𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸

2.7K 100 54
                                    

POINT DE VUE MAXIME

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

POINT DE VUE MAXIME

mars 2022
clamart, 23h30

Je déglutissais difficilement lorsque mon regard se posait sur la tête blonde qui s'avançait dans la pièce à vivre, ou tout le monde était installé.

Pour faire diversion, je regardais ma fille qui avait posée ses mains sur la mienne qui tenait fermement le biberon qu'elle buvait. Bien vite, cette main était devenue moite et j'étais forcé de serrer un peu plus fort le biberon dans ma main pour ne pas qu'il glisse.

- Ça va les mecs ? Demandait mon cousin en faisant une accolade à Mathieu et Samy.

Le stress ou l'angoisse, je ne saurais définir clairement quelle émotion traversait mon ventre mais elle était bien présente dans tous les cas.

Une légère envie de pleurer me montait a la tête lorsque mon ex petit ami passait devant moi sans me dire bonjour, il continuait son chemin pour faire la bise à Hisaé ma copine d'enfance. Son parfum qui était toujours le même depuis des années remplissait mes narines, et heureusement que Kenny était arrivé pour me dire bonjour sinon j'aurais fixé Mathieu durant de longues minutes.

Ça me faisait mal, mal de le voir aussi souriant, aussi heureux que moi peut-être, mal de voir que tout allait bien pour lui et que tout marchait alors que c'était le néant dans ma vie.

- Je reviens, je vais aller la coucher. Je disais à Hisaé.

C'était faux, Eva n'avait même pas encore finis son biberon.

Il fallait seulement fuir de cette pièce et bien vite, c'était insoutenable et c'était de ma faute.

Je me levais alors du canapé dans lequel j'étais pour aller dans la chambre d'amis, celle où j'allais dormir ce soir avec mon amie et ma fille.

Ça ne me faisait jamais trop plaisir de recroiser le polonais après tout ce que l'on avait vécu et surtout comment ça s'était terminé, combien de fois on avait fini par se prendre la tête à cause des abîmes que l'on s'envoyait à tout bout de champ.

Je reprenais un peu du poil de la bête lorsque je faisais des aller retour à travers la chambre tout en tapotant le dos de Eva pour qu'elle digère, il ne fallait pas se laisser abattre.

Quelques minutes passaient et je sentais que ma fille s'était endormie sur mon épaule. Je l'a couchais dans son lit parapluie avant de la recouvrir d'une couverture, silencieusement je sortais de cette chambre afin de rejoindre les autres.

𝙾𝚂𝙺𝚄𝚁 ✧ 𝙿𝙻𝙺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant