Il faisait jour et le soleil était à son zénith. Il brillait de milles feux et ses rayons éclairaient ma chambre.
Pourtant je n'arrivais pas à rayonner autant que cet astre, je n'y arrivais plus.
Aujourd'hui je n'avais plus mon sourire, ma joie et mon bonheur. Aujourd'hui j'étais triste...
"Ce sont ces sentiments qui te pourrissent la vie". C'est un mensonge, l'aimer n'est pas une souffrance et ne l'a jamais été ! Qu'importe ce que diront les autres je continuerais de l'aimer.
Je continuerais et ce jusqu'à ce que mon cœur s'arrête pour de bon.
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J'entendis du bruit, j'entendis quelqu'un toquer à la porte de ma chambre. Je ne voulais pas ouvrir, ça devait être Naruto ou maman. Mais non ce n'était pas eux.
-Sakura. M'appela-t-il de l'autre côté de la porte.
Je n'osait pas répondre, je n'osait pas lui dire d'entrer. De toute façon que se passera-t-il ? Il me répétera juste les même chose qu'hier... Ces même paroles qui sont la raison de mes pleurs aujourd'hui.
Il finit par entrer en refermant la porte derrière lui. Il tira ensuite les rideaux et la pièce s'assombrit me faisant penser à l'atmosphère de la nuit dernière. Les rayons de Soleil qui étaient la seule chose à rendre cette journée un tant soit peu belle ne parvenait pas à transpercer le tissu.
Sasuke vint ensuite se placer devant moi qui était assise dans un coin de de mon lit, les genoux remontés sur ma poitrine et entouré de mes bras.
-Que veux-tu ? Lui demandais-je, la voix tremblante.
-Naruto était inquiet car tu refuses de laisser qui que ce soit entrer. M'explique-t-il avant de s'asseoir à mes côtés.
-Étais-tu inquiet toi aussi ?
Je vis son visage se fermé, je savais pertinemment que ce genre de questions l'énervaient mais c'était plus fort que moi.
-As-tu déjà oublié de quoi nous avons parlé hier ?
Son regard glacé, sombre et dénué de lueur me faisait mal. Le pire était que ce regard m'était adressé. Je sentis de nouvelles larmes couler sur mes joues.
-Je ne peux pas oublier toute ces choses que tu m'as dite. "Tu ferais mieux d'arrêter de m'aimer, Sakura." Ne comprends-tu pas que ce ne sont pas des sentiments contrôlable ?
-Si tu essayais tu y arriverais.
-Sauf que je ne veux pas ! Je ne veux pas arrêter de t'aimer ! Lui criais-je en pleurant encore plus.
-Sakura. Dit-il en haussant la voix.
-Je ne veux pas... murmurais-je en enfouissant ma tête dans mes genoux.
-Comprends que c'est cet amour que tu ressens pour moi qui te fait souffrir. me dit-il. Que c'est cet amour qui est la cause de tes pleurs.
-C'est faux ! Arrête... de vouloir me faire croire ça..! Lui dis-je entre deux sanglots
-C'est la vérité et tu dois l'accepter.
-C'est à toi de comprendre que ce qui me fait pleurer aujourd'hui ce n'est pas mes sentiments mais c'est toi !
Il me regarda avec le même air froid que d'habitude, cet air que je détestais tant.
-Pourquoi refuses-tu que j'ai des sentiments pour toi ? Je lui demandai alors que ma voix diminuait petit à petit au cours de la phrase.
-Car ils te font souffrir.
-Laisse-moi t'aimer alors ! Si tu refuses de me voir pleurer, si tu refuses de me voir souffrir, si ça t'importe tant que ça ! Laisse-moi au moins t'aimer...
Je pris une pause, mes larmes coulaient encore et encore et ma respiration était saccadée. Le noir de la pièce ne rendait son regard que plus sombre.
-Si tu ne veux plus me voir dans un tel état, Sasuke. Laisse-moi te demander si tu vas bien, laisse-moi marcher à tes côtés, laisse-moi me faire un sang d'encre pour toi et laisse-moi te préparer à manger.
Je pris une nouvelle pause afin de reprendre mon souffle, je parlais tout en pleurant. Il me prit dans ses bras et je sentis une chaleur rassurante m'entourer...
-Même si tu ne me réponds pas, même si tu avances plus vite que moi, même si tu n'as rien et même si tu ne manges pas. Je t'en supplies... Laisse-moi t'aimer !
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Laisse-moi t'aimer !
FanfictionUne discussion profonde entre Sasuke Uchiha et Sakura Haruno... Une dispute où Sakura s'ouvrira à lui. ------- "Laisse-moi t'aimer" est un défi que je me suis donné. Je voulais écrire une histoire en moins d'une heure dans un thème triste et j'avais...