chapitre 1

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Mon nom est Aurora. Je suis membre de la famille Wilson. Malheureusement pour moi. Je hais ma famille. Et réciproquement, ma famille me déteste. Elle préfèrerait me voir morte. Etre une Wilson au quotidien est très dur. Si j'écoutais ma famille je ne serais jamais devenue ce que je suis. Une femme libre. Libre d'être ce que je veux, faire ce qu'il me plaît. Pour cela, je cherche constamment à mettre le plus de distance possible avec le moindre Wilson. Ils ne m'acceptent pas, ils n'acceptent pas mon apparence, mon choix de carrière... Et sa, ce n'est qu'une liste exhaustive. Malgré les nombreux coup bas, les humiliations répéter je ne me suis jamais inclinée. J'ai toujours préférer les ignorer. C'est de plus en plus dur avec le temps qui passe. 

Je ne sais pas qui est ma mère, je connais seulement mon père et sa famille de pourrit. D'après mon père, ma mère nous auraient abandonner lorsque j'étais âgé de un an. Je ne l'ai jamais cru. Pourquoi? Je ne sais pas. Pour moi cela sonnait faux. Jusqu'à présent, je soupçonnais mon père de m'avoir arraché à ma mère. Je pensais qu'en bon sadique qu'il était, il avait cherché à se venger, à punir ma mère. Mais même sa, j'avais du mal à y croire. Mais la réalité est encore plus triste. Cela je l'apprendrais à mes dépend bien plus tard. 

Je ne savais pas d'où j'étais originaire. La seule qui me rapprochais de mes origines est un pendentif. Ce pendentif je le tiens de ma mère... Il représente une sorte de symbole. Ou plutôt devrais-je dire un emblème. Sa signification je ne l'ai su que très récemment. 

Lorsque j'étais âgée de deux ans, mon père s'est remariée. Elle s'appelle Jenna Brown. Cette femme une véritable garce, une vrai vipère. Ensemble ils ont u une fille: Amber Wilson. C'est une petite princesse pourrit gâtée par ses parents, pas foutu de faire quelque chose de ses dix doigts, sans une aide quelconque. 

Mes grands parents paternels sont des petits bourgeois, coincés, ne supportant pas la différence. Pour eux Amber est la parfaite petite fille. Il y a des moments où ils la considèrent comme leur seule petite fille. Elle a décidé de faire des études de droit, elle a un petit ami aussi parfait qu'elle en apparence. 

Je n'ai pourtant rien a lui envier. Je suis considérée comme HPI, c'est à dire haut potentiel intellectuel. J'ai un QI de 145. Etre une HPI, ce n'est vraiment pas quelque chose de simple. Malheureusement pour moi, une grande intelligence s'accompagne d'une profonde solitude s'ajoute à cela un sentiment de différence et d'être inadapté au monde dans lequel on vit. Mon sentiment de solitude est accentué par ma famille mais il est aussi présent ace à ma difficulté de créer de nouveaux liens. Je suis seul. enfin, pour le moment. Lorsque je vois un problème, une énigme, je suis obliger de le résoudre. Pourquoi obliger? Et bien autrement je ne peux pas dormir. Je ne vais pas arrêter de ressasser jusqu'à y répondre. Malgré mon statut d'HPI, ma famille m'a toujours dénigré. Pourtant à l'inverse de ma demi-sœur, j'ai toujours eu les meilleures notes, les meilleures appréciations, j'ai toujours fait parti des meilleurs dans mon groupe de boxe. Cela ne les a jamais intéressé et ceux malgré mes efforts et mon investissement. Mon père n'a jamais assisté à mes représentations, à mes remises de diplôme ou encore lors de mes combats de boxe. C'était vraiment frustrant mais je gardais espoir. J'espérais que les choses change. Cela n'a servit à rien. Il a toujours préféré ma demi-sœur. Il lui a toujours tous passé. Amber était pourtant loin d'être bonne à l'école, elle se lasse très souvent de ce qu'elle entreprend. Elle me copier, faire les mêmes choses pour garder toute l'attention sur elle. Elle est prête à tout pour avoir ce qu'elle souhaite. Par exemple lorsque j'avais huit ans, j'ai sauter une classe...Amber a fait un caprice et le lendemain elle passait dans la classe supérieur. Ce qui est complètement con puisqu'elle n'avait pas le niveau. Plus tard mon père a versé un pot de vin à au doyen de l'université de Los Angeles afin qu'elle puisse intégrer la faculté de droit. Ce notre petit papa ne sait pas, c'est qu'elle couchait avec la moitié de ses professeurs pour obtenir des A. Ou encore son actuel petit ami Brian, il y a encore un an, cet homme était mon fiancé. Ils se sont foutus de moi et tous cela dans mon dos. Vous savez comment je les sus? C'était lors d'un repas de famille. Ils ont débarqué main dans la main en proclamant qu'ils étaient en couple. Je l'a encore en travers de la gorge. Avec le recul, je devrais peut être remercier cette peste. Grâce à elle, je n'ai pas faite la plus grosse connerie de ma vie. Je ne me suis pas marié. 

En ce qui me concerne, j'ai finis major de ma promo au lycée. J'ai fait par la suite des études de droit. Je me suis spécialisé en criminologie, science criminelle et balistique. A la fin de mes études je me suis faite engagée par la police de Los Angeles. Cela faisait maintenant deux ans que je travaillais dans la police judiciaire de Los Angeles. En parallèle, j'ai enquêter sur mes origines. J'ai donc commencer par cherché la signification de mon pendentif. Vous ne devinerez jamais ce qu'il représente. Il s'agit de l'emblème d'un club de bikers. Plus précisément celui des Gypsy Jokers. A partir de là mes vrais recherches ont commencés. J'ai appris que mes parents s'était marié à Las Vegas dans le plus grand des secrets. Suite à sa, ils ont vécus un peu partout dans les États-Unis. Je ne pense pas qu'ils avaient prévu d'avoir un enfant du moins si vite. Ma mère s'appelle donc Selena Johns. Sa famille fait parti des Gypsy Jokers. Elle a trois frères. J'ai bien ris en lisant leurs casiers judiciaires. Ce sont de vrais gamins. Ils ont des âmes d'artistes. Ce qui est franchement pas représentatif de leurs choix de carrières. Mais ce sont des professions utiles au club. L'un est mécanicien, l'autre avocat et le dernier médecin légiste. Ils se prénomment Jake, Easton et Max Johns. Leurs père est Abraham Johns, leurs mère est quant à elle décédé il y a dix ans. Elle s'appelait Marta. 

Ma mère s'est remariée avec un certains Marc Davis. C'est un biker et professeur de philosophie à l'université. Ensemble ils ont eu deux fils: Lucas Davis et Alan Davis. Ils ont l'air heureux. Enfin ce n'est qu'une impression. Le sourire d'Alan sonne faux sur les photos lorsqu'il est accompagné de notre mère. Je ne sais pas trop quoi penser. Le bonheur ne doit être seulement illusoire.

Il faut que je sache. Mon instinct me dit d'aller voir ce qu'il se passe réellement. Je me sens proche de mon plus jeune demi-frère alors que nous ne nous sommes jamais vu. Ma décision est prise. J'ai donc fait une demande de mutation dans la police de San Francisco. 

Alors me voilà dans ma voiture en direction de San Francisco. J'ai réussi a avoir un poste au SFPD dans la brigade judiciaire. 

Le point positif: je m'éloigne des Wilson, je vais découvrir ma famille maternelle, venir en aide à mon demi-frère et démarrer une nouvelle vie. Je suis effrayée mais il le faut.                   

deux heures plus tard

J'arrive devant l'immeuble dans lequel j'ai loué un appartement. Je me gare devant et sort de ma voiture. Je m'assoie sur le capot et attend que le propriétaire de l'appartement arrive, me face visiter et me remette les clés.

« Bonjour, vous êtes Aurora Wilson ? »

En entendant cette voix, je me retourne. Il s'agit d'un homme de la cinquantaine, barbu, avec des cheveux châtains et plutôt belle homme. Enfin pour un homme de son âge. D'après la veste qu'il porte, il s'agit d'un biker faisant parti des Gypsy Jokers.

« Oui bonjour, et vous êtes Frank Lewis ? » demandais-je.

- ravie de vous rencontrer jeune fille. Dit-il en me souriant.

- Moi aussi.

- Aller suivez-moi. L'appartement se trouve au quatrième étages. J'espère qu'il vous plaira.

L'appartement est certes simple mais magnifique. Il est très lumineux et fonctionnel. La cuisine est ouverte sur le séjour avec un bar qui sépare les deux espaces. Il y a une chambre avec une petite salle de bain juxtaposé. Le petit plus de l'appartement c'est l'existence d'un balcon avec une petite table faite pour deux. C'est l'idéal pour prendre le petit déjeuner le matin ou pour fumer en fin de soirée.

« Votre appartement est juste parfait ! » m'exclamais-je.

- HaHa... merci, alors vous le prenez toujours.

- Oui avec plaisir.

- Et bien tenez voici les clés, le loyer est à payer tous les cinq du mois si sa vous va.

- C'est parfait.

- Si jamais tu as besoin d'aide ou de bonnes adresses... tiens voici mon numéro et le bar que je tiens vers l'extérieur de la ville.

- Merci... vraiment merci.


Gypsy Jokers:  Aurora (en pause )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant