Je te retrouverais toujours.

Chapitre 7

_ Défis accepté !

Je le suis le long de la rue, il vit dans une petite maison mitoyenne pas très loin du poste. C'est une maison simple avec un petit jardin sans fantaisie. Pas de fleurs, herbe rase et pavé lisse. La cuisine est aussi d'une grande simplicité, neuve, blanche presque aseptisé. Un vrai cuisine américaine avec plan de travail imitation marbre.

_ C'est une jolie cuisine.

Même si je dis ça, je ne le pense pas vraiment et souris à la pensé de la cuisine de mes parent. En bois, des tomette au sol, de la vaisselle ancienne, des fleurs et herbe séché pendu au plafond, des casserole en fonte et en cuivre, des pots de confitures maison et les chiens couchés sur le tapis. Ça remonte à loin maintenant.

_ Merci, c'est mon ex fiancée qui avait tout choisi.

Il refuse mon aide pour faire à manger, je m'assois donc au comptoir et le regarde exécuter maladroitement ses gestes. S'en est presque adorable.

_ Vous allez mieux depuis notre discussion de la dernière fois ? Me demande t-il

_ Oui, ça va ... à vrai dire je m'inquiète plus pour les autres maintenant.

_ Effectivement, ils ne sont pas au top de leurs formes.

_ J'aimerais les aider mais pour l'instant il n'y a que Thomas et Jessy que je comprends. Cléo, Dan et Lily sont plus distant avec leurs émotions.

_ Et si vous commenciez par vous aider vous même ? Comment voulez vous aider les autres si vous n'allez pas bien ?

Son résonnement est logique mais ça ne me ressemble pas.

_ Pour allez bien ils faut que les autre le soit aussi.

_ Vous êtes toujours comme ça ?

Je ne comprend pas le sens de sa question.

_ Je veux dire ... vous avez choisi d'aidé de parfait inconnu a retrouvé une personne kidnappé, et aujourd'hui vous voulez les aidés encore alors que vous ne les connaissiez pas il y a plus de deux mois.

_ Si ça avait été un membre de ma famille qui avait disparu j'aurais aimé que n'importe qui m'aide. Et aujourd'hui c'est différent... on est lié à jamais par toute cette histoire.

Il ne dit plus rien et se concentre sur ses tomates qu'il coupe en morceaux qu'il fait revenir avec des poivrons, du basilic et de l'huile l'olive. Ça commence à sentir bon.

On change du sujet au profit du sport, du tourisme et même de l'art. Alan est quelqu'un de cultivé, c'est très agréable de discuter avec lui. Il le donne un assiette remplit de spaghetti à la sauce tomate maison.

_ Alors ? Les américains ne savent pas cuisiner ?

_ Je reconnais que vos pâtes sont plutôt bonne.

_ Plutôt bonne ?!

_ Bon OK, elles sont très bonnes.

Même si on parle de tout, on ne peux pas s'empêcher de revenir sur les même sujets.

_ Vous pensez que vous pourriez m'aider avec les autres ?

_ Je ne vois pas se que je pourrais faire de plus que vous.

_ Vous avez du voir beaucoup de monde affronter le retour à la réalité après une épreuve difficile ? Enfin avec votre boulot ça paraît logique. Comment font les gens ?

_ Ça dépend des personnes. Certaines reste dans le déni total jusqu'à finir par craqué, d'autre vont se réfugier dans un projet, un activité ou même la nourriture. Parfois des personnes deviennent comme des légumes ... incapable de se levé de leurs lit, de faire quoi que se soit.