Le lendemain matin quand Mikasa se réveilla, un mal de crâne lui vrilla la tête. Elle se sentait sonnée. Elle se retourna dans le lit, cherchant la présence de Livaï, mais la place près d'elle était vide.
Un autre détail la frappa. Ce n'était pas leur chambre. Que faisait elle dans la chambre d'ami ? Comment était elle arrivée la ? Elle n'avait pas le souvenir d'être venue se coucher dans cette chambre. Une terreur s'empara d'elle. Livaï avait il préféré dormir seul, sans elle ?
La porte s'ouvrît sur le magnifique homme de sa vie, uniquement vêtu d'un pantalon de nuit, illuminant son visage d'un sourire alors qu'il s'approchait d'elle. Il posa le plateau qu'il apportait à son attention sur la table de chevet, avant de s'assoir prêt d'elle.
Il repoussa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avant de lui caresser la joue du revers de ses doigts. Mikasa lui saisit la main avant de la porter à ses lèvres. Embrassant chacun de ses doigts.
- Comment tu te sens ? Tu ne te sens pas trop nauséeuse, ça va ?
- Ça va... j'ai juste mal au crâne... dit elle en portant la main à sa blessure. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu ne m'as pas entendu t'appeler ?
- Tu ne te rappelle pas ce qui s'est passé ?Mikasa eut un moment d'absence. Elle essaya de se rappeler les derniers événements de la nuit. Elle se rappelait avoir prit un bain et avoir été sorti du sommeil par un bruit dans le salon. Elle avait fini par se doucher rapidement et se rendre dans la pièce à la recherche de Livaï.
Tout ce qu'elle se rappelait ensuite s'était avoir vu la porte ouverte et avoir reçu un coup qui l'avait assommé.
- Quelqu'un m'a assommé... mais pourquoi ?
- Notre chambre à été vandalisée. Ils cherchaient quelque chose...
- Nous n'avons rien de valeur, c'est ridicule... pourquoi des voleurs viendraient s'en prendre à nous ?
- S'était pas des voleurs ordinaires, dit il en sortant quelque chose de la poche de son pantalon de nuit qu'il lui tendit.Elle récupéra l'objet dans sa main et retint un hoquet de stupeur en reconnaissant l'insigne des pro-Jäger.
- Tu as trouvé ça ou ? Demanda t'elle en s'asseyant face à Livaï.
- Dans le salon. Un de tes deux agresseurs l'a sûrement perdu quand je me suis occupé de lui.
- Tu sais ce que c'est... dit elle plus par simple constat que par réelle question.
- Tu sais ce que ça veux dire ? Tu n'es plus en sécurité ici !
- Livaï... non... ne fait pas ça... ne m'éloignes pas de toi...
- Je ne t'éloignes pas, Mikasa. On partira ensemble. Mais je ne te laisserai plus seule ici. Pas en te sachant vulnérable dans ton état, ajouta t'il en posant la main sur son ventre.Mikasa posa ses mains sur la sienne en souriant. Le voir si protecteur envers elle, lui donnait l'impression d'être spéciale.
- Où va t'on aller ?
- Armin m'a proposé une maison sur le domaine...
- Livaï ! Ne me dit pas que c'est un prétexte pour repousser ton départ ?!
- Je t'ai donné ma parole de quitter le service avant la naissance du bébé, Mikasa. As-tu si peu foi en moi ?
- Bien sur que non... dit elle en posant son front contre son épaule.Livaï l'enlaça. Elle vint se blottir contre lui, recherchant la sécurité qu'elle ressentait toujours entre ses bras.
- Livaï...
- Hmm ?
- Et si on quittait Paradis ? Demanda t'elle subitement en relevant la tête, le prenant de court.
- Comment ça ? Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Non... rien... laisse tomber. S'était juste une idée comme ça...
- Si, dis moi ! Que veux tu dire ? Tu voudrais voyager ?
- Non... je...
- Mikasa, n'ai pas peur. Parle moi !
- Je voudrais qu'on parte d'ici. Je ne me sens plus en sécurité. S'il n'y avait que nous... je ne m'en ferais pas. J'affronterai n'importe quel danger. Mais la... dit elle en baissant le regard sur leurs mains liées sur son ventre, j'ai peur. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. Même pour Eren.
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Hors de contrôle [ Rivamika ]
FanfictionLe grand terrassement a pris fin. Les années ont passé. Armin et les autres reviennent à Paradis afin de terminer les accords de traité de paix avec Mahr. Livaï aussi se prépare à rentrer au pays après trois années de convalescence éprouvantes. Mik...