Chapitre 16

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Attention, ce chapitre est un peu violent (scène de violence mais pas décrite totalement), si vous avez moins de 13 ans, que vous êtes sensible à la violence ou que vous avez des antécédents, arrêter de lire au moment où ils entrent dans la maison et reprenez à la phrase en gras. Après cette phrase en gras le fait qu'il y a du sang sera citer mais sans plus. Bonne lecture !

J'étais devant la porte de la maison, Arthur cherchait ses clés dans ses poches.

"Et si je partais ?" pensais-je.

-Ne pense même pas à partir, tu sais très bien que ce serait un plaisir éphémère pour un regret éternel quand tes parents te retrouveront. Dit Arthur.

-C'est vrai que passer le restant de mes jours à tes côtés, c'est vraiment un plaisir éternel...De toute façon tu finiras bien par me tuer. Dis-je en haussant le ton.

-N'hausse pas le ton avec moi Camille ! Dit-il en se retournant. Et puis tu sais très bien que je ne te tuerais pas.

-Oh c'est nouveau ça ?

-J'ai dis que je te tuerai si Scarlett ou ta copine la guichère parle. La guichère ne parlera pas et Scarlett encore mois, elle est amoureuse de toi, elle ferait tout pour que tu restes en vie donc elle n'ira pas voir les flics...Enfin ! On sait jamais, mais j'espère pour toi qu'elle ne le fera pas. Dit-il en rigolant. Bon allez rentre, finissons-en je suis fatigué ce soir.

Je rentra alors dans la maison, il claqua la porte derrière moi.

Je déglutissa, j'étais foutue et je le savais.

Il tira sur mes cheveux, me laissant échapper un cri de douleur.

-Mon ange, tu sais que je déteste ça, mais bon, tu ne me laisses pas trop le choix. Dit-il en chuchotant à mon oreille.

Et ce fut les derniers mots que mon cerveau puisse assimiler, il se met directement en mode off, trop habituer à ces situations plus que fréquente.

J'avais l'impression de n'être presque plus là, mais juste assez pour ressentir mon corps hurler de douleur.

Mes côtes me faisaient encore plus mal.

Mes genoux claquèrent sur le sol froid de notre maison encore plus froide.

Mes lèvres fut beaucoup moins solide, comme si chaque vaisseaux sanguins de mon lèvres fut exploser.

Mon nez me provoqua une décharge avant qu'un liquide chaud en coula.

Mais d'un coup, je sentis mon corps se relever.

Avant que ma tête se fraquassa sur le sol.

Et c'est la dernière chose que je sentis, mes yeux se fermèrent, et je m'endorma.

Point de vue d'Arthur :

La tête de Camille alla s'exploser sur le sol, du sang commença à couler de sa tête.

Je me recula, tapa contre le meuble de l'entrée.

Je pris quelques secondes pour prendre conscience de la situation. Je fonça alors sur le corps de Camille, pris son visage entre ses mains.

-Camille ! Putain Camille réveille toi !

Je recula alors, pris ma tête entre mes mains.

-Putain qu'est-ce que j'ai fais, bordel de merde...

Je sorta alors mon téléphone de ma poche.

Je l'appela directement.

-Arthur, qu'est-ce que tu veux ? Il est tard.

-Sandrine c'est la merde, putain je suis désolée j'ai merder...

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Je...c'est Camille.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Elle est partie ? Répondit-elle énervée.

-Non non elle est là.

-Tout va bien alors ! C'est quoi le problème ?

-Je suis désolée...j'y suis allée trop fort...elle est par terre... Dis-je en sentant les larmes me monter.

-Tu as tuer ma fille Arthur ?

-Non non ! Enfin... Putain j'en sais rien Sandrine !

-Idiot regarde si elle respire !

Je me précipita sur son corps, pris son pou, ma main était recouverte de son sang.

-Elle...elle respire, mais pas beaucoup. Putain Sandrine ma main est pleine de sang !

-Calme toi, ce n'est pas grave, finis le travail et pars. Je m'occupe de tout.

-Mais ça va pas ? Dis-je en hurlant. Je vais pas tuer ta fille ! Je suis pas un assassin !

-T'es sérieux Arthur ? Enfin, réfléchis deux petite secondes, tu as presque tuer ma fille, ça fait 1 ans et demi que tu la tabasses dès que l'envie te prends et tu essaies de te faire passer pour un saint ? Tu es bien pire que moi Arthur. Dit-elle en rigolant.

-Je ne suis pas pire que toi ! C'est pas moi qui a défoncer ma fille lorsque j'ai su qu'elle était lesbienne ! C'est pas moi qui l'a enfermer dans une cave dans le noir ! C'est pas moi qui l'a marquer au fer rouge ! C'est pas moi qui l'a retrouver bien après, qui l'a kidnapper et tabasser pendant des mois avant de la confier à un inconnu pour qu'il s'occupe de faire le sale boulot ! C'est pas moi ! Dis-je en mélangeant tristesse et colère.

-Espèce d'idiot, tu es amoureux d'elle n'est-ce pas ?

-Je...non ! Bien-sûr que non !

-Bien-sûr que si ! Tu es tombé amoureux d'elle, mais tu es tellement un connard de la même espèce de la mienne que tu as préféré appeler une des seules personnes qui veut la voir morte qu'une ambulance. Dit Sandrine en rigolant.

Je ne savais pas quoi dire, oui j'étais tomber amoureux de Camille, et oui je n'avais pas appeler une ambulance pour venir la soigner. Mais ça ne changeait rien, j'étais incapable de la tuer.

-Bon fait moi plaisir, casse toi de la maison, laisse la là. Elle finira bien par mourir, met la maison en bordel que je fasse passer ça pour un cambriolage qui a mal tourner.

-Je...d'accord.

C'est là que je raccrocha.

Je mis la maison en bordel, cassa un carreau pour faire penser à une entrée par effraction.

Je lança un dernier regard à Camille, les yeux pleins de larmes, le coeur lourd alors que tout était en partie de ma faute...

Et je claqua la porte, monta dans ma voiture. Laissant Camille baigner dans son sang, dans l'entrée où je l'avais tant de fois tabasser par colère qu'elle soit amoureuse de quelqu'un d'autre et non par colère qu'elle soit lesbienne.

"Putain de sentiment de merde" pensais-je.

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