PROLOGUE

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P R O L O G U E

On meurt tous un jour, on ne sait juste pas quand.

Il y a ceux qui tirent, et ceux qui reçoivent.
Certains l'acceptent, c'est évident pour eux, comme ceux qui le réfutent, faisant en sorte d'avoir le pouvoir.

L'assassinat peut être un art, comme un massacre, chacun une vision particulière de la chose, on peut se faire traiter de monstres comme d'un héros.
Ceux qui ont souffert dans l'ombre, comme ceux qui ont souffert à la lumière du jour, à vu de tous.

Dans un endroit perdu au beau milieu d'une forêt, le bâtiment délabré laisse involontairement le vent traverser les vitres cassées.
La nuit plombe cet endroit sinistre, les insectes prolifèrent et les oiseaux nocturnes observent la scène interdite dans le silence.

L'obscurité est leurs meilleurs atouts.

Au beau milieu de la pièce, se trouve trois personnes avec chacune un rôle bien particulier.

La première est l'impulsif, la main tremblante égratignait de sang, il peine à garder le gouffre sourd de haine qui gronde en lui, elle lui souffle de le tuer, maintenant.

Vient le rôle du second, étant la force tranquille avec beaucoup plus de patience que le premier fait les yeux doux, faisant passer un message clair et net à travers ses pupilles pétillantes.
C'est non, pas touché à l'humain.

C'est là que la troisième intervient, faisant acte de silence pour ne pas énerver la bête sauvage en face de lui.
De toute façon ce n'est pas possible, sa bouche et écorcher, le sang coule à flots et la douleur est indescriptible tant ses lèvres sont gonflées.
S'il a une action à retenir depuis le début de cette entrevue, c'est bien celle de fermer sa bouche quand on a tort, la survit est plus longue.

- Je veux lui éclater la bouche, voir le sang s'éclabousser contre le bitume pour le crachat qu'il m'a fait sur le visage. Grogne l'homme impulsif.

Comme vous l'avez compris, l'ambiance n'est pas des plus festives, surtout pas avec les menaces lourdes de sens et le regard qui accompagne le tout comme un pack de bienvenue.

- Comment tu va faire s'il ne peut pas parler ? On n'a pas de pouvoir magique, je te rappelle.. Souffle l'homme tranquille.

Les deux agresseurs sont tous les deux l'un en face de l'autre, leurs culs posaient sur les sièges apportés plutôt, ils se regardent pendant que la victime, elle, gémit de douleur.

- Tu proposes quoi, monsieur je sais tout ? Grogne le cendrer plus qu'énerver.

Le boucler humidifie ses lèvres, laisse un petit sourire fendre son visage taché.

- On vient d'arriver, comme tu la constaté, frapper ne marche pas, donc c'est pas comme si on ne connaissait pas d'autres méthodes...

Les sous-entendues sont toujours frissonnantes, surtout quand les personnes qui dialoguent se comprennent.
L'impulsif ne cache pas son enthousiasme derrière le sourire sadique qui s'entend sur son visage bronzer.
La victime quant à elle ne s'avoue pas beaucoup avant, mais la suite va le briser.
En même temps, il n'avait pas qu'à foutre le nez dans ce qu'il ne lui concernait pas.
Quelle idée d'avoir fait ça, s'il n'avait pas été poussé à accomplir cette bêtise, il ne serait pas là avec les concernés de cette affaire.

Pourquoi avoir fouillé leur dossier secret défense qui était pourtant bien rangé au fond des placards, bien ensevelis pour ne pas être révélés.
Pas qu'ils ont honte de ce qu'ils ont fait, non, juste que c'est du passé, et qu'il voulait avoir la paix.

- Aller, faisons rappeler aux gens qui nous cherchent de nouveau ce que nous sommes. Soufflé le bouclé, déjà impatient de la suite.

Il se lève d'ailleurs, souriant puis détourne le regard pour finalement tourner le dos aux deux autres personnes, afin d'aller chercher ce qui excite ses pensées.

- Faisons taire ses inconvénients. Grogne le cendrer, saisissant la victime qui proclame son innocence.

Dans la vie, le passé doit généralement rester là où il est, surtout quand les actes écrits et faits sont monstrueux.
Ses deux assassins étaient en paix, il se pourrait que les affaires reprennent ?

On ne touche pas, au passé.





Bienvenu dans le monde d'école d'assassin.
Les anciens vont constater un changement, et oui, ce prologue n'y était pas.
Quand j'avais fini cette ff en premier lieu, je voulais en faire un, chose faite.
Bien, vous avez un avant-goût, maintenant me tuez pas.

Je suis en train de bosser dessus, je vous fais un truc propre à vous faire baver.
Étant donné qu'elle a déjà été lue et relue, elle sera postée en entier.

Ce prologue n'a rien à voir avec l'histoire en elle-même, ça ce passe APRÈS l'histoire

Nous sommes le 4 juillet, et je vous promets qu'elle va très très bientôt arriver.

𝕂𝕒𝕥𝕤𝕦𝕕𝕖𝕜𝕦 • É𝚌𝚘𝚕𝚎 𝚍'𝚊𝚜𝚜𝚊𝚜𝚜𝚒𝚗𝚜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant