⚠ Lemon gay 🔞⚠ : Quand on se jette dans la gueule du loup, on se fait manger

Quand on se jette dans la gueule du loup, on se fait manger.

Je me baladais en rentrant des champs quand j'aperçus notre maison sur la colline. Je venais de finir ma journée et pour tout avouer, j'étais fatigué. Les champs et les villageois avaient fini de me faire partir toute bonne humeur de la tête, habituellement je prendrais simplement le temps de me poser sur la colline pour accomplir mon plus grand hobby, la sieste. Mais aujourd'hui c'est l'anniversaire de Rénald et je ne peux pas me permettre de faire ça, il veille tous les jours sur moi, me réveille même pour pas que je sois en retard aux champs, et en plus il fait ça depuis que je suis tout petit, presque depuis toujours.

Il est tout le temps à mes côtés quand je ne vais pas bien. Les journées de Rénald étaient tout aussi horribles que les miennes mais en plus il avait à nourrir deux bouches puisque le salaire que distribuait Esus était suffisant si on vivait de manière vétuste, avec ce salaire on pourrait vivre sous un pont royalement, mais il semblerait qu'il n'y ait aucun pont à Ithaque donc raté.

Rénald tu pourras être fier de moi, je ferai comme toi, je serai un adulte et je ne t'embêterai pas avec ma peine en ce jour si important pour toi. Et si j'allais lui acheter un petit truc pour le lui offrir, ça devrait lui faire plaisir.

- Oh je sais ! , m'exclamais-je à haute voix faisant ainsi fuir quelques oiseaux, je vais lui offrir un oreiller ! Tout le monde adore les oreillers !

Maintenant ravi de savoir ce que j'allais lui offrir, je courus aller prendre un oreiller chez la personne qui m'avait fait environ deux des miens. Même si je peux dormir n'importe où et n'importe comment, quand je suis dans mon lit je préfère être dorloté par ce doux tissu rembourré de plumes. Et je pense, non je ne pense pas, je suis sûr que tout le monde a le même avis que moi pour les oreillers ! Une fois l'oreiller récupéré je remonte la rue et tout le chemin me menant chez moi.

Je me faufile par la porte et monte rapidement poser mon doux et moelleux cadeau dans ma chambre puis je redescends pour voir où se trouve Rénald.

- Rénaaaaaald, je crie, où es-tu ?

- Julio ? C'est toi, répond une voix forte d'homme.

- Bon anniversaiiiiiiire ! , criais-je en sautant dans les bras de mon tuteur.

- T'es plus aussi léger qu'avant, me dit Rénald, faudrait que t'arrêtes, tu vas me briser mes pauvres os. Mais moi aussi je suis ravi de te revoir après cette longue journée.

Je file dans la chambre récupérer le cadeau et quand je suis redescendu je lui l'offre.

- Mais Julio pourquoi tu me tends un coussin ?

- Déjà c'est pas un coussin, c'est un oreiller. Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes. Et c'est ton cadeau d'anniversaire !

- Mais... Julio... mon anniversaire c'est après-demain...

Je pense que si j'avais pas des mâchoires super résistances, elles seraient tombées sur le sol. Je pensais pas que c'était après-demain, j'aurais juré que c'était aujourd'hui.

C'est à cet instant que la porte fut toquée.

Je me demandai qui cela pouvait bien être, il ne me semblait pas que j'attendais quelqu'un et encore moins que Rénald attende quelqu'un le jour de son non-anniversaire accidentel. Alors que j'étais sur le point d'ouvrir la porte.

- Non Julio, ouvre pas !

- Mais pourquoi ? , dis-je sur un air étonné devant la force mise dans les mots de mon tuteur, je vais pas laisser la personne attendre devant la porte, c'est malpoli... c'est même toi qui me l'as appris !

- Oui mais-

Pendant qu'il parlait, je vis alors par la fenêtre la chevelure d'Irène cette petite... voilà. Je censure pour nos yeux et oreilles chastes.