Chapitre 25

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- Vous devez vous réveillez on a un problème !,crie Pépita en nous secouant.

- Quel genre de problème ? ,dis-je encore endormi.

- Un homme est là et dit être votre père et malheureusement c'est bien lui, je l'ai reconnu. Il veut vous voir maintenant. Quand je lui ai dit que vous étiez tout seuls dans la chambre... vous comprenez...

J'ai parfaitement compris. Mes joues virent au rouge. John me regarde comme si de rien était mais je sais que lui aussi a compris.

C'est compliqué entre nous avec ces choses là. Il sait que je ne suis pas encore prête.

Je sors du lit toujours rouge comme une tomate.

- Vous vous êtes protégés au moins ?! dit mon père effrayé mais en même temps en colère.

- Papa ! On a rien fait ! Il n'y a que ça qui t'inquiètes la ?!, dis-je rouge de colère.

- Protégé de quoi ?, demande Mathis.

Il a beau être intelligent, il ne sait pas tout...

- Non rien, juste John avait mal et il fallait le protéger, dis-je nerveusement.

- Je suis venu avant tout pour m'assurer que vous alliez bien. John y compris, dit mon père en regardant l'intéressé.

Il nous embrasse tour à tour.

- A euh... merci, balbute John très surpris.

- Je sais que je vous dois quelque explication mais d'abord asseyez vous.

Il se racle la gorge et commence.

- J'ai rencontré votre mère et je suis directement tombé sous son charme, elle était si belle. On a alors construit notre petite famille. Elle m'a dit la vérité sur son monde, elle me faisait confiance. Mais on devait vous cacher la vérité c'était prendre trop de risques.

Il s'arrête et je remarque qu'il parle d'elle au passé. J'attend qu'il finisse son récit avant de commenter.

- Mais un jour elle a du partir comme elle était reine. Elle pensait pouvoir gérer sa vie de famille et sa vie de reine, les deux. Son peuple risquait la guerre. Un certain "BIG BOSS" était en train de désarmés ses troupes. Elle s'en est sortie mais elle n'est pas revenue. Elle m'envoyait des lettres régulièrement. Mais aujourd'hui ça fait un an et demi que je n'en ai plus reçu.

Il s'arrête je crois qu'il a finit mais avant que je puisse parler il rajoute :

- Je sais ce que vous allez me dire qu’on aurait pu vivre ici, à Rolend, mais je ne pouvais pas je suis un mortel et l'accès y est interdit. Quand on entre par le passage on se décompose et l'on meurt.

Il ya un détail qui m'échappe, pourquoi est-il la si c'est un mortel ? Comment a-t-il pu passer il devrait être mort non ? Je regarde son poignet et je ne vois pas sa cicatrice. Il se l'est faite quand il était petit en jouant avec un couteau. Il nous l'a tellement raconté que je m'en souvient par cœur.

Cet homme n'est pas mon père. C'est un imposteur.

Le secret de ma belle mère [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant