liste de ce que j'estime être des problèmes

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Beaucoup de mal à m'exprimer,

l'oral n'est pas fait pour moi, je bute sur les mots, j'articule mal, je parle trop vite ou trop lentement. j'ai simplement conscience de ne pas avoir été correctement sociabilisée étant enfant (entre les interdictions de sorties et le peu de fêtes d'anniversaires auxquelles j'avais le droit d'aller), je pense que beaucoup de mes troubles viennent de là, ma mauvaise socialisation Ici, ca se manifeste donc par une pratique vocale et une élocution  plutôt limites, Les seuls moments où je parle correctement sans chercher mes mots , sans les manger c'est quand je suis en présence de personnes agées et dans des situations où j'ai "le dessus" (quands ils me parlent de mon chien, par exemple).

Vient avec les différents problèmes de communications, tel que ne pas arriver à exprimer ses sentiments/émotions face à une personne , ne pas pouvoir se disputer avec autrui ou encore l'impression de ne pas être honnête à l'oral (dire "je t'aime").

Beaucoup de mal à sociabiliser

 Ce problème de socialisation va être beaucoup cité dans cette liste, puisque selon moi c'est le facteur qui est responsables de la majorité de ces problèmes. Donc , ca me demande énormément d'énergie pour pouvoir passer du temps entre amis ou en famille et encore plus avec des connaissances / inconnus. J'ai souvent besoin de me retrouver seule, pour pouvoir recharger ces "batteries sociales" qui, malheureusement, s'épuisent très vite. J'éprouve moins ce soucis quand je suis avec une seule personne , pour des durées plus ou moins longue selon qui elle est. Ce matin par exemple, j'étais avec mon infirmière à domicile et je n'ai eu aucun mal à parler. Des problèmes tels que parler en groupe , voir rester au sein d'un groupe surgissent également notamment en repas de famille. Je suis souvent la seule qui m'isole, pour lire ou trouver un brin de réseau et donc la seule qu'on solicite puisqu'on "ne me voit  jamais".

S'en découle donc une sorte d'anxiété sociale / phobie sociale / TAS,

bien que je ne pense pas en faire partie, pouvant tout de même être dans foule dense sans trop redouter le moment. en plus, je pense que cette peur s'est démultipliée grâce au lycée, puisque beaucoup plus de monde, des classes pleines à craquer, des sorties dans le centre ville. cependant, je suis encore incapable de me mettre en scène en public ou même de manger sur une place publique, par exemple.

Et à l'inverse des grandes foules, des grands espaces : les plus petits

je ne peux pas rester dans un endroit clos type ascenseur ou petite boutique si des inconnus sont avec moi. Pas besoin de détailler plus.

Centre de l'attention

évidement , comme on peut l'imaginer je ne peux pas supporter d'être cible de tous les regards. Rien que les exposés en petit comité dans mes années scolaires étaient psychologiquement si durs à préparer que j'ai fini juste par les reporter à jamais en séchant les cours. J'en viens même à ne montrer quasiment aucune émotion en public tant j'ai peur d'avoir tous les yeux rivés sur moi, seul le rire avec modération est accepté dans ma logique anti-star. Quoique, la dernière fois que j'ai  été en ville , l'on m'a demandé mon avis sur l'affaire Heard-Depp et j'y ai répondu tandis que j'étais dans une rue étroite et passagère. 1-0 pour léonie. Ce maux a beaucoup été marqué scolairement, notamment en classe où j'ai toujours été le plus au fond et contre le mur possible. Ca vient aussi du fait que je déteste mon image.

Cette peur d'être presque le centre du monde est lié à plusieurs impressions

impressions presque paranoïaque fût un temps, j'ai amplement réussi à prendre le dessus. J'ai ces sentiments d'être observée, à la Truman show , même lorsque je suis seule et chez moi. En 2020 , lors des cours en distanciel je mettais du scotch sur la caméra de l'ordinateur / téléphone , je me mutais puis je restais fixe sur mon siège jusqu'à ce que je puisse raccrocher Je n'osais pas faire le moindre mouvement, de peur d'être entendue ou pire que les inconnus se souviennent que j'existe. En parallèle je paricipais beaucoup dans le chat de ces cours, du moins pour les matières qui m'intéressaient. Vient ensuite l'impression d'etre de trop, je trouve  ca assez paradoxale avec cette peur que les gens connaissent mon existence. Dans des gros groupes , je me sens souvent de trop, isolée, mise à l'écart. En soit, ca ne me dérange pas tant que ca puisqu'être mise en avant ca me mets mal à l'aise mais les gens que j'aime se décalent de moi, vont sociabiliser ou juste tenir des discussions avec des amis qui n'ont pas ce statut social pour moi.

Le regard

Le language du corps en dit long sur notre personnalité, j'en suis un exemple parfait bien que des fois je mime d'être à l'aise. Je ne regarde pas les gens dans les yeux, peu importe leur degré d'importance dans ma vie je ne peux pas leur parler et les fixer droit dans les yeux. Au collège, en 4ème/3ème j'avais participé à la chorale, la professeure de musique l'avait remarqué et m'avait demandé de la regarder droit dans les yeux sans baisser le regard pendant quelques minutes. J'ai vécu ca comme de l'humiliation, je ne sais pas quelle était son intention en réalité.

Comme on pouvait s'en douter, oui j'ai du mal avec le contact humain.

Seul deux personnes en ce jour  ont réussies à pouvoir me toucher correctement (calins, être collés se tenir la main etc), deux sur 18 ans de vie. J'ai pas encore eu l'occasion de tester avec de nouvelles têtes cette année mais , clairement , je pense être capable d'avoir des rapport humains tactiles normaux désormais, bien que je crains certains gestes. Je l'associe avec mon inaptitude à dire non, se sentir forcée à faire des calins à ma mère , culpabiliser si je refuse. Ca a été le drame de mon porte monnaie, quelle somme totale ai-je débité pour mes amis ou simples connaissances parce qu'un certain mot ne souhaite pas sortir de ma bouche ? Ne pas vouloir tourner ces moments en drame égoïste parce que j'aurais refusé de partager mon billet avec des personnes nonchalantes / profiteuses.

Les rougissement

Bien que ceux-ci se soient considérablement réduis depuis un an ou deux, ils ont été fléau de ma vie pendant des années. Je rougissais pour n'importe quelle raison, tant que j'étais cible, que ce soit en cours, dans la rue ou au sein de ma propre famille. Ca résulte d'une timidité importante , née dès mon plus jeune age (en petite section, du plus loin que je m'en souvienne). Je joins cet espece de défaut aux larmes qui montent rapidement quand je me retrouve en position de faiblesse, quand un professeur m'interroge, quand on me fait un compliment, une remarque  




































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⏰ Last updated: May 31, 2022 ⏰

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