Chapitre 9- Une Nouvelle Amie.

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Le départ s'était fait il y a une heure. Ils auraient du décoller au coucher du soleil, mais ce fut retardé par l'arrivée soudaine de Flynn Rider, le futur mari de Raiponce, qui piqua une crise de panique en voyant Krokmou pour la première fois. Il avait fallu une bonne heure pour faire comprendre à Eugène que oui les dragons existaient, que Raiponce irait avec Harold avec ou sans son accord, et que non ils ne pouvaient pas monter à trois sur Krokmou, et sur ce point là c'était Krokmou lui même qui avait refusé. Le soleil était descendu pour laisser la nuit étoilée reprendre son rôle, l'île de Corona n'était qu'un petit point à l'horizon observé par les yeux verts fascinés de Raiponce.

''Heureusement que je n'ai plus mes cheveux, sinon on ne s'en serait pas sortis'', pensa t-elle.

Elle n'avait jamais été aussi proche du monde extérieur que maintenant. Le ciel semblait être infini, et elle nageait dans ce grand bleu immense et étoilé. Elle fut tirée de ses pensées par Krokmou qui accéléra subitement, la forçant à resserrer ses bras autour de la taille d'Harold.

- Qu'est ce qui se passe ? Demande t-elle.

- On va trouver une île où se reposer un peu pour quand on sera fatigués, on commence les recherches le plut tôt possible.

À cela, Raiponce hausse un sourcil, confuse.

- Alors pourquoi ne sommes nous pas restés à Corona pour la nuit ?

- Et perdre du temps précieux pour retrouver le roi et la reine d'Arendelle ?

Raiponce se tut, c'est vrai, leur mission principale était de les retrouver le plus vite possible.

Ils volèrent encore quelques instants avant de s'arrêter, planant en vol statique. Harold avait repéré une petite île qui semblait assez paisible. Elle était plus qu'assez grande, et la forêt n'était pas grande au point que l'on s'y perde ; pour la nuit, c'était parfait. Harold demande alors à Krokmou de faire un rapide tour de l'île, afin de scanner d'abord les lieux, en cas de dragon ou tribu qui y habitait déjà. Ils traversèrent la forêt, vif comme le vent, et mis à part quelques Vipères et Gronks, il ne semblait y avoir personne. Finalement décidé, Harold fit atterrir Krokmou à l'entrée des bois, avant de descendre en premier. Il tendit une main vers Raiponce, qu'elle accepta afin de descendre du Furie.

- Tu es familier avec cette île ? Demanda la princesse de Corona.

- Non, répondit Harold. Mais elle semble assez calme pour la nuit, et elle est inhabitée, ça fera l'affaire pour ce soir.

Ils pénétrèrent dans la forêt, éclairée par la lumière de la lune, en croissant ce soir.

- Essayons de trouver de quoi manger. On prendra de quoi allumer un feu ensuite. Dit Harold.

- Et si tu t'occupais du dîner, et moi de ramasser des branches ? Proposa Raiponce.

Harold la regarda longuement, hésitant.

- Je ne sais pas trop Raiponce, peut être que ce ne serait pas une superbe idée de se séparer sur une île inconnue.

- Oh allez ! Roula des yeux Raiponce, tu l'as dit toi même, cette île est inhabitée et sans danger. Et puis tu as Krokmou, si jamais je me perds, il n'aura cas me retrouver en un rien de temps !

Harold hésita quelques secondes avant de baisser la tête et relâcher un soupir.

- Bon, d'accord. Mais s'il te plaît, essaies de ne pas trop t'éloigner, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Dés que tu auras ramassé assez de bois, rejoins moi sur la plage.

La brune hocha tout de suite la tête et partit de son coté, tandis qu'Harold se dirigea vers la plage. Après avoir ramassé quelques brindilles et assez de morceaux de bois qu'elle arrivait à peine à tenir entre ses bras, elle décida qu'il était temps de retourner vers Harold. Elle fredonna sa chanson magique, qui permettait de guérir les blessures, perdue dans ses pensées. Lorsque soudainement, une forte odeur s'attaqua à ses narines. Ce n'était pas une odeur désagréable, bien au contraire, c'était la plus délicieuse et attirante odeur qu'elle avait jamais senti. Elle s'abaissa et posa le paquet de bouts de bois, qu'elle avait entre les bras, à terre. Elle se retourna, l'odeur provenait des profondeurs de la forêt. Elle savait que Harold lui avait dit de rester près de la plage, mais son goût pour l'aventure était tellement fort ; et cette odeur, cette merveilleuse odeur. Elle commença à s'enfoncer dans la forêt, loin de la plage, et là où la lumière commençait à se faire plus rare. Elle pensa à faire demi-tour mais l'odeur était de plus en plus attirante, tellement attirante que ses pas se firent plus rapides sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle ne fit pas attention aux trois têtes reptiliennes, cachées dans l'ombre, la suivre des yeux.

Le Feu et La Glace (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant