Regulus Black, le petit roi Tome 1.5

1- Départ amère

Sirius est partit.

Je suis comme un abruti debout sur le pallier, fixant l'horizon ne sachant quoi faire de mes bras.

Je suis ridicule. Sirius lui était enchanté à l'idée de partir, à l'idée de laisser mère et le reste derrière lui. Moi, il me manque déjà.

Contrairement à lui je ne suis pas aussi débrouillard, j'angoisse déjà l'idée de rester seul au manoir sans lui durant une année. Pourtant, pourquoi devrai-je avoir peur me diriez-vous ? Pourquoi m'inquiéter puisque je suis le favori des parents ? Celui qui les rendra fière !

Et bien tout simplement parce que je dois rattraper toutes les erreurs que mon frère a fait. Je dois faire encore et toujours mieux que lui, on va m'accabler de consignes et de règles. J'angoisse car malgré que je sois le préféré, je ne suis pas parfait, pourtant c'est ce que j'aimerai être : excellent.

Égocentrique ? Trop ambitieux ? Pour un enfant de mon âge sûrement, mais moi je sais pertinemment que je suis bien plus que cela. Je suis digne d'être considéré comme une grande personne, c'est ce qu'on m'oblige à être et je n'ai pas le choix.

Sirius lui, pense qu'on peut toujours avoir le choix. Aussi loin que je m'en souvient, il n'a jamais fais quelques chose dont il n'a pas envie. Il choisit toujours ce qu'il veut et il ne le fait jamais par obligation ou contrainte.
Puéril.

Je dois faire mieux. Je dois les rendre fière. Même si je vais sûrement mal finir avec toutes ces choses.

Mais il le faut. Il le faut car je suis pur, je crois en cette idéologie mieux que personne. C'est du bon sens.

N'est-ce pas là notre devise ? «  Toujours pur » ? Il faut respecter ce pourquoi mes ancêtres se sont battu. Je ne tiens pas à faire tâche sur la tapisserie.

Dans ma tête c'est le chaos, un puit sans fond de questionnement et c'est toujours les mêmes qui reviennent. Ça ne se voit pas de l'extérieur, car je suis caché dans ma coquille.

Mais s'il y'a bien une chose donc je suis certain.
C'est qui je suis et ce que je vais être.

Sirius semble doutait de lui, il est incertain. Mais peut importe, ce soir il sera repartit à Serpentard et toutes ces crises orageuses à la maison seront finis.

Comme je peux être naïf.