Le charmant séducteur | TOME 1

Un Paradis Olfactif

Cette Jealy, elle est à la fois un paradis et un enfer. Les moments passées avec elle sont merveilleux, passionnants, excitant... Je ne peux guère m'échapper de son regard, de son étreinte. Chaque fois que nos regards se croisent le temps s'arrête; chaque moment est unique. Dur à décrire, à la fois incompréhensible, subjuguant, et plaisant. 

Le travail m'appelle, 

" Oui, Monsieur Kold ?" questionna la comptable 

"Je vous écoute." 

"J'ai une déclaration à vous faire signer par rapport au dernier voyage d'affaire au Portugal"

"Très bien, j'arrive tout de suite." 

Mon coeur s'emballe, mon souffle est pris. Pourquoi ? Ce n'est pas cette Jealy ? Ce n'est quand même pas le fait de vouloir la croisée qui me fait cet effet, espérant la voir ? Elle est en off aujourd'hui, n'espérons rien. Puis pourquoi espérer quoique ce soit je n'attend rien d'elle, pourtant... 

J'arrive dans le couloir, la lumière du soleil se fait entrevoir, aucun sons si ce n'est le bruit des moccasins qui tapent sur le sol. Je suis devant la porte de son bureau, j'entre. 

"Voici les papiers pour la succession d'une partie de l'entreprise." me montrant du doigt les documents imprimés fraîchement. 

"D'acco..."

"Vous êtes libre quand, Kold? Ce voyage avec vous m'a beaucoup plus, je veux en apprendre plus sur vous." 

A partir de ce moment là, je fus perdu, de quoi parlait elle ? Je ne répondis pas à sa question laissant comprendre que je ne voulais pas forcément en parler, et surtout, de quoi elle parle putain? 

"Vous me répondez pas alors que vous m'avez quand même prise sur le balcon du loft dans lequel on était, le dernier soir?" dit-elle tout en penchant vers moi, assise sur son dossier. 

Sans répondre, je pris les documents, et parti dans mon bureau.

Claquant la porte, en redressant ma tête, je vis Jealy, devant moi, en robe légère automnal. D'un bleu presque violet. Sa robe flottait, et l'odeur de son parfum enveloppait le couloir. Je m'avance, je marche, et je finis par l'embrasser d'un naturel profond. Pourquoi? Comment expliquer cela, la tentation fut-elle que je ne pus résister. Souriante comme à son habitude, cette tentation s'appelle Jealy, et je veux la baiser toute l'après-midi. 

Elle m'embrassa encore plus fort. Ma réponse fut de la prendre, pour la plaquer contre le mur du couloir, tout près de la porte de mon bureau. Il y avait deux mètres à faire de plus, mais je pouvais plus attendre... Soudainement elle me prit la main, avançant vers mon bureau, elle ferma le loquet. Me lâchant un regard salace, m'a réponse fut clair :

"Jealy, tu vas jouir façon fontaine aujourd'hui."