Chapitre 7 : Processus de guérison

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Je réfléchis rapidement. Itachi était en train de s'étouffer à mes pieds, il fallait que je décide quoi faire.

Je n'avais pas le temps de commencer un quelconque processus de guérison alors j'optai pour une autre méthode. Ça allait être douloureux, mais c'était le seul moyen de l'aider.

« - Itachi ! criai-je. Ça va faire mal ! »




J'ouvris mon placard, attrapai une ceinture en cuir et la lui tendis.

« - Je n'ai pas le temps de t'anesthésier, dis-je précipitamment. Mords dedans, je ne veux pas que tu découpes ta langue avec tes propres dents. »





Itachi, le visage pâle, plaça la ceinture entre ses dents.

« - Je commence, le prévins-je. »





Je plantai un kunai sur sa poitrine d'un coup net. Itachi grimaça mais resta tranquille.

J'avais perforé le poumon afin de créer une ouverture reliant l'intérieur à l'air extérieur.

Je posais mes deux mains à plat sur son torse et insufflai mon chakra par l'ouverture. Puis je me concentrai pour rassembler les particules de sang présente dans ses poumons à l'intérieur de mon chakra.

Il y en avait beaucoup. Énormément.

Je récupérai une première partie et, après une profonde inspiration, je l'extirpai de ses poumons par l'entaille que j'avais créé.

Itachi mordit la ceinture de toute ses forces pour ne pas manifester oralement sa douleur. N'importe qui aurait hurlé. Mais Itachi tint bon.

Une fois ce premier jet dehors, je le jetai négligemment sur une pile de linge, les tâchant tous de sang.

Puis je réintroduis mon chakra et recommençai. Itachi souffrait mais j'ignorai. Je réintroduis une troisième fois. Puis une quatrième. Le processus était long, minutieux et épuisant. Mais je tins bon,
À la cinquième, j'estimais que j'avais assez vidé ses poumons pour qu'il puisse respirer et je refermai l'entaille. J'insufflai du chakra réparateur afin de souder son poumon transpercé.

Puis je retirai mes mains et essuyai un filet de sueur sur mon front. 

Je poussai un profond soupir et récupérai ma ceinture entre les dents d'Itachi. Heureusement que mes parents étaient en voyage d'affaires où ils auraient certainement débarqués dans ma chambre.

Il respira, le visage rouge après cet effort.

« - Tu ne peux toujours pas bien respirer, lui appris-je. Mais c'est mieux que tout à l'heure. Tu étais en train de t'étouffer. »





Mes sourcils se plissèrent.

« - Assieds toi sur mon lit, lui dis-je. Je vais commencer une séance afin de réparer les structures de tes poumons. »




Il ne répondit pas, sûrement trop épuisé pour parler.

Je passai un bras sur son aisselle et l'aidai a se relever. Puis je le guidai jusque mon lit. Il s'y assit en tailleur et je me positionnai sur les genoux, derrière lui.

« - J'ai besoin d'un meilleur accès, soufflai-je. »

Comprenant ce que je voulais dire, il souleva les bords de son t-shirt et le passa au-dessus de sa tête. Puis il le laissa tomber au sol.

Je frottai mes mains l'une contre l'autre afin de les réchauffer, puis je les plaçai de part et d'autre de sa colonne vertébrale, sur ses omoplates.

Le fil rouge du destin (ItaSaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant