– Douze ans plus tard –
— MIKAËL, RAFAËL ... DÉPÊCHEZ-VOUS, BORDEL ! hurla une petite brune dans le couloir de la maison.
La jeune fille ouvrit la porte de la chambre de Rafaël à la voler et trouva Mikaël assis sur la chaise de bureau toisant leur frère. Elle vit pendant un quart de seconde Rafaël écraser une larme de son pouce et tout de suite Aleyna sentit qu'il y avait un truc qui clochait.
— Raf, Mika, qu'est-ce qui se passe ici ?
— Rien ! Il ne se passe rien ! cingla Mikaël.
— Mensonge ! je vois bien que Raf ne va pas bien.
— Aleyna, mêle-toi de ton cul ! balança Rafaël à son tour.
Aleyna plissa ses yeux marrons vert tout en les toisant flairant les problèmes à plein nez.
— Vous connaissez la devise de la maison !
— PAS DE SECRET ! répétèrent-ils de concert.
— Mais cette fois je ne peux rien dire, ni à toi et surtout pas aux parents ! continua Rafaël.
— Raf, pourquoi ! lança la jeune adolescente de seize ans.
— Parce que c'est comme ça, BORDEL, Cria Raf ; Aleyna ne te mêle pas de ça, je peux très bien me débrouiller seul ... tout seul.
Vexé par ses ainés d'à peine quelque minutes, elle marcha vers l'entrer et alors qu'elle était près de la porte, elle se tourna sur lui.
— Ce n'est pas contre toi Aleyna, mais c'est trop dangereux pour mettre en danger notre petite sœur.
— On est triplés je te rappelle.
Rafaël jeta un regard à Mikaël qui se leva attrapant la veste la lui balança à la tête. Aleyna avait déjà quitté la chambre quelque minute auparavant.
Les deux frères se tenaient l'un en face de l'autre, leurs yeux gris se jaugeant.
— Tu sais que si les parents l'apprennent, nous sommes morts, t'en as conscience !
— Je sais et je te remercie de ne rien dire, Aleyna ne doit rien savoir, on doit la préserver.
Aleyna se tenait contre le mur écoutant leur conversation en catimini, être tenu à l'écart par les deux hommes qu'elle adorait la peinait, le pire dans tout ça c'était de mentir à leurs parents. Elle soupira et quitta le couloir avant qu'ils ne sortent.
Elle était en train de mettre ses chaussures, tandis qu'ils arrivèrent derrière elle. Aleyna ouvrir la porte sans émettre un seul mot, sans un seul regard à ses frères, leur en voulant énormément.
Ils arrivèrent dans un petit bar qu'ils connaissaient parfaitement bien, car c'était devenu le point de chute de leur famille tenue par un vieil ami.
La sonnette retentit soudainement quand la porte s'ouvrit sur les triplés. Mikaël et Rafaël la virent se métamorphoser sous leurs yeux et la virent se précipiter sur Guiseppe l'enlaçant avec ferveur.
— La scène t'attend, princesse !
Elle se mit à sourire et se dirigea vers l'estrade vieillie par les années et se mit devant le piano glissant ses doigts sur les touches noir et blanches après avoir enlevé sa veste.
Aujourd'hui était un jour important dans la vie de leur famille.
Chaque événement qui avait lieu au sein de leur petite famille était fêté en grande pompe et aujourd'hui c'était l'anniversaire de mariage de ses parents. Une cérémonie dont ils avaient participé alors qu'il avait à peine de quatre ans.
Elle effleura les touches et la mélodie qui en sortait faisait partir d'un album de son père, l'une des nombreuses chansons que Castiel avait écrit pour sa femme.
Aleyna fredonna les paroles de la chanson, racontant toujours l'histoire de leur parent et famille. Les dernières rimes et les dernières notes de la musique s'atténuant lentement faisant place au silence.
Personne ne prononça un seul mot, et soudain des applaudissements s'élevèrent dans le fond du bar et Aleyna leva les yeux vers le petit groupe qui s'était formé à l'entrée de la porte.
Ses parents en tête étaient émus de voir le talent grandissant de leur fille, un talent qu'elle avait hérité du père de famille.
Les garçons n'étaient pas en reste non plus chacun avait leur sensibilité artistique qu'ils ne craignaient pas de mettre en avant.
Diane et Castiel qui aujourd'hui avaient respectivement quarante-sept et quarante-huit ans furent bien fiers de les voir grandir, eux qui avaient pourtant eu du mal à les concevoir.
Castiel et Diane se toisèrent front contre front, alors qu'ils s'étaient séparés après s'être embrassé.
Alors que tous vaquaient ici et là autour d'eux, ils étaient seuls au monde, elle sur ses genoux le regardant amoureusement. Les amants terribles étaient aujourd'hui comblés de joie devant leur famille qui s'était bien agrandie.
— Merci pour tout Castiel Cameron Lawson.
— Tu sais que notre vie ne fait que commencer et qu'elle est loin d'être terminée.
Diane lâcha un petit sourire malicieux et jeta un œil à ses trois enfants.
— Oui je sais et je crois que trois petits nous, on prit la relève dans le scénarii.
— Les chiens ne font pas des chats !
Diane gonfla ses joues d'air faisant mine de bouder tandis qu'il pouffa de rire se moquant gentiment d'elle. Puis ils se mirent à rire à l'unisson avant de s'embrasser une dernière fois et de prononcer leur vœux sincères.
— Je t'aime !!
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(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]
FanfictionOublier Sweet Amoris, les années de lycée sont bien loin, mais un simple carton peut tous faire basculer, seulement plus rien ne sera pareil. Les années ont passés et la bande a cessée, depuis son départ précipité. Les adolescents sont devenus grand...