Chapitre 8

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Je me mit a crier qui était ce ? Ray non ce n'était pas lui c'était sur, je le sentais je me roulais en boule dans un coin près de la porte le corps crispé pris de spasmes il me devenais de plus en plus difficile de respirer comme si il y avait une pression dans ma cage toraçique.

Je redoutais le moment ou cette chose allait me toucher c'était sur j'allais mourir, des points blancs devant les yeux je me sentis tout d'un coup très léger ça y est j'allais m'évanouir et la chose allait m'emmener avec elle.

-YUME! !!! YUME

Il me sembla que ma tête fut projeté avec violence vers l'avant, j'ouvris les yeux ma respirations toujours incontrolable et des larmes au coins de mes yeux.

J'étais allongé Ray au dessus de moi l'air fou d'inquiétude, quand nos yeux se rencontrèrent, je m'accrochais à lui ma respiration se faisait sifflante quand je réalisait ce qui m'arrivait.

Doucement il me prit et me cala contre sa poitrine, sa main s'appuya sur ma bouche bloquant l'air pour que je respire par le nez, mes mains étaient crispée sur ses avant bras refusant de le lâcher.

Quelques minutes après je dis

-Il.... il faut partir !

-Pourquoi?

-Une chose, un monstre est entré dans la maison.... surement par la porte de derrière on doit partir je te dit !

-Yume

-Il nous cherche j'ai peur je veux partir !

-YUME!

Je le regardais avec des yeux écarquillés pourquoi ne comprenait il pas ?

-Écoute moi tu vas te calmer, il n'y a personne ici tout d'abord parce qu'il n'y a jamais eu de porte arrière !

-Mais si !

-Je cherchais le couloir que j'avais emprunté quelque seconde plus tot mais à la place il n'y avait qu'un mur.

La sensation, une sensation, l'irréelle s'emparait de mon esprit j'avais rêvé ?

Non c'était impossible je me levais brusquement le corps encore secoué de frissons pour inspecter le mur je le poussais tentais de regarder en dessous ou découvrir une possible porte secrète, mais rien.

-Je ne comprend pas c'est.... c'est totalement impossible j'y étais il y a deux secondes.

Je titubais les jambes tremblantes quand des bras s'enroulèrent autour de ma taille je levais la tête, Ray me serra dans ces bras et dit

-Je te poursuivais mais tu es devenu tout raide et tu es tombé au sol, au début je pensais que tu faisais semblant, mais ensuite j'ai bien vu que ça n'allait pas car tu tremblais, tes yeux étaient révulsés et tu marmonnais d'étranges paroles, puis tu as commencé à crier donc j'ai essayé de te réveiller.

-Comment c'est possible ça avait l'air tellement vrai, qu'est ce qu'il m'est arrivé ?

Ray soupira

-D'abord qu'est ce que tu as vu ?

Je lui raconta tout la chose aux yeux rouges, le couloir et le noir tout cela me terrifiait de revivre ces événements en les racontant, mais je me sentais un peu rassuré entre ces bras et prompt à me confier.

Il avait un regard doux et compatissant, il m'écoutait sans m'interrompre et caressait doucement ma tête, calmant mes tremblements.

-Et bien je n'ai pas vraiment d'explications valables à te fournir, mais il y a des événements sur cette terre qui dépasse notre compréhension des choses. Il est arrivé en effet que certains lycan aient ce genre de rêve éveillé presque des visions à plusieurs reprises, malgré le fait que je ne pensais pas cela possible pour un humain c'est arrivé.

Doucement il m'amena dans le canapé et me nicha contre sa poitrine.

-Mais il ne faut pas que tu ais peur, je ne crois pas que les fantomes  du Drill puisse te faire du mal, la maison ou nous sommes est chargée d'esprits bon comme mauvais, une partie d'eux reste dans ce monde essayant d'influencer nos actions, mais il n'ont aucun pouvoir direct.

Un peu réconforté par ses paroles, je me blottis contre lui nous restâmes longtemps sans parler à regarder le grand feux crépiter dans la cheminée, d'ailleurs, je m'aperçus que celui ci n'avait pas de bûche étrange..... un feux magique sur cette pensé je m'endormis.

Voila trois jours se sont passé depuis ma vision étrange à présent je dormais avec Ray même si j'avais honte et que je ne ressentais rien pour lui j'avais peur de dormir seul, le noir me terrifiait à présent chaque fois qu'il y avait un peux de pénombre, j'avais l'impression que deux grand yeux rouge me regardaient.

Ray ne m'avait pas mordu du moins pas encore, il m'avait dit que la morsure ne devait pas être mêlée avec des sentiments comme la peur et l'anxiété c'est pour cela qu'il attendait que je me rétablisse physiquement et mentalement pour le faire.

Mais ce matin, juste avant qu'il ne parte pour la chasse il avait dit qu'il ne pourrait pas attendre plus longtemps d'une part pour me protéger et d'une autre pour préserver la meute.

Pour moi c'était du flan, la vérité derrière toutes ces belles paroles c'est qu'il en avait fortement envie, il croyait que j'étais aveugle et que je ne le voyais pas me mater à longueur de journée.

Bref mon plan nul étant de prendre une couette et de dormir dans la salle de bain, bah oui je ne pouvais pas m'enfuir Ray était très prudent maintenant toutes les fenêtres et les portes étaient constamment verrouillés.

De plus de nouvelles personnes faisaient à présent partie de mon quotidien, Amail et Lefts c'était eux qui était chargés de me surveiller, en permanence a chaque longues heures depuis ces trois jours.

Lefts le matin et Amail l'après midi, j'aurais préféré que ce soit Karen, mais étant l'une des médecins de la meute elle travaillait beaucoup, cela faisait beaucoup de nouvelles personnes pour quelqu'un ayant vécu seul toute ces années.

Je pouvais clairement dire qui je préférais Lefts bien qu'il ne parle pas beaucoup était sympa et me laissait faire ce que je voulais, il m'appelait juste de temps en temps histoire de voir si j'étais toujours là.

Mais Amail était insupportable pas dans le sens méchante, juste elle me prenait vraiment pour un être stupide ou un bébé à voir, elle communiquait tout le temps avec moi sur un ton gazouillant et lent avec des mots de petit comme si je n'étais pas capable de comprendre.

Elle ne me laissais jamais tranquille, le premier soir j'ai pété un câble quand Ray est rentré car elle n'avait pas voulu me laisser seul aux toilettes, c'est limite si elle m'avait torché le cul.

Ray n'avait pas été très content, c'est pour cela que Amail attendait maintenant derrière la porte me demandant constamment si c'était finit, bref je ne vais plus au toilette l'après midi.


De plus elle me forçait à faire des activités avec elle, cuisine, jeux de societé, peinture coloriage et compagnie, je ne me plaint pas mais je suis resté seul à peu près toute ma vie à m'occuper de moi je suis un adulte quoi ! Et je veux dire franchement à 16 ans entendre des comptines sur loulou le loup et martin le lapin me faisait un peu chier.

DrillOù les histoires vivent. Découvrez maintenant