Chapitre 4

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Sa maison était très grande, il y avait plein de bibelots partout et je n'aurait pas su dire à quoi il servait, dans la pièce principale un grand feux crépitait dans la cheminée et un grand tapis en peau de je ne sait quoi étais posé au centre encadré par deux fauteuils.

Il m'allongea sur le tapis près de la cheminée, c'était chaud et confortable, puis il m'enleva ma veste et mes chaussures mais je l'arrêtais quand il voulu s'attaquer à ce qui me servait de t-shirt.

-Non attend je n'ai rien en dessous. Dis je

-Mais ce n'est pas grave ça ne me gène pas.

-Mais moi si.

-Allons soit raisonnable comment Karen pourra soigner ton épaule si tu ne lui montre pas et puis pour la poitrine en quoi ça te gène tu n'es même pas une femelle.

Ses paroles m'avaient énervé on n'a bien le droit d'être pudique, c'est quoi le rapport avec le sexe la dedans.

Je soupirais cela n'était pas si grave après tout.

-Vas y .

Tout doucement il enleva ma chemise et la jeta dans un coin de la pièce, il pourrait quand même prendre soin de mes affaires.

Il s'attaqua alors à mon pantalon, Rah pour qui il se prend, on lui donne la main et il prend le bas si vous voyez ce que je veux dire.

Je retint mon fameux bas en disant.

-C'est non.

-Mais enfin humain !

-l'humain a un nom tu sais !

BAM!!!! La porte s'ouvrit d'un grand coup et une très belle femme entra, le plus étonnant chez elle était qu'elle avait des cheveux orange presque rouge avec de jolie taches marron sur les joues.

-Alors ou il est l'humain blessé dit elle.

Elle tourna la tête et sa mine se fit soucieuse lorsque qu'elle aperçue mon épaule, sans un mot elle s'approcha de moi et commença à manipuler très doucement mon épaule de ses doigts fin.

Elle marmonnait d'une voie intelligible l'air concentrée, je poussais un petit cri lorsqu'elle appuya sur un endroit douloureux pour sentir mes os, cela ne sembla pas plaire à Ray qui grogna avant de dire.

-Et bien Karen bonjour à toi aussi

-oui Bonjour alpha vous m'excuserez mais on doit rapidement la remettre en place, elle est déjà restée trop longtemps dans la mauvaise position.

Elle s'adressa à moi elle avait une voie très douce avec moi, j'aimais ça, elle me rappelais ma mère.

-écoute moi on va te remettre l'épaule en place, ça va faire très mal mais il faudra que tu bouge le moins possible d'accord ?

-Alpha tenez le voilà comme ça attention à 3 1....2....CRAC !!!!

Je criais comme jamais je n'avais crier de ma vie la douleur était si intense j'avais l'impression qu'elle m'avait arracher le bras, je l'aimais moins d'un coup.

Elle me fit rapidement un bandage pour me maintenir l'épaule en place, me pris dans ses bras me consolant doucement en me murmurant des paroles de réconfort.

Je fut brusquement arraché à cette étreinte maternelle par Ray qui n'avait pas l'air content du tout.

-A moi, c'est a moi. Il grogna comme en transe me serrant très fort contre lui.

Karen se mis à rire

-Waouh! pas besoin de libérer une telle quantité de phéromones alpha à croire qu'il est déjà tien.

L'alpha sembla se réveiller

-Pardon Karen je me suis emporté.

-Pas grave j'ai affaire à ça presque tout les jours donc ne t'inquiète pas, bon et toi petit humain tiens c'est pour toi.

Elle sortie un flacon de sa poche et me le donna

-C'est un anti douleur à appliquer tout les jours sur ta peau, tu masse doucement et tu n'en met qu'une noisette d'accord ?

-Oui merci.

-Mais de rien tu pourra venir me voir si tu as trop mal et que ça ne se calme pas.

-Ah merci encore mais je ne vais pas rester je pars demain.

Un énorme blanc suivi ma phrase, Karen me regardai l'air désolé et l'alpha avait l'air en colère.

-Bon et bien je vais vous laisser vous expliquer. Dit Karen puis elle ouvrit la porte et partie.

-Comment ça nous expliquer je croyais que je pouvais partir après qu'on m'ait soigné. Dis je avec colère.

L'alpha soupira l'air fatigué et s'assis dans son fauteuil sans me répondre.

-Et oh je te parle !

-Tais toi humain tu m'énerve.

-L'humain à un nom !

Soudainement Ray se leva de son fauteuil m'attrapa par la gorge et me plaqua contre le mur.

-Ah oui ! Et comment se nomme donc cet humain qui est devant moi.

La douleur dans mon épaule pulsait et me mettait les larmes au yeux

Comme je ne répondit pas il accentua la pression sur ma gorge. 

-REPOND !!!

Il serrait de plus en plus fort et l'air commençait à se raréfier, j'avais des points blanc devant les yeux dans un ultime effort je répondis.

-Yu....moi c'est .....Yume

Je sentis la pression sur ma gorge diminuer et se relacher complètement ,je tombais à terre en toussant, je regardais Ray qui était au dessus de moi son regard avait changé et ses pupilles étaient maintenant jaunes.

J'avais très peur, mais j'étais aussi en colère, je fit en sorte de ne pas me laisser impressionner et me relevais en reculant doucement.

Soudain Ray m'attrapa violemment par les épaules et colla ses lèvres aux miennes.

Attend quoi qu'est ce qu'il fait !

Je restais stupéfait et figé pendant un instant je ne revint à moi que quand sa langue chaude essayait de passer la barrière de mes lèvres, je le repoussa de toute mes forces et me reculais dans un coin de la pièce.

Je voulais lui hurler dessus lui demander pourquoi il me faisait ces choses répugnantes, mais aucun son ne sortait je restais comme un idiot la bouche grande ouverte.

Sans un mot il me prit par la main et m'emmena à l'étage, les vieux escaliers de bois grinçaient sous notre poids, il ouvrit la porte d'une petite chambre et me poussa à l'intérieur.


Je me retrouvais à genoux toujours en état de choc et ne me retournait que trop tard, la porte se referma dans un grand claquement j'entendis le bruit de la clé tourner dans la serrure. 

DrillOù les histoires vivent. Découvrez maintenant