L'arrêt
J'ai arrêté de croire en mes anges, ils m'ont murmuré tellement de mots doux, attendrit le cœur, rendu faible.
Je me suis familiarisé avec mes peurs au point de devenir leur propre cauchemar.
Mon regard n'est plus vide, il est animé par quelque chose de bien plus grand que mon corps.
Je ne t'en plus la main à mes ennemis, j'ai arrêté d'y croire, l'homme n'a plus rien à m'apprendre, je connais tous les vise du métier d'humain.
J'ai arrêté simplement de croire aux autres, à part moi qui fais quoi ? Les anciens et leurs grands discours, les jeunes et leurs voracités, mais plein de doute.
La sociabilité m'a fuie, la confiance et devenue la seule richesse dans ce monde que j'accepte d'utiliser.
Mes rapports sont sincères et mes mots vrais, je ne suis pas né pour recevoir des ordres.
Mon père prend de l'âge bientôt, je serai l'homme de la maison, la couronne ne m'intéresse pas, je suis plus un soldat qu'un monarque.
Mes larmes sont devenues mes plus beaux trésors comme mes plus grandes peines.
J'ai simplement arrêté d'être vous, eux, lui, toi.