Tel un oiseau gelé en novembre.
Ne rien dire, ne pas exploser sinon c'est la fin
Être perdue, ne pas comprendre le film
Pourtant? tout cela est réel et j'en connais déjà l'arrivé.
Je sens déjà les séquelles qui mettront du temps à cicatriser
Passe inaperçue, avant de plonger dans l'abîme
Envie de partir, d'être sauvé, car tout recommence demain.
