Chapitre 26

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C'est sans regret qu'après m'être habiller, je sors de la chambre en mode fusée pour sortir dehors et m'enfuir dans ma voiture. J'ai même pas pris la peine de regarder pour voir si Émilien était là. J'ai envi de le voir, de lui parler, de règler toute cette histoire mais mon orgeuil m'en empêche. En vrai, je sais que je l'aime, l'évidence ma sauté dessu hier matin et avant hier soir. Je sais aussi que je ne cherche pas à savoir les pourquoi de son attitude désagréable mais c'est tellement compliqué avec lui que je ne sais plus quoi faire. Comme maintenant, je le fuis et je ne sais même pas où aller alors je reste là, dans ma voiture. Je devrais peut-être retourner à l'intérieur? Non. Je regarde ma porte d'entrée, presque dans l'espoir qu'il sorte pour venir me voir. C'est ridicule, je sais.

Je sursaute lorsque quelqun cogne dans ma vitre et découvre mon démon, qui n'a pas l'air de bonne humeur. Mais qu'est-ce qu'il fait là? Je ne l'ai même pas vu sortir! Il me fait signe de baisser ma vitre et je lui montre mes clées, signe que je ne peux pas. La joie des vitres électriques, ou pas. Il finit par perdre patience et ouvre ma portière.

"Tu fou quoi là?"

Je fais mine que je ne le sais pas, jouant avec mes mains. Comment avoir l'aire d'une fille stupide? Pourquoi t'es dans ta voiture Aby? Oh, je ne sais pas, je suis conne.

"Je.. tu sais je.."

Je secoue la tête et arrête de parler pour éviter de m'enfoncer d'avantage.

"Aller, reste pas là, t'as un ensemble de patio à assembler."

Son ton reste froid mais je crois remarquer un semblant de sourire sur son visage. Moi, je reste perplexe. Comment sait-il que.. Oh. Ma livraison est déja arrivé? Mais il est quel heure... 11:43. Putain, j'ai dormis tard! Je sors du véhicule et trottine rapidement jusque dans ma court où je voit les boîtes, le chauffe eau et le reste.

"T'avais vraiment besoin de tout ça?"

Émilien se tien accôter sur la maison, les mains dans les poches et les sourcils froncés.

"Chiale pas, tu vas utiliser tout ça autant que moi sinon plus!"

Étrangement, je sens son énergie changer. Comme quand les nuages se tassent et que le soleil revient. La comparaison est exagéré mais c'est pour dire que c'est marquant, fort. Pourtant, son expression et sa position ne change pas. Je réalise ensuite ce que je vien de dire et mon orgeuil en mange un coup. Je redresse les épaules et me retourne vers les boîtes, pensant à où je vais mettre tout ça. La balançoire dans le fond de la cour, la table sur patio mais pour la chaise suspendu, je n'ai aucune place. Je me tape le front, idiote.

"Merde."

Je regarde autour de moi et vois l'arbre sur le bord de l'eau. Ce serait parfait mais les branches sont trop hautes d'environ 1 mètre.. Il me faudrait du bois pour essayer de fabriquer un truc pour l'accrocher à l'arbre. Bon, orgeuil, tais-toi.

"Em? "

Il lève les sourcils pour me faire signe de continuer.

"Tu serais capable de me 'patenter' un truc pour la chaise sur l'arbre?"

Il s'approche de la boîte en question et regarde le modèle de la chaise.

"Ça, c'est à moi! "

J'ouvre la bouche et lui fait des gros yeux. S'il à l'intention de me voler ma chaise, je lui botte son jolie petit cul.

"Tu iras quand je vais dormir! Sinon, c'est à moi."

Il fait non de la tête, continuant d'examiner la boîte.

"Bon, je peux t'emprunter ta voiture?"

Je lui lance mes clées sans répondre et entre par la porte-patio pour aller chercher des outils. Quand je resors, j'entend le moteur de ma voiture s'éloigner. Il ne perd pas son temp lui. J'ouvre donc la boîte de la table en pensant à Émilien. Il est beau aujourd'hui. Il est toujours beau mais son attitude de "je m'en fou" est.. sexy. Super! Penser à lui me déconcentre tellement que je me suis couper la main avec les ciseaux..

Ange ou démon?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant