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Park Jinyoung

C'est donc poussé à pas lents par ma directrice à talons hauts, que j'observe les lieux blancs comme neige qui m'inspirent la solitude, la torture de l'esprit et l'absence d'espoir. C'est peut-être dingue, mais c'est comme si cet endroit n'avait aucune valeur ni d'estime à mes yeux, mais qu'il fallait tout de même lui accordé de l'importance car je le rappelle, je suis censé travailler.

Je suis censé élucider des crimes, je suis censé retrouver ce malade qui court encore dans les rues de Séoul comme si de rien n'était, alors qu'il vient de commettre plus d'une centaine de blessés.... Sans parler des morts à venir.

Je sais que l'affaire va pas tarder à muter pour le FBI, mais j'en ai strictement rien à foutre. C'est ma mission, la mienne et c'était également celle de Jisoo. Je lui dois au moins ça. Si je n'ai pas réussi à la rendre fière, alors je dois au moins réussir à coincer ce malade. Toutes les preuves qu'ils nous restent sont ici, alors il faut s'en servir.

Les yeux scotchés droit devant moi, j'aperçois au loin un homme la tête compressée de ses deux mains qui m'ont l'aire lourdes et tellement fatiguées. À moins que ce ne soit la tête la plus usée, dans tout les cas, cette personne n'a clairement pas passée une bonne journée. Ça tombe bien, car moi aussi.

« - Kim Namjoon, c'est bien vous ? Demanda soudainement ma camarade qui était auparavant silencieuse.

- O-Oui, c'est moi. Avait-il répondu spontanément en se levant le plus rapidement que possible.

- Je suis celle que vous avez eu au téléphone après avoir trouvé Jimin ce matin.... Appelez moi Moonbyul. Lui affirma-t-elle formellement d'un air désolé.

- Enchanté. Ses mains qui s'étaient croisées se détachèrent alors pour laisser la conversation devenir moins coincée qu'elle ne le commençait. »

Depuis le temps où nous nous sommes vu, je me dis soudainement : « quel pauvre homme, il ne sait pas où les mettre ses satanées mains. Il n'est clairement plus que l'ombre de lui-même. »

Il a l'air déboussolé, ce qui est normal en soit. Après tout se qu'il vient de vivre, de supporter et de tenter à comprendre, il doit être à bout e force. Je dois avouer que je suis dans le même pétrin que lui, alors nous devrions nous serrer les coudes (ou les couilles, peu importe...).

Il n'est sûrement pas le seul de cet hôpital à pouvoir me comprendre, néanmoins il est bel et bien l'homme le plus traumatisé aujourd'hui et surtout l'une de nos pistes les plus déterminantes.

« - Vous tenez le coup ? Je le questionnais sincèrement après avoir été placé à ses côtés par ma camarade.

- Je crois que oui, ça va un peu mieux... disait-il en me scrutant de son regard perdu.

- Comment va-t-il ? Je continuais de demander poliment.

- Je crois qu'il est stable. Ajoutait Namjoon en trifouillant ses doigts. Il s'est réveillé plusieurs fois en hurlant à nouveau, mais je pense que c'étaient les dernières crises de paniques avant son réveil... enfin, je l'espère.

- Je vois, je n'ai pas encore pu aller voir Jisoo, mais je sais ce que vous vivez, croyez-moi. J'avouais une seconde fois sincèrement.

- C'est gentil d'être compréhensible, c'est rassurant de vous savoir de mon côté... lâchait-il difficilement, en ayant limite les larmes aux yeux.

- Namjoon, vous n'êtes pas seul. Et vous êtes notre seul témoin qui pourrait potentiellement sauver Jungkook. Le coupa subitement la femme à notre droite. Pouvez-vous nous raconter la scène en détail ? Si c'est trop dur, vous pouvez vous arrêter à n'importe quel mo-

- C'était aux alentours de quatre heure du matin. La coupa-t-il a son tour. Je dormais à points fermés parce que j'avais cherché toute la journée la plaque d'immatriculation que vous aviez mentionné aux informations et d'un seul coup un cri terrifiant et strident m'a réveillé. J'étais pas sûr sur le coup, mais j'avais clairement remarqué la voix de Jimin. Nous avouait-il tout en fixant désespérément le sol. Mon cœur a commencé à s'accélérer de panique mélangé à de l'excitation, mais comme j'avais loué un rb&b je me suis dit que ça pouvait être des délinquants qui foutaient la merde autour de l'immeuble... Affirmait Namjoon le regard effrayé face à nous. Mais immédiatement, sa voix a continuée de hurler et de hurler sans relâche. Il disait « Yoongi aide-moi », alors que moi je pensais que c'était lui qu'il lui faisait ça... avait-il fini par dire en versant quelques larmes lourdes de souffrance.

- Vous pensez que c'est l'œuvre de Yoongi ? Le questionnais-je curieux ainsi qu'intrigué.

- J'en savais rien et j'en sais toujours foutre rien. Cracha-t-il presque. De toute manière ce sont les actes de deux mêmes personnes pour moi, ce ne sont que des malades compléments tarés, voilà ce qu'ils sont ! Finissait-il par crier dans ce couloir rempli de silence.

- Comment était-il quand vous l'avez finalement retrouvé ? Je continuais sèchement m'unît de mon questionnement sans failles. Il y avait-il quelqu'un auprès de lui, plus loin ou quelque part ?

- Il était... au départ méconnaissable. Lâcha-y-il difficilement de ses lèvres gercées. Mais ses cheveux blonds clairs ne trompent personne. Ses yeux étaient gonflés, boursouflés et si sanglants... je n'ai jamais vu autant de sang de ma vie. Je crois que je n'ai pas eu le temps de prêter attention à tout ce qu'il y avait autour de nous... s'excusait-il involontairement. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment a-t-il pu réussir à survivre jusqu'à l'hôpital.

- Un miracle sûrement. Répondît simplement ma collègue les yeux perdus dans le vide.

- À moins que c'était fait exprès... si cela ce trouve, c'est se qu'il voulait, du suspens. S'interrompît le jeune homme à mes côtés. Dans tout les cas, j'ai retrouvé mon homme assis devant ma porte, les bras ballant au sol avec ses deux yeux crevés à vie et je ne sais toujours pas comment le lui expliquer quand il se réveillera...

- Je pense qu'il ne faudrait pas ce réjouir de rien. Néanmoins, sachez qu'il est tout de même encore en vie. Comparés à d'autres. J'expliquais-je sincèrement à notre interlocuteur. Bon, je vais vous laisser récupérer, merci infiniment d'avoir pu répondre à nos questions. Maintenant c'est à mon tour d'aller voir ma compagne dans le coma. »













« Compatissez ma douleur, elle est si semblable à la vôtre

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« Compatissez ma douleur, elle est si semblable à la vôtre. »

Sexy psycopath {Tk}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant