Chapitre 20 : Un petit retour dans le temps

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Un petit retour dans le temps

J’étais toujours dans la pièce et je pouvais entendre les gémissements de celui que j’aime, ce qui me faisait très mal, mais je lui avais promis de ne pas ressortir de la pièce. Je me retourne et là, je vois un sarcophage en pierre, je m’avance puis je regarde à travers le petit globe transparent. À l’intérieur, je voyais une femme, celle-ci était entourée d’une aura jaune vif éclatante, elle avait les yeux grand ouvert. Soudain, elle explosa l’ouverture du sarcophage et sort en flottant dans les airs. Elle me regarde et me sourit légèrement, ensuite elle sort de la salle à toute vitesse. Elle voit Dieu qui celui-ci allait donner le dernier coup de grâce à l’archange qui était au sol dans un état critique. 

La Néphilim envoi une grosse décharge électrique directement sûr Dieu, celui-ci s’écrasa à quelques mètres plus loin contre un mur, il le traversa puis il s’écrasa contre un autre et tomba au sol. Le mur s’effondra sûr lui-même. Quant à moi, je sors de la pièce et je m’avance vers Tommy, je le prends contre moi et lui dit : 

— S’il te plaît je…. Je t’en supplie ne… ne meurt pas, je… je ne suis pas venue ici pour te voir mourir, non je… je refuse Tommy, re… revient ! 

Oréa s’accroupie auprès d’eux et commence à passer ses deux mains au-dessus du corps de l’archange qui était couvert de blessures sanglantes. La Néphilim parvient à refermer pratiquement toutes les blessures, puis elle le relève et s’exclama d’une voix douce : 

— Ne vous en faites pas, il ne mourra pas ce soir, du moins… Venez, on doit partir, quitter la cité d’argent avant que Dieu se réveille, je n’ai pas encore toute ma puissance et ce que je viens de lui faire ne va pas lui plaire à son réveil. Car avec ma décharge, j’ai réussi à contenir ses pouvoirs, mais c’est juste pour un court instant. 

Je n’hésite pas à porter Tommy dans mes bras et je fais signe à la Néphilim pour sortir de cet endroit. Oréa me prit la main et elle nous téléporte hors de la cité d’argent, on se retrouve de nouveau sur la planète Terre. Ce qui était quand même un soulagement pour moi, mais l’endroit où celle-ci nous a amené, je le reconnaissais comme si que j’étais de nouveau absorbé dans mon passé et ceci me fait bien peur. 

En entrant dans la pièce principale, je dépose Tommy délicatement sûr un canapé en cuir noir, puis je me mets auprès de lui et je le recouvre avec un plaid, j’eus les larmes aux yeux en voyant qui respirer assez mal.

— Vous pensez qu’il guérira bientôt ou… La Néphilim me coupe gentiment la parole et me dit d’une voix douce :

— Non, les archanges sont solides, ils ne peuvent pas mourir… Du moins pas de cette façon-là, sauf si on leur transperce le cœur avec une lame angélique, mais là ce que Dieu lui à fait, c'était juste histoire pour lui de s’amuser un peu…  

— J’ai du mal à comprendre, au début il veut le tuer et maintenant il prend ça comme un jeu… Alors pour vous torturer quelqu'un, qu’il soit ange, archange ou humain, c’est amusant ? Dis-je en prenant un air froid. 

— Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, s’exclamait-elle envers l’homme. Puis, elle se met à la fenêtre et regarde le ciel sombre en ayant les larmes aux yeux. 

Je me lève et je commence à monter à l’étage en prenant les escaliers, sans même répondre à Oréa. Je longe le couloir qui celui-ci m’amenait directement à mon ancienne chambre. Une fois arrivée devant ma porte, j’ouvre et je me laisse cinq minutes avant d’y entrée. Je finis par passer le seuil de ma porte et je continue d’avancer jusqu’à mon bureau. Je revoyais tous mes objets que quand j’étais petit, et j’en pris un dans ma main, puis je le regarde intensément pendant plusieurs secondes, soudain je sentis mon corps légèrement trembler comme si que j’étais en trans. Ensuite tout se mettait à tourner et à bouger autour de moi, je ressentis le chaud et le froid de toute la pièce qui s’était métamorphosée en une chambre de fille. J’avais un peu de mal à comprendre pourquoi ma chambre était devenue carrément girly… Puis j’entendis deux personnes se disputer dans le couloir, une des voix m’étais familière, mais c’était impossible que ce soit elle. 

 Les Élus du destin (TERMINÉ 1er JET) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant