( EN RÉÉCRITURE ) Ils ont joué. Ils ont perdu.
Après l'annonce de l'arrestation de son petit ami, Lewi, Maddison est dévastée et sombre dans l'oubli. Elle décide de tout arrêter et quitte sa famille tyrannique pour Los Angeles afin de se réfugier d...
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x Lewi x
" le bien dans le mal
BACK IN THE PAST
"Il est clair qu'on ne choisit pas sa famille. Je suis tombée sur une famille dans laquelle je n'avais pas désiré être. Je ne sais pas si je regrette vraiment le geste qui a mis fin à toute possibilité d'une fratrie unie. "
Je traînai les pieds dans le couloir, sifflotant la mélodie de la chanson que j'avais écouté ce matin en me levant. Je pouvais écouter " The House of the Rising Sun" en boucle. Elle représentait à la perfection l'ambiance chaude et sèche du Mexique. J'avais fini par m'habituer aux températures et à l'atmosphère. J'étais presque un mexicain maintenant. Mais pour l'instant, seul le discours moralisateur du directeur restait dans ma tête. J'allais passer un sale quart d'heure, c'était certain.
Les couloirs étaient strictement déserts, me donnant l'impression de me trouver dans un film où le protagoniste est seul au monde. Malgré tout, les sons des voix provenant des salles de classes meublaient ce silence. Arrivé à la porte du bureau, je regardai discrètement par la vitre en verre qui séparait l'office du couloir pour savoir si quelqu'un était bien là. Et malheureusement pour ma cause, il y avait bien deux personnes. Un grand homme, épaules carrés et battit comme un boeuf, la peau mate et le crâne rasé, était appuyé sur le bureau et discutait avec le directeur, Mr. Velias. Ça me laissait du temps avant de me prendre une sanction.
Je m'installai nonchalamment sur une des chaises côté gauche de la porte et sortis mon portable ; un appel manqué d'un numéro inconnu, et 3 messages de Carlos. Le sourire aux lèvres, j'ouvris le message pour voir de quoi il en était.
Mes yeux s'écarquillèrent.
Carlos : La maison est à toi mon gars, par contre mes parents exigent que tout soit organisé et rangé à la fin de la soirée. Ils seront en soirée donc terrain libre (;
Carlos : Je m'occupe de l'alcool.
Carlos : Surtout ramène des gonzesses, hein.
Je n'eus pas le temps de répondre et de me réjouir que la porte du bureau s'ouvrit et que la silhouette imposante de l'homme baraqué sortit de la pièce. Celui-ci me jeta un regard entendu et partit en direction de la sortie, ses grosses chaussures noires cirées se posant lourdement sur le sol à chacun de ses pas. Le nez pointus de Mr. Velias apparut deux secondes plus tard à l'angle de la porte. Je cachai mon téléphone derrière mon dos et me redressai immédiatement. Il arqua son sourcil, suspicieux, et m'invita d'un signe de tête à entrer. Je me levai et entrai.
