Des ptits lemons...

Aloïs et Iriyo

Aloïs est demigirl, plutôt petite, ses cheveux sont courts et teints en gris clair pour s'accorder avec ses yeux. Iel s'habille généralement de manière masculine avec un jean, un t-shirt et un grand sweet noir, mais apprécie adopter un style femboy de temps en temps. Aloïs porte deux anneau sur le haut de l'oreille gauche et un au lobe droit. Iel est soumise à Iriyo depuis quelques mois et arbore donc en quasi permanence son collier de soumission, un chocker noir décoré de quelques anneaux et chaînes argentés.

Iriyo est un homme cisgenre mesurant presque deux mètres, il possède de longs cheveux noirs très doux alors que ses yeux sont d'un noisette intense. Il porte habituellement une chemise blanche aux manches retroussées et au dernier bouton défait, ainsi qu'un pantalon en cuir sombre. En bijoux, Iriyo n'a qu'une fine chaîne de métal noir autour du cou, qui rappelle sa chevelure et fait ressortir ses yeux. Il maîtrise aussi très bien le Shibari.

Le récit est du point de vue d'Aloïs :

Iriyo est vraiment cruel de m'avoir laissée deux semaines sans même avoir le droit de me carresser, mais il m'a promis de me surprendre une fois chez lui. Nous ne vivons pas ensemble, mais on s'arrange pour se voir au moins un week-end sur deux, et cette fois c'est à son domicile.
Je préfère quand c'est comme ça, au moins tout son matériel est sur place.

Lors de notre dernière séance, chez moi, Iriyo m'a ordonné de ne faire aucun bruit alors qu'il contrôlait un jouet en moi, mais je n'ai pas pu me retenir de gémir quand j'ai croisé son regard plein de désir alors qu'il baissait la fréquence des vibrations. Il a alors décidé que je ne prendrais pas de plaisir seule avant d'être chez lui...
En parlant de ça, je suis enfin devant la porte de sa maison. Je sonne et attends quelques secondes avant d'entendre ses pas dans l'escalier en bois grinçant qui relie l'étage au rez-de-chaussée, Iriyo se fait alors apparaître. Son visage  s'illumine et il se jette sur moi pour m'arracher à la terre et m'enlacer. Moi aussi il m'a manqué, je mets mes jambes autour de son bassin et le serre plus fort.
Ainsi accrochée, mon dom me transporte jusqu'au salon où nous discutons autour d'un verre de ce qui s'est passé durant la période sans se voir. Il aborde alors avec un regard en coin la question de mon abstinence. Je me mets à genoux à ses pieds, la tête posée sur ses cuisses, et annonce avoir du mal à tenir.
Sans prévenir, il attrape l'anneau central de mon collier, se lève, et se dirige vers l'escalier. Je me dépêche de le suivre en titubant, il marque un pause pour me laisser le temps d'enlever mes chaussures puis m'entraîne à l'étage.
Il a cette attitude que j'adore et déteste à la fois : agir sans rien dire et m'emporter dans son monde, exécuter ses scénarios. Dans ces moments là je me sens vulnérable, mais protégée, je sais qu'il saura prendre soin de moi...
À l'étage il y a un couloir à quatre portes derrière lesquelles se trouvent, à gauche : sa chambre, la salle de bain et une petite réserve où se trouve toutes sortes d'objets utiles au BDSM ou plus généralement à une pratique sexuelle.
Aujourd'hui Iriyo m'emmène directement vers la porte de droite. Derrière cet innocent panneau de bois se cache une grande pièce bien moins innocente, en témoigne son mobilier : le sol est en grande partie recouvert d'un épais tapis surmonté d'une couverture sur lesquels il est très agréable de s'asseoir ou s'allonger. Sur le mur à ma gauche se trouve l'habituel grand miroir, à droite un grand coffre qu'Iriyo est le seul à pouvoir ouvrir. La règle est que tout ce qu'il a besoin d'utiliser doit tenir dedans, même si, vu la taille du coffre, je doute qu'il dépasse cette limite un jour. En face de moi se trouve un fauteuil où mon maître aime s'asseoir pour m'observer ou me punir, j'avoue avoir déjà reçu un bon nombre de fessées à cet endroit. Le dernier élément notable de la pièce est une poulie stylisée accrochée à la poutre centrale du plafond. Elle est très élégante, neuve, et je me doute qu'il a l'intention de s'en servir dans les plus brefs délais car une longue corde rouge y est déjà passée.