Chapitre 2: Dangereuse idée

126 5 0
                                    

Elio:

Je regarde mon tableau d'un peu plus loin. Il manque quelques point marron et ça sera parfait. J'approche tranquillement mon pinceau pour être précis mais quelqu'un frappe à ma porte avant que je ne puisse appliquer les taches de rousseur.

Nino est rentré. Je vais donc me doucher rapidement et le rejoint dans le bureau de mon père. Celui ci est parti à Norwich quelques jours pour récupérer des papier sur l'affaire de l'hôpital. Nous avons parlé de ma mère et de son nom de famille. Alors il s'est finalement décidé à mener l'enquête. Au début il était dans le déni et insistait sur le faite qu'il puisse y avoir d'autre Rojas, mais pas en Angleterre. Ça il l'a finalement accepté.

-Toujours aussi blond, rétorque Nino quand j'entre dans la pièce.

Ce que j'aime avec mon meilleur ami c'est que c'est tout noir ou tout blanc. Il est franc et ne se gène pas pour dire les choses. Lorsqu'il n'aime pas une personne cela se voit, il est froid distant et aucunement bavard. Tandis que lorsqu'il est avec une personne qu'il apprécie il est très jovial, parfois un peu trop. Mais son affection pour les autres est très limitée, quand il rencontre une personne il ne l'aime pas, au fur et à mesure les choses peuvent changer. Sauf si moi même je ne l'aime pas, je ne sais pourquoi mais depuis toujours si je n'apprécier pas une personne, lui, non plus. Son avis change beaucoup en fonction de mes goûts,

-Toujours aussi vieux.

-Sache que j'ai seulement cinq ans de plus que toi, c'est pas de ma faute si tu es un petit jeuno.

Je ris et nous enlaçons rapidement. Avant d'aller voir Apo il était parti deux semaines voir sa famille. Ça fait longtemps que je ne les ai pas vu, sa femme Josefa et sa fille Juan.

Avec Josefa ils se sont rencontré dans une boite, Josefa était une pute et lui et elle on flashé. Immédiatement ils sont sortis ensemble mais peut de temps après Josefa à appris qu'elle était enceinte et pas de lui. Nino est resté et je l'admire tellement pour ça. Juan n'est pas sa fille pourtant il est sont père. Il est le meilleur papa et mari que je connaisse.

-Alors comment vont tes femmes?

Il sourit, il a toujours cette air béa quand il pense à elles. Surtout à Juan.

-Josefa travaille dans une épicerie maintenant et Juan va commencer la moyenne section! Elle commence déjà à écrire, je suis si fier d'elle.

Je lui sourit, c'est drôle d'entendre ça. Elle ne marchait même pas la dernière fois que nous nous sommes vus.

-Tu sais pas ce qu'elle à écrit en premier cette sale traitresse?

-Maman? Je demande.

Il se marre et je ne peux m'empêcher de sourire.

-Tio Elio!

Mon rire se joint au sien et je cherche à comprendre comment est ce possible. En plus « Tio » est un mot Espagnole ce n'est même pas anglais.

-C'est ça mère qui lui à apprit, elle n'a même pas voulu écrire papa de toutes les deux semaines passée.

Josefa bien evident, cette femme est tellement adorable. Je sais qu'elle me porte dans son coeur tout comme elle compte à mes yeux. Quand elle a accouché Nino était en Suisse et c'est sur moi qu'elle a du compter. Depuis nous nous sommes toujours tellement respecté.

Nous discutons encore un peu d'elle et le sujet important vient casser l'ambiance.

-Et elle, comment va elle?

Cette fois il grimace. Miraculeusement j'aurais aimé qu'un autre sourire idiot vienne sur son visage. Je sais qu'elle va mal, ça fait deux jours que je l'ai eu au téléphone. Depuis je n'ai eu aucune nouvelle. Je sais que ce Pablo est entré dans sa chambre et qu'elle a du me quitter mais j'ai eu peur qu'elle ne se pointe pas au rendez vous ce dimanche.

Avant toi Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant