Un Chauve à l'Elysée

Partie 1

Il était mardi en 2017 comme il y'en a beaucoup en 2017, Jean-Michel Blanquer attendait patiemment pour acheter ses pommes à la BCE, quand il fut frappé par un éclair foudroyant, il allait devenir le prochain président de la République; Emmanuel Macron.

Son regard était chaud comme l'inflation, ses dents étaient blanches comme l'argent, son odeur bon tel la République et il marchait d'un pas fermé tel le libéralisme. Un pas si fermé qu'il lui donnait au jeune Jean Michel Blanquer le désir de lui courir après en agitant la langue. Blanquer, n'arrivant pas à cacher les litres de sueur qui tombaient dans son costard Fila fraîchement loué.

Macron, remarquant l'excitation du jeune politicien,; lui fit un sourire qui donnerait de l'incontinence a n'importe quel jeune femme. Il lui adressa des mots d'une subtilité dérangeante "quel est votre titre de noblesse damoiseau ?", Macron était resplandissant, il était venu acheter des pommes à dos de cheval blanc, dévoué qu'il était pour l'avenir de la République, il était accompagné de Brigitte Macron, sur un autre cheval, celle ci grignottais ce qui semblait être du poulet, avec du Caviar.

Jean Michel Blanquer se leva, trébucha, puis tenta de se relever avant de re-trébucher sur du caviar. Il pensait que jamais il ne réussirait à se relever mais une main invisible lui agrippa le téton et l'aida à se mettre debout. Il se demanda quel brave inconnu l'avait aidé et il vue que son sauveur, illuminé tel Adam Smith l'aidé, le contact physique entre les 2 hommes avait été établi, et ceux cis sentaient la sueur de l'autre. Jean Michel Blanquer pouvait percevoir les muscles de cet homme puissant se contracter et son sang bourgeois couler. Il pouvait sentir le travail que le corps de Macron effectuait, et l'imposante charge de son cerveau, il pouvait également sentir quelque chose qui lui donnait du plaisir au plus profond de ses poumons, il sentait de l'amour de la part de Macron, ou bien était-ce de la cocaïne.

Il n'eut pas le temps d'en être sûr que les politiques étaient maintenant torse contre torse, crâne contre crâne, jambes contre jambes et qu'il pouvait maintenant en être sûr, le torse de Macron bougeait comme nul autre, les battements de son coeur étaient semblables à des coups de balles de tennis, il était définitivement excité par la personne, ou au bord de l'overdose. Jean Michel Blanquer pris les bras à son crâne et se décida à enfin répondre à la question posée par Emmanuel

"Monsieur, euh Emmanuel, enfin non je veux dire Monsieur"

Macron regarda le chauve d'un air attentionné et surpris

"Monsieur, je suis..."

Il pris une grande respiration, il savait ce qu'il dirait, il se présenterai comme l'homme blanc et hétérosexuel qu'il était, il dirait qu'il est ici pour acheter des pommes comme tout le monde

"Monsieur Emmanuel, je suis Jean Michel Blanquer et je suis... je suis... je ne sais pas"

Il fondit en larmes

Macron lui caressa le crâne.

"Vous n'avez pas à vous en vouloir, je sais qui vous êtes, vous êtes un homme, qui a traversé la rue pour acheter ses pommes, et surtout, vous serez mon Ministre de l'Education"

"Mais Macron, n'y connais rien en éducation" répondit Blanquer en pleurant dans les biceps du grand homme

"Je serais tel un père pour vous, vous n'aurez qu'à marcher dans mes traces de pas pour pouvoir avancer" répondit Macron, d'une voix toujours d'une confiance totale

A ce moment-là, Blanquer, pour la première fois, n'avait plus peur, il n'avait qu'une pensée, il se sentait bien dans les bras de cet être musclé, tous ses doutes étaient évaporés et il se sentait capable de tout.