Absence

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La veille, je suis partie le cœur serré, la gorge nouée, le visage fermé. J'ai recommencé ce long périple la tête baissée vers le lieu où était enfermées ma joie, ma gaieté.

Mon amère solitude m'a rappelé ton insoutenable absence. Je ne pouvais plus sentir les odorantes roses m'entourant, mes tristes yeux larmoyants devenant des torrents incontrôlables.

O ange défunt, mortelle divinité ! Si seulement les douces musiques pouvaient encore te faire valser... Ces saules pleureurs démunis, sans vie, sans âme se seraient relevés joyeusement pour t'admirer, ma douce et belle divinité. Alors, ton insurmontable absence, sombre telle un fatal coup d'épine, aurait été inconnue à mon cœur.

J'ai cherché ta voix, j'ai pleuré ton visage, j'ai attendu ton ombre dans les décombres d'un mirage de toi.

Avril 2018

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