Chapitre 4

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Les proches de la victime ne nous ont pas tellement avancés. Mais cela restait tout de même intéressant. Nous connaissons avec exactitude ses déplacements jusqu'à 17 heures. Pourquoi son GPS n'émettait plus ? Pourquoi elle ? Pourquoi s'en prendre à une jeune étudiante ? Il nous faut des réponses sans ça la guerre pourrait être déclarée. Il risque d'y avoir un regroupement de bikers. Ce serait un très mauvais scénario mais qui reste plausible.

Après dix minutes de trajet, ma collègue se gare devant le centre médico-légale de San Francisco. Les lieutenants Eric et Aaron nous attendent devant. Nous nous rendons tous les quatre dans le bureau de la légiste. Le médecin légiste en charge de l'affaire est Leila Lombardi. Nous arrivons devant une très belle femme de 30 ans perché sur des talons haut. Elle nous salue et nous conduit jusqu'à son bureau. Elle nous demande d'attendre deux minutes le temps qu'elle se change. Elle va autopsier devant nous. Un assistant de laboratoire nous amène des gants et des masques pour que nous puissions nous changer. Nous rentrons dans la salle d'autopsie. Au centre de celle-ci se trouve le corps d'Ashley dans un sac mortuaire. Avec l'aide de son assistant, ils sortent la morte du sac pour la placer sur la table d'autopsie. Je m'éloigne un peu. La vue de ce corps me donne a nausée. Il faut être un monstre pour faire subir ça à quelqu'un. Je ne sais pas qu'elle est la cause de la mort mais ... le corps est défiguré. Je ne pourrais jamais m'habituer à ça. Je préfère mener l'enquête que assister aux autopsies. C'est certes une phase essentiel mais c'est aussi très dur. On doit être fort psychologiquement, on doit supporter cette vue.

Aller concentre toi, Aurora ! Il ne faut pas être malade. Si je vomis je vais encore me prendre des réflexions. Travailler à la criminelle et ne pas supporter la vue d'un cadavre ça craint.

« Tout va bien lieutenant ? » demande le lieutenant Eric.

- Oui, oui... ne vous en faite pas.

- Vous devriez vous approcher, de là vous ne voyiez rien. Incite le lieutenant Aaron.

- Sans façon.

- Vraiment ! Quel dommage ! se moque le lieutenant Eric.

- Les gars foutez lui la paix ! les réprimande notre supérieur.

- Mais... Commence le lieutenant Aaron.

Il n'ose pas continuer sa phrase et le lieutenant Eric n'ose pas renchérir. La capitaine leur lance un de ses regard noir à vous glacer le sang.   

- Qu'elles sont vos premières constatations ? Interroge la capitaine.

- La victime a été torturée. Le corps est recouvert de bleu, de coupure mais aussi de multiples fractures. Je n'avais encore jamais vu cela. La personne responsable de son meurtre c'est acharnée. Vivante, elle devait être très jolie. Elle était plutôt sportive malgré une vie plutôt sédentaire. Je ne connais pas encore les causes de la mort. Elle a été étranglée à de nombreuse reprise mais cela n'a pas engendré la mort.

 - Alors, qu'es ce qui a ... commence à demander le lieutenant Aaron.

- Je viens de vous le dire. Je n'ai pas encore la réponse. Il me faut faire des examens complémentaires mais aussi terminer l'autopsie. Je vous communiquerai mes conclusions.


- Très bien nous attendons ton rapport. Nous allons te laisser Leila. Répond la capitaine.

- Au faite Willow, tu viens toujours diner à la maison ce weekend ? Lui demande Leila.

- Bien sûr ! Je ne manquerais ça pour rien au monde.

Sur ces dernières paroles nous sortons de la pièce et enlevons nos protections. Il est temps de rentrer au poste et de continuer nos recherches. Il nous faut faire aussi un bilan avec le commandent. Mais avant cela il est l'heure de la pause déjeuner. Nos ventres n'enpeuvent plus. Nous fatiguons. Il faut nous recalquer. Pour ne pas perdre tropde temps, nous achetons e drive des plats italiens. Nous nous installons à nosbureaux respectifs et commençons à manger. Je n'écoute pas la conversation demes collègues. Je suis plongée dans mes pensées. Je repense à ma rencontre avecmon arrière-grand-père et mon grand-père. Je suis heureuse d'avoir enfin putmettre des visage sur des rôles. Je ne peux pas révéler mon identité. Je ne sais pas comment ilspourraient le prendre. Ils restes des hommes avec du caractère. Il faut que etrouve le moyen de me rapprocher de ma génitrice. Je veux savoir ce qu'il s'estréellement passé. Pourquoi est-ce qu'elle m'a abandonnée ? Il faut quetrouve le moyen de me rapprocher aussi d'Alan. Sur la photo il allait mal. Bienqu'il soit aussi doué que moi pour cacher sa souffrance. 

Je termine mon repas tranquillement. Je me lève et pars me chercher un café. Les machines à cafés se trouve dans une salle de repos à l'autre bout du couloir. En m'y rendant je passe devant le bureau du commandant Johns. A l'intérieur de celui-ci, se trouve un jeune homme. Il ne va pas bien. Il est recroquevillé sur lui. Je ne devrais pas entrer mais le commandant n'est pas là. Je rentre et m'assoie à côté de lui. Sentant ma présence, il se tourne vers moi. C'est à ce moment là que je vis qu'il s'agit d'Alan Davis, mon demi-frère.

« Vous êtes qui ? »

- Je suis le lieutenant Aurora Wilson, et toi ?

- Alan, Alan Davis.

- Tout va bien ?

- Pourquoi ? Sa vous intéresse ?

- Oui

- ...

- Ne me regard pas avec ses yeux là. Je m'inquiète vraiment.

- Je ne vous crois pas.

- Tu devrais. Tu sais on ne se connait pas mais nous nous ressemblons. Tout comme moi tu te sens différent des autres. Tu te sens mis à l'écart. Tu te sens seul. Pourtant tu m'a l'air bien entouré. Contrairement à moi.  

- Comment ça ?

- Lieutenant Wilson. Je peux savoir ce que vous faite dans mon bureau avec mon arrière-petit-fils ?

- Commandement ! Je ne vous avais pas entendu arriver.

- Et donc ?

- Nous ne faisons que discuter... lui répondis-je.

- Nono... murmure Alan

- Je vais vous laisser... A plu tard commandant. En me levant je confie ma carte professionnelle avec mon numéro à Alan. 

Gypsy Jokers:  AuroraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant