Chapitre 4

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Mathias

Les couloirs sont sombre, les pièces sont sombre, les habitants de cette maison sont sombre. Rien de ce qui m'entoure n'est lumineux, rien ne l'as jamais été. Je regarde cette chambre, celle qui m'as servis de cachette, de salle d'entrainement et de prison pendant des années. En la regardant bien, on se rend compte tout de suite que elle ne ressemble en rien à une chambre d'enfant. Les murs sont gris, des armes sont accroché sur tout un mur, le lit est miteux et taché de sang, il ni y a aucun poster ou cadre photo de mes prétendu amis. Petit je pensais que toute les familles étaient comme ça, un père violent, une mère aussi présente qu'un fantôme et des dizaines d'inconnu qui semble attendre le moment où tu seras distrait pour te tuer et prendre ta place. J'ai toujours cru que tout cela était normale jusqu'au jours où je l'ai rencontré. Mon père parlait souvent du gang ennemi et disais qu'il voulait lui trouver un point faible. Alors l'enfant que j'étais c'est mis à suivre l'ennemi juré de son père afin de trouver son point faible et c'est là que je vus pour la première fois ce qui m'avais toujours semblé inimaginable. La fille du chef de gang en train de sourire, elle n'était qu'une enfant et pourtant elle semblait être si heureuse. Jours après jours je venais observer cette petite fille, elle et moi étions  pareil pourtant elle avait tous que je n'avais pas. Elle riait au éclats tout le temps, elle était aimé par tout le monde et son père semblait pouvoir décrocher la lune pour son sourire. Alors pourquoi le miens semblait ne vouloir que voir mon sang coulé ? À ce moment je l'ai haï, haï de tout mon être, elle avait tout ce que je n'aurais jamais. Après avoir vu son si grand bonheur je n'eut qu'une envie : le détruire. C'est alors que je suis devenue la machine de guerre qu'on voulais que je sois. J'ai tout fais comme ils le voulaient, je voulais absolument voir disparaitre ce sourire pleins de joie. Puis l'accident des parents de Hugo arriva, je voulais lui proposer de rejoindre le gang pour qu'il est des gens sur qui compter et surtout que l'ont soit plus lié que jamais. Seulement quand il me répondit qu'il avait déjà rejoint les Cœurs quelques chose en moi se brisa. Le sentiment de trahison s'installa et ma colère pris le dessus. Je ne pouvais pas accepter qu'il est décidé de me laisser pour cette famille de moins que rien !  Seulement au fur et à mesure que ma relation avec Hugo ce brisais, je perdais peu à peu Billy. Puis l'accident arriva, Billy était mort par leur faute. Elle et sa famille n'avait il pas honte ? Comment pouvait il me prendre tous que j'avais sans aucun remords ? Le jour de funérailles de Billy, Hugo et le chef des cœurs était là. Pourquoi Hugo avait il osé ramener la cause de la mort de notre meilleur ami ? Mon cœur se remplis d'une profonde haine envers cette famille et tout ceux qui les soutenaient. Ils m'avaient tout pris alors je devais tout leur prendre. C'est à quinze ans que je put me venger, je tua le chef des Cœurs. Je venais d'obtenir ce que je voulais, j'était persuadé que son sourire idiot allait disparaitre de son foutu visage. Mais au lieu de me sentir mieux, je me sentis vide. Au fil des jours, des mois, ce sentiment ne voulu pas disparaître, j'avais atteins mon objectif pourtant je ne me senti pas soulagé comme j'aurais voulu l'être. Un jour où je airais dans un parc je la vu. Elle avait toujours son sourire au lèvres, elle venait de perdre son père et pourtant elle continuait à sourire. comment fessait elle ? Elle devrait souffrir le martyr pourtant ! Je me senti tellement frustré que je n'eut qu'une envie : partir. Seulement il fessait très froids ce jours là et en me levant je glissa et tomba par terre en me cognant la tête assez fort pour resté inconscient quelque seconde. Quand je repris mes esprits elle était au dessus de moi, elle cherchait à savoir si j'allais bien. Comment fessait elle pour être si gentille après ce que je lui avais fait enduré ? C'est à ce moment que je la regarda pour de vrai, elle était belle. Ses cheveux brun lui tombait sur le visage, ses yeux vert semblait être remplis de bienveillance. Je ne connais même pas son nom. Pourquoi est-ce que je lui ai fait ça ? Pourquoi je ne peux m'empêcher de détruire tous que je touche ? En me relavant je me mis à pleurer, je ne voulais pas lui faire de mal. En fait ce que je voulais c'est d'être moi aussi éclairé par ce jolie sourire, je voulais qu'elle m'illumine de sa lumière. J'étais tout simplement amoureux d'elle.

L'As de cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant