OUAAAAIS FLO C'EST DÉCIDÉ À CE BOUGER LE CUL! La j'ai 4 chapitres écrit sur papier, plus qu'à les corriger et les taper 😍🤟 ———————————————————————
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Alors que je franchissais discrètement le seuil de ma maison, je tombai sur ma mère assise par terre, se tenant le crâne l'air étourdi. Je compris qu'il lui était arrivé quelque chose et malgré notre relation basé sur le mépris et le favoritisme, cette personne restais la personne qui m'a mis au monde et je ne pouvais pas juste l'ignorer comme elle le fait.
Je m'approchai donc en vitesse, lui demandant si tout allais bien d'un ton inquiet en me mettant à sa hauteur. Elle leva des yeux brumeux vers moi avant de poser sa main sur ma joue.
Une chaleur agréable s'emparât de tout mon corps tandis qu'un frisson traversa mon échine.
"Est-ce donc ça l'amour maternel ?"
Puis son regard changea, réalisant que sa fille se tenait devant elle et non son fils. Le sentiment si fort que je venais d'éprouver disparu aussi vite qu'il était arrivé, refroidi par les paroles sèches et blessante de ma mère.
Mère- pourquoi est-ce que j'aurais besoin de toi petite peste. Lâcha-t-elle en me regardant droit dans les yeux, signe qu'elle pensais chaque syllabes qu'elle prononçait.
La caresse qu'elle me donnait se transforma en une gifle si puissante que je basculai sur le côté.
Je me relevais, et dans un tout dernier espoir, lui tandis la main pour l'aider à se relever. Elle pris de geste comme une indignation et ne tarda à pas se mettre sur ses pieds avant d'attraper un livre qui traînais à côté d'elle et me le lancer dessus. Je n'eu pas le temps de l'éviter et me le pris au niveau de mon œil droit.
Mère- ne t'avise plus JAMAIS de me toucher.
Elle avait toute la haine du monde des ses yeux. Je sentais son regard me brûler pendant que je fixais le sol, n'osant pas ouvrir la bouche pour décrocher un mot.
Je ne pouvais plus voir son visage mais je savais pertinemment que l'expression de son visage était pleine de dégoût.
Elle se dirigea d'un air furieux vers sa chambre, me laissant seule, dans le salon. Je restais quelques minutes simplement plantée là, le regard dans le vide et l'esprit totalement embrouillé, revoyant cette scène en boucle, laissant couler les goutes du liquide chaud s'écraser sur le parquet. Le coin de l'ouvrage avais légèrement ouvert mon arcade sourcilière et avais fais gonfler mon œil, qui ne tarderait pas à prendre une teinte violacée.
Après ces longues minutes qui avaient parues des heures, je décidai de moi aussi rejoindre ma chambre. Sans m'en rendre compte, mes jambes me dirigèrent vers une toute autre pièce.
J'appuyais doucement sur la poignée et ouvre la porte timidement. Mon frère leva les yeux vers moi avec un air surpris et m'accueilli avec le sourire. Mais son expression chaleureuse se ternit aussi vite qu'elle était apparue quand il aperçu le liquide visqueux qui coulais sur ma tempe.
"Mui ?.."
Je ne répondis pas à son appel, me contentant de l'observer avec un visage calme et insensible. Après quelques secondes, mes yeux se brouillèrent de larmes qui commencèrent à dégouliner sur mes joues, se mêlant au sang qui coulais maintenant abondamment.
Il réagit au quart de tour et se leva de son lit pour me prendre dans ses bras, son visage dévasté par la tristesse et l'impuissance face à ces incidents. Il ne demanda pas ce qu'il c'était passé, il le savait.
Il me pris simplement dans ses bras et écouta mes pleurs en me caressant la tête.
Je ne me souviens pas du moment ou je me suis endormi, ni ce que j'ai fais a part pleurer. Mais j'étais là, seule, dans la chambre de mon frère. En tout cas, mon œil était soigné, la blessure parfaitement nettoyée et était recouverte par un patch.
Il arriva quelques secondes après avec un plateau comportant ce qui serait mon petit déjeuner. Il le posa au bord du lit et vint m'embrasser le front.
Koko était le seul membre de ma famille qui me donne de l'attention et de l'amour. En fait, il est entre autre ma seule famille.
Les autres me déteste. Je ne suis pas assez belle, pas assez intelligente, assez gentille, assez... je ne suis pas assez. Je le suis tellement que je suis de trop.
Je me suis élevée toute seule, mon frère comme seule figure familiale. Ça me suffisait. Tant qu'il sera là tout ira bien.
