Angels like you [Bajifuyu] [UA]

30- The End

Pdv Chifuyu :

Baji : Je t'aime.

Moi : Je t'aime plus encore.

~~~

Baji : Tu penses qu'il fait toujours le barman ?

Moi : Qu'est-ce que j'en sais moi ? Il a pas des obligations en tant que chef de gang déjà ?

Baji : Moi j'pense qu'il a refait l'enseigne. Ouais. Et qu'il a mis « La maison de Mikey ».

Je rigole de sa connerie alors qu'il arbore un air très sérieux.

Baji : Nan j'déconne pas-

???: Hey. Vous là.

On se retourne rapidement face à la voix froide qui nous a interpellé et je sens directement le bras de Keisuke m'entourer d'un geste protecteur.

Moi : Qu'est-ce que-

*PAN*

*PAN*PAN*PAN*

Une douleur fulgurante me traverse les côtes et je vois vaguement le regard du brun se remplir de panique tandis que je m'effondre, bien qu'encore conscient.

???: IL EST LÀ, CHOPEZ-LE !!!!

Le mec qui vient de tirer se barre en courant, mais je ne vois que Keisuke, qui porte mon visage en coupe et me somme de le regarder.

Baji : Hey, hey, reste éveillé.

Je grimace en tentant de bouger, et je l'entends jurer.

Je sais pourquoi. Il ne peux pas appeler d'ambulance au risque de passer un interrogatoire, ou que moi j'en passe un, et même si ça date...il est toujours recherché ici.

À San Diego ça passait, mais pas là.

Baji : Tu peux te lever ?

J'acquiesce et me redresse lentement et douloureusement, avec son soutien.

Baji : On est à quelques pas du bar de Mikey, il a des contacts, on t'emmènera dans une clinique privée.

Je me sens vaciller et le brun peine à me retenir de tomber.

Il....quoi ?

Bordel. Il a tiré quatre coups. Quatre détonations. Quatre balles.

Et je n'en ai qu'une dans le corps.

Je me tourne avec horreur vers Keisuke, et c'est là que mon regard redevient net.

Trois trous ornent son t-shirt, et une immense quantité de sang s'en échappe.

Moi : Non...non, non, non, non !

Je m'écarte de lui brusquement, mais il s'effondre à la seconde d'après.

Baji : Merde..

Je réprime un hurlement de douleur en me jetant à ses côtés et je le prends dans mes bras.

Moi : T'as pas intérêt à me faire ce coup-là Keisuke. Tu peux pas clamser. Tu te souviens de tout ce que tu m'as promis ??

Il étouffe un petit rire mais ce n'a pour effet que de le faire cracher du sang.

Moi : Putain !! Eh, eh, t'as dis que Mikey était pas loin pas vrai ? Je- j'vais l'appeler, on va te soigner, on va nous soigner tout les deux et-