Caresses

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La vie serait trop simple si le corps n'avait pas ses défis ou le cerveau ses angoisses. Le cœur lui a ses raisons. Chaque partie de notre âme a ses secrets, qu'ils soient bons ou mauvais. Peu importe aux yeux du Seigneur des Enfers, vous allez mourir dans tout les cas. Vous serez jugé pour vos actes et la chance ou non vous amènera à votre perte.

Une seule phrase :
« Suppliez moi. »

Les mots viendront naturellement quand il s'agira d'un mensonge. Il sait tout et il voit tout. Tout est écrit dans un fils d'or qu'il n'hésitera pas à demander à couper pour faire des mortels sont royaumes.

Le blond ne pensais pas à la mort. Il n'avait plus peur de ce Dieu. Au contraire, il le côtoyait de trop près à chaque fois. Il l'observait de son corps bleu nuit lasserait de cicatrices couleur de neige et de ses yeux d'un bleu pure. Ses vêtements noir arborait une multitude de constellation valsant au grès du vent comme sa chevelure blanche. Il l'observait depuis sa naissance. Il serait là, tel un ange gardien, hormis qu'il ne faisait pas partie de ce monde.
Il avait vu les blessures infligés au lunaire comme lui jadis lorsqu'il s'était fait engloutir par Chronos. Il avait vu l'angoisse emplir son cœur. Il avait vu cet enfant ce détruire petit à petit, brisé en mille morceaux.

Une fois de plus, le prince des serpents d'argents observait non loin de lui une personne qui pourrait lui donner la mort. Il ressentait le regard plus que détruisant du jeune homme ce tenant assis à côté de lui. Il observait du coin de l'œil son protecteur.

Il ne comprenait pas pourquoi personne ne le remarquait. Lui le seul griffon qui se trouvait parmi les Slytherins. Personne ne faisait attention à ce misérable qui avait faillit ôter la vie de deux jeunes filles. Il était d'une hypocrisie des plus forte pourtant personne ne le regardait comme un meurtrier ou une nuisance. Les regards n'était destiné qu'au porteur de marque.

-tu as perdu ta langue mangemort ? Chuchotât-il.

Pour seule réponse le blond détourna son regard et déposa le flacon de venin de vipère à côté de son interlocuteur. Sans crier garde celui-ci saisi le bras du porcelaine et le serra de toute ses forces, plantant ses ongles jusqu'à en laisser des marques. Il griffa la chaire visible tout en arborant un sourire malsain. Les perles rubis firent leurs apparition. Même sous la douleur, Draco ne fit rien. Son visage resta de marbre.

-tu as fini ? Le prince pris la parole aussi calmement que si rien ne s'était passé. Il avait fini par abandonner le masque qu'il s'était créé de la personne mauviette et proche de son père. S'en était fini de lui.

Il détourna son regard pour l'ancrer dans celui du Dieu. Son regard était plus que ténébreux, il voulait donné son jugement mais pour cela il fallait qu'il attende. Deux sons se firent entendre sur le sol et il disparut dans un souffle.

Des pincements, des couteaux tranchants, des brûlures... tout ces ressenti traverse le cœur doucement réveillé par l'angoisse. Pourquoi s'en tenir à vouloir vivre une vie paisible quand on peut avoir de multiples problèmes ?
Son cerveau faisait le tri des informations, relisait des parchemins, fouillés dans divers bouquins, sortait des archives. Il n'arrivait pas à ce concentré tellement il bouillonnait au fond de lui. C'est lorsqu'un chuchotement lui parvient qu'il sortit de sa tournante.

-Draco, tu vas bien ? La voix rauque de Blaise transperça le corps du jeune comme une lame d'épée qu'on venait d'abattre. Le jeune homme croisa le regard de son interlocuteur qui montra d'un coup de tête le griffon.

Tout son être voulais dire non mais ses lèvres firent un fin sourire. Il baissa sa tête sur le manuel et repensa activement en oubliant de vivre correctement. Son visage se ternit par la fatigue et par le manque de sommeil. Il s'était renfermé dans son ouvrage ayant terminé sa potion depuis un bon moment. Son cerveau ne faisait plus de différence entre la réalité et ses pensées.

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