Chapitre 3

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- Bonjour Monsieur Crane, ravis de vous revoir. Dit le barman.

Combien de fois vient-il ici pour se faire connaitre dès l'entrée ? Surement un client régulier.

Il fit signe au barman en retour. 

Puis vint une charmante jeune femme, au nom de Catarina, afin de nous accueillir, elle nous emmena ensuite au premier étage du restaurant, cette salle était beaucoup plus grande que la principal, toute fois elle avait une décoration différente, la salle d'en bas est décorée tel un château, les moulure au plafond et le dorures donnait un air de royauté, tandis que la deuxième salle, celle où nous sommes à un style plus charnelle avec ses rideaux rouge, les nappes en velours et les bougies disposées un peu partout dans la pièce, il y avait encore d'autres étages, ce restaurant fait aussi office de palace. 

La serveuse nous plaça à une table proche de la fenêtre, donnant une super belle vue sur un bout de Central Park et de la ville, c'était magnifique, toutes les lumières allumées offrant de la clarté dans la nuit qui tombait doucement sur New-York. Je ne pouvais détacher mon regard du paysage qui s'offrait à nous.

Cependant une petite voix me sortit de mes pensées.

- N'est-ce pas magnifique ? Me dit la serveuse tout en regardant la vue.

J'eu lui rendit un sourire et acquiesça.

- Bien, Monsieur, Madame, je vous souhaite la bienvenue au Golden Palace, voici la carte des repas et celle ci, des vins et champagnes. Je reviendrais à vous quand vous aurez fait votre choix. Nous dit-elle toute souriante en nous tendant les cartes pour les poser devant nous.

Nous la remercions et elle partit.

Je leva ma tête après avoir choisis mon plat, je fixa mon regard sur celui qui m'a emmené là et pris la parole.

- Je vous remercie pour m'avoir emmené ici, je ne pensais pas pouvoir venir dans un tel endroit un jour, j'aurais bien aimé pouvoir me changer pour être plus présentable que dans ma tenue de travail, assez sale. 

Car oui, ici tout le monde était très bien habillé, à coté j'avais surement l'air du vilain petit canard, c'est la première fois que j'aurais aimé n'être qu'un fantôme, qui m'aurait évité tous ces regard de méprise.

- Ne vous inquiétiez pas pour ça, vous aurez pleins d'autres occasions pour ça, je vous le garantie.

Je le regardais perplexe. 

Qu'est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ?

- Puis-je savoir votre prénom, Monsieur Crane, vous connaissez le miens. Continuais-je.

J'allais enfin savoir qu'elle est son prénom, depuis le temps.

- Je m'appelle Elijah, je pensais vous l'avoir dit mais il semble que non, veuillez m'excuser, Mlle Collins j'aimerais qu'on se tutoies, qu'en pensez vous ?

Attendez, Elijah Crane, celui qui gère plusieurs restaurant/hôtel dans la ville ? C'est lui ? La vache, ça m'étonne pas qu'il ai une voiture pareil finalement, les Golden Palace font partie des meilleurs enseignent. Si j'aurais su son prénom avant, j'aurais eu largement le temps de trouver plus d'informations sur lui.

- Cela me parait bien, je suis d'accord, Elijah. Fis-je en souriant.

Catarina revint peu de temps après et pris nos commandes tout en nous servant deux coupes de champagnes, qu'elle dit comme cadeau de la maison, Elijah pris la spécialités du chef et je pris la plat du jour épicé. Quand elle fut partit nous nous retrouvons seule à nouveaux. Sincèrement je n'étais pas très à l'aise, plutôt anxieuse et stressée, je me mis quand même à parler, nous n'allions pas rester là sans rien dire toute la soirée. 

- Alors comme ça tu es le propriétaire des Golden Palace.

Je pris une gorgé de ma coupe de champagne, c'était délicieux, ça changeait de la bière de la supérette, ça c'était évident. 

- En effet, ça brise mon égo de savoir que tu l'as compris quand tu as su mon prénom. Il fit la moue.

- C'est étonnant qu'une si petite chose puisse ébranler ton égo, j'en doutes fort.

Il se mit à sourire.

- Tu es difficile à berner, Jea.

- C'est mieux que d'être naïve, tout de même, ça évite de tomber dans les pièges des gens comme toi.

- Des gens comme moi ? Qu'entend tu par là ?

- Les gens riches, ils utilisent très souvent leur supériorité pour amadouer ou utiliser les autres comme bon leur semble, pensant qu'ils sont en infériorités, ils prennent de haut comme si ils étaient la roue de secours de tous et quand bien même imaginons que ce soit le cas, ils feront toujours ça pour leurs propres intérêts.

- Tu ne devrait pas généraliser, tu n'as pas totalement tort mais il existe des exceptions, je ne suis pas comme ça. Dit-il en détournant les yeux. Je trouve ta façon de penser très intéressante. Continuas t-il.

- Je ne peux pas le savoir, pour le moment je ne te connais pas encore assez bien. Affirmais-je.

- Parfait, nous avons tous les deux l'envie d'en apprendre plus sur l'autre de ce que je vois.

- Peut-être. Je faisais la moue.

- Jea, tu es peut-être difficile à berner mais tu mens très mal.

Il se mit à rire. Et fut coupé par l'arriver de nos plats.

Elle me mit mon repas devant moi, juste l'aspect de l'assiette est exquis, les couleurs sont sublimes, on aurait dit un tableau et les épices qui s'y échappe me met l'eau à la bouche. Il est enfin temps de manger. Je pris une bouché et un léger gémissement sorti, je me mis à rougir quand Elijah leva la tête de son plat et me lança un regard où ses yeux vert brillait, ce qui les faisait ressembler encore plus à de l'émeraude.

- Tu as l'air d'apprécier. Me dit-il avec un sourire en coins.

- C'est vraiment délicieux, désolé.

- Ne t'excuse pas, ce n'est pas du tout désagréable de t'entendre. Si s'est moi qui te faisais gémir, tu n'aurais pas été aussi silencieuse. Marmonna t'il.

Je faillis m'étouffer et mon cœur rata un battement. J'en perdis les mots à quel point c'était excitant.

J'essuyais ma bouche avec ma serviette, permettant de cacher mes joues devenu rouge.

Nous continuons à parler après ça, de tout et de rien. Plus la soirée avançait, plus il était facile de parler, on enchainait les discussions, c'était agréable, nous rions de bon cœur. La soirée était de bon train, et mon anxiété était partie depuis un moment et je ne pensais qu'à profiter.

Mais il y a toujours le calme avant la tempête comme on dit. 



EssencEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant