Chapitre 4:

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« - Kayno vas chercher le ballon, tu es plus sociable que nous ! »

Le "s'il te plait" c'est pour le chien ?

Je soupira longuement en cherchant où à atterit le ballon. Il était entre les mains de Aizawa qui examinait le ballon.

« - Sero tu veux pas y aller ?

- Il est partie au toilette. » Me répondis mon amie.

Je soupira une seconde fois en trainant mes pieds dans le sable.

Plus je m'approchait de lui, plus il semblait paniquer. Il était seul, son ami était sûrement parti temporairement vu que la deuxième serviette posée sur le sable n'était pas occupée.

Enfin en face de lui, je commença avec assurance.

« - Bonjour monsieur, je pourrais récupérer mon ballon s'il vous plaît ? »

Il ne répondis pas et me regarda toujours droit dans les yeux.

Je leva les yeux au ciel et lui arracha le ballon des mains.
Je me retourna, toujours la tête haute pour rejoindre mes amis, dont Sero qui observai maintenant la scène.

« - Kayno...?»

Je tourna ma tête vers lui, soupirant d'exaspération.

« -  Oui? » Dis-je lassé.

Son visage passa sous toutes les émotions possibles avant qu'il ne reprenne son souffle et se lève.

« - Tu m'as manqué. »

Il se précipita vers moi et me prit dans ses bras.

Ce contact que je n'avais pas eu depuis des mois se fît ressentir dans tout mon corps.

L'amour...

Encore en colère je le repoussa très fortement. Mon cerveau avait réagi tout seul avant mon cœur. La peur, l'angoisse, la colère, le stress. Tout se mélangeais dans ma tête encore une fois.

« - Ne me touches pas. »

Puis je repartit, pressée.
Je l'entendît m'appeler au loin mais je ne fit pas plus attention à lui.

Arrivé vers mes amis, je balança la balle sur le visage de l'un d'eux.

« - La prochaine fois tu iras la chercher toi même. »

Puis je regarda Sero.

« - Viens on quitte. »

Puis je marcha d'un pas décidé à ne plus faire marche arrière aux côtés de Sero.

« - Pourquoi tu l'as repoussé ? Fallait le gifler puis l'embrasser!

- Ne me parles pas de lui s'il te plaît. »

Les nerfs se font apparaître sur ma tempe pour prouver mon agacement.

Il leva ses deux mains pour dire qu'il abandonnait toute lutte à me tirer informations.

Sero et moi se posâmes dans un parc pas loin de la plage pour s'asseoir sur un banc.
Sero me frottait le dos pour me calmer pendant que ma tête était dans mes mains.

J'étais frustrée. Frustrée au point de rejeter l'amour de ma vie par haine ? Sûrement.
Mais que fait-il ici ?
Ne me dites pas que ce sont des vacances car il y'a plein d'autre destinations de rêve que le lieu où j'habite !

J'avais une envie de pleurer. Pleurer car j'avais gâché l'occasion de pouvoir me rapprocher de lui, de me rappeler son odeur, de ses doux cheveux et de son souffle sur la nuque...
Tout cela n'était qu'un rêve irréalisable à présent car j'avais tout gâché.

"𝑃𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑡'𝑎𝑖𝑚𝑒𝑟..." Dadzawaxoc T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant