Stranger things x Reader [One-Shot]

Enfermé jusqu'à l'extase [Avec Robin et Steve]

Nous sommes coincés dans ce trou à rats depuis plus de six heures, et je n'en peux plus. Les Russes nous ont capturés : moi, Robin et Steve. Je ne sais pas ce qu'ils font à Robin, mais j'espère qu'elle va mieux que nous. Steve et moi sommes attachés dos à dos, nos corps douloureux et amochés, à peine conscients. Le chef des Russes, un homme imposant avec des yeux perçants, et son acolyte brutal nous ont battus sans relâche, essayant de découvrir d'où nous venons et qui nous envoie. Nous leur répétons sans cesse que nous travaillons au marché des glaces, mais ces types ne comprennent rien. Son coéquipier, une brute épaisse avec un sourire cruel, n'arrête pas de frapper Steve depuis le début.

— Ugh... Celle-là fait mal...

L'homme en vert, au visage sévère et couvert de cicatrices, nous dévisage avec un mépris palpable avant de reposer sa question.

— Pour qui travaillez-vous ?

— Pour la millième fois, on travaille au glacier !

Le Russe fait un signe de la main, et son acolyte frappe Steve violemment au ventre. Steve se plie en deux, gémissant de douleur.

— Putain de merde... T'as vu nos fringues ? T'AS VU NOS FRINGUES ?! Vous pensez qu'on s'habille comme ça ?! ON EST DES ESPIONS EN COSTUME DE MARIN ?!

L'acolyte ne montre aucune pitié et frappe Steve une seconde fois. Je lutte pour me détacher, mais les cordes sont trop serrées. Le Russe se penche vers nous, ses yeux brillants d'une froide détermination.

— Comment êtes-vous entrés ?

Je le fixe avec colère, incapable de retenir ma rage.

— Ben c'est simple, connard ! On a pénétré le cul de ta daronne pour trouver un moyen d'entrer ici !

Je lui crache au visage, mais son acolyte réagit immédiatement, me frappant violemment. La douleur explose dans ma mâchoire.

— T/P ! Steve essaie de se tourner vers moi malgré la douleur.

Je crache un peu de sang et ris faiblement.

— Je pète la forme, t'inquiète pas...

— Je vois que tu t'amuses, dit-il sarcastiquement, une lueur d'inquiétude dans les yeux.

— Je m'amuse comme une petite folle...

Le chef serre les poings, son visage se tordant de rage.

— IL SUFFIT ! hurle-t-il, donnant un coup de pied à Steve en plein visage.

Steve, les yeux vitreux, tente désespérément de rester éveillé. Le Russe l'attrape par les cheveux, le forçant à relever la tête, et répète sa question d'une voix glaciale.

— Pour qui travaillez-vous et qui vous envoie ?

— Je te l'ai déjà dit... On attendait une livraison qui n'est pas arrivée. On s'est dit que ça aurait pu être oublié dans l'entrepôt, alors on est allé voir et on a fini dans l'ascenseur avant d'atterrir ici ! Et puis, grand trou noir. J'ouvre les yeux et je vois que T/P et moi sommes dans cet endroit. Écoute, je te jure, personne ne sait ! Personne ne nous a vus !

J'essaie de sourire, espérant paraître convaincant malgré la douleur qui envahit tout mon corps.

— Vous devriez nous libérer ! On ne dira rien, promis !

— Ça arrive, mais la vie continue, dit Steve à bout de souffle, sa voix tremblante.

— Et... ET LA CRÈME GLACÉE, BIEN SÛR ! Ouais, beaucoup de glaces... dis-je, moi aussi à bout de souffle, essayant de détourner l'attention du Russe.