Chapitre 2

20 1 0
                                    

Les réveils sont souvent compliqués mais ils le sont encore plus un 2 janvier à 6 heures du matin. En temps normal, je me réveille 30 minutes plus tard sauf qu'aujourd'hui, il y a urgence et je me dois d'arriver à l'heure. Je m'extirpe donc tant bien que mal de mon lit pour aller déjeuner. Je mets de l'eau à chauffer et prépare ma tasse de thé, je prend un fruit et un bout de pain avec un peu de confiture. Quand mon petit-déjeuner est prêt l'eau à généralement finit de chauffer et je peux m'attabler. Pendant mon petit-déjeuner je prends un peu de temps pour aller sur les réseaux sociaux comme Instagram ou Facebook. Une fois le petit déjeuner fini, je pars pour la douche avec un peu de musique, ce matin c'est another love  de Tom Odell. Une fois ma douche finit, je m'enrobe dans ma serviette et me dirige vers mon placard pour m'habiller. Après un long temps d'hésitation entre un jean et un chemisier ou un tailleur j'opte pour le jean pour être plus à l'aise. Il ne me reste plus qu'à me maquiller avant de quitter mon appartement.

Mon maquillage fini, je mets mes chaussures, enfile mon  manteau, prends mon sac, ferme ma porte et appelle l'ascenseur. Je monte dedans et doit supporter le jazz qui est diffusé par des petites enceintes qui grésillent. Une fois arrivée en bas, les portes s'ouvrent et je peux enfin fuir ce jazz qui m'est insupportable. Je me dirige vers la sortie et me rend compte que le froid est mordant. Je me rend à l'arrêt de bus le plus proche et il ne me reste plus qu'à attendre que celui-ci arrive. Bien entendu, il a toujours un peu de retard. Une fois arrivé, je monte dedans, m'assois près d'une fenêtre et m'autorise à rêver un peu le temps du trajet. A côté de moi, une dame se trémousse sur sa musique en me donnant quelques coups de coude. Je prie pour qu'elle arrête de bouger car elle ne sent pas très bon et en se trémoussant, elle m'envoie des effluves de son odeur nauséabonde. Heureusement pour moi elle descend seulement 2 arrêts plus loin. Quand à moi, je descendis à mon arrêt de bus habituel et me dirigeais vers mon bureau.

Une fois devant les grandes portes je vis monsieur Gascot avec des cernes sous les yeux témoignant de son anxiété vis à vis de cette rentrée mouvementée.

-Bonjour monsieur Gascot.

-Ah bonjour madame Dubois, je ne vous avais pas vu, je ne vous cache pas que je suis assez embêté de vous demander de venir si tôt et je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir nous sortir de ce pétrin.

-Ne vous inquiétez pas, nous allons rapidement retrouver des salariés et nous allons nous en sortir comme à chaque fois !

-Vous avez raison, merci beaucoup... Qu'attendons-nous pour entrer? 

Je poussais les portes pour entrer dans un énorme hall tapissé de fresques colorées. Monsieur Gascot sur mes talons. Je me dirige vers l'ascenseur et attends patiemment son arrivée. Je demande à aller à l'étage 8. Là-bas nous avons une superbe vue sur toute la ville.

-Les enfants vont bien? dis-je pour entamer la conversation.

-Oui, ils étaient ravis d'avoir eu tant de cadeaux.

-Et votre femme, elle n'est pas trop fatiguée après toutes ces fêtes.

-Si, elle est irritée et insupportable, plus capricieuse que les enfants !

Cette remarque me fait rire et voyant mon amusement monsieur Gascot reprend :

-Et vous, vous avez trouvé l'amour?

L'ascenseur s'ouvre sur notre étage et nous en sortons tout en continuant notre conversation :

-Non, toujours pas...

-C'est dommage, une jolie fille comme vous...

Je rougis à cette remarque. Depuis un petit moment monsieur Gascot et moi nous entendons très bien. Nous entrons dans notre bureau et attendons patiemment notre collègue qui devrait arriver d'une minute à l'autre. Monsieur Gascot préparais ses affaires tandis que je me réappropriais mon bureau. Je sentais ses yeux braqués sur moi et ça me déstabilisait.Je sentais quelque chose de nouveau naître en lui. Il est plus curieux que d'habitude et, parle en mal de sa femme pour la première fois. Je n'ai pas plus le temps d'analyser la situation car Amandine arrive.

Une nouvelle annéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant