La vida es mejor contigo | Tome II

|Chapitre 23

Je sens sur la peau de mon cou des lèvres me déposer de petits baisers. Je souris et ouvre les yeux. Sans surprise, je découvre mon petit ami au dessus de moi, son visage enfouit dans mon cou. Je lui caresse les cheveux pour lui faire savoir que je suis réveillée. Il relève la tête et me sourit avant de m'embrasser sur la bouche. J'adore ce genre de réveil.

— Bonjour mon ange, me sourit-il.

— Bonjour mon doudou, je souris à mon tour.

Je passe mes bras autour de son cou et l'embrasse. Il s'allonge complètement sur moi. Je ris.

— Matteo, tu m'écrases ! je m'exclame.

Il ignore ma protestation et se contente de recommencer une série de baisers dans mon cou. Je ferme les yeux, profitant de sa bouche qui produit des merveilles dans mon cou. Il finit par se relever pour me regarder dans les yeux.

— Je t'aime, me dit-il.

— Je t'aime aussi, je réponds.

Il est tellement magnifique. Ses beaux yeux brillants qui me regardent amoureusement, son beau sourire qui orne ses lèvres, je ne m'en lasserai jamais. Et je ne me lasserai jamais non plus de l'admirer. 

Je prends son visage dans mes mains et l'embrasse une nouvelle fois. C'est une addiction. Ses lèvres sont délicieuses et éveillent en moi des tas de sensations indescriptibles.

— On se lève ? je lui demande en souriant.

Il grogne et se rallonge sur moi. Je ris.

— Allez mon amour, lève toiiii !

Il ne bouge pas d'un millimètre. J'essaye de le repousser mais c'est peine perdue. Il me libère enfin et je m'extirpe du lit. Il se tourne sur le côté et me regarde en souriant. Je rougis et il sourit d'autant plus en observant l'effet qu'il me procure. 

Je me rends dans la salle de bain pour me passer un peu d'eau sur le visage et ressors pour aller dans le dressing. Je commence à me préparer et retourne dans la chambre. Je ris en remarquant Matteo étalé de nouveau sur le lit.

— Bon, moi je vais manger, lui dis-je.

— Hummm non ! s'exclame-t-il en se retournant et en m'attirant vers lui.

Je réussis finalement à le convaincre de se lever, mais il me garde dans ses bras, la tête enfouie dans mon cou.

— Amore, ça te dit une petite virée sur la plage ce soir ? me demande-t-il.

— Évidemment que ça me dit, je souris.

Il relève la tête et m'embrasse. Je l'entraîne ensuite dans les escaliers pour aller prendre notre petit déjeuner.

* * *

Main dans la main, nous marchions dans les rues de Buenos Aires pour nous rendre au roller.

— D'ailleurs, de quoi tu dois parler avec Sebastian ? m'interroge mon petit ami.

Mon cœur rate un battement. J'ai complètement oublié cette histoire. Je commence à paniquer. Nous arrivons au Roller dans deux minutes, et je n'ai aucune envie que Matteo interprète mal la situation. Je ralentis. Il faut que j'aie le temps de lui expliquer clairement.

— Euh je... Il faut que je te dise... Un truc... je bafouille.

Il s'arrête et me regarde en fronçant des sourcils.

— Tu vois... Sebastian part demain...?

Il hoche la tête, toujours les sourcils froncés.

— Oui et ? Où est le problème ? Je ne comprends pas...