•𝚃𝚑𝚒𝚛𝚝𝚢-𝚜𝚎𝚌𝚘𝚗𝚍 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚝𝚎𝚛

698 26 0
                                    

Pdv Chuck
Je profite de l'absence de ma très bavarde secrétaire pour m'occuper du travail en retard.

En même temps, tu passes 5 jours dans les Hampton et t'as une secrétaire très distrayante, comment pas avoir du travail en retard.

Mon téléphone sonne et je le prends pour répondre. Encore Jack... Mais qu'est-ce qu'il me veut ?!

Racheter ton hôtel peut-être p'tit malin... Comme d'habitude.

- Jack, dis-je froidement.

- Chuck ! Comme je suis content de t'entendre ! J'ai appelé avant-hier, on m'a dit que t'étais en vadrouille, glousse-t-il.

- Qu'est-ce que tu veux ? Et, cette fois, va droit au but j'te prie. J'ai pas autant de temps libre que toi tu sais, je travaille moi, dis-je moqueur.

- Très drôle cher neveu ! J'en pleure, dit-il sarcastique. Alors, je voulais savoir si tu avais réfléchi à ma proposition, tu sais... Me vendre ton hôtel.

- Oui, j'y ai réfléchi et pour la putain de millième fois, c'est non Jack ! Rentre-toi ça dans le crâne merde, crachais-je.

Il rit. Il rit ? Qu'est-ce qu'il trouve drôle ce bouffon ?!

- Charles, Charles, Charles, je te propose de me vendre gentiment ton hôtel, et toi tu me cries dessus. C'est pas des manières ça !

- Si ta vie d'homme d'affaires qui s'est soi-disant construit tout seul est trop ennuyeuse, j'sais pas moi... Adopte un chien et arrête de m'emmerder ! M'énervais-je.

- Tout doux mon neveu. Au fait, j'ai croisé la magnifique demoiselle Waldorf aujourd'hui. Quelle beauté ! Cette fille est splendide ! Elle est toujours avec Archibald ? Se moque-t-il.

Je raccrochd directement. Faut vraiment qu'il se trouve des trucs à faire lui ! Je comprends son obsession pour mon hôtel à ce p'tit bâtard... Les gens de cette famille sont décidément fous...
Je souffle et tourne sur ma chaise.

- J'ai déjà assez de choses en tête, faut en plus qu'il m'les brise celui-là, grognais-je.
Deux petits coups retentirent à ma porte.

Sûrement Ariana qui est revenue de son escapade.... Elle frappe jamais en revenant de sa pause. Qui ça peut être ?

- Entrez.

La porte ouvre sur ma belle-mère.

Quel plaisir de la voir tous les jours !

- Lily, en quoi puis-je t'aider ? Dis-je avec un ton faussement enjoué.

- Je venais voir si tu allais bien, me sourit-elle.

Pas besoin d'essayer de me materner vielle chauve-souris... Avec moi ça prend pas !

- Comme tu le vois, je suis en vie, dis-je avec une pointe de sarcasme.

- C'est l'anniversaire de ton père demain. Tu t'en souviens j'espère ?

- Oui, il organise sa fête mondaine depuis des mois déjà, et si c'est ce qui t'intéresse, je viendrais avec un plaisir très bien dissimulé à votre boum, me moquais-je.

- Chuck, veux-tu bien arrêter de me parler comme ça ? Souffla-t-elle.

- Mais j'emploie tous les termes de politesse que je connais rien que pour toi ! Ça te suffit pas ? Dis-je faussement déçu.

The Upper East SideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant