le grand retour

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"Ne pense pas au jour même, mais au lendemain, tu verras cela ira mieux" me disait ma mère. Depuis sa mort, cette phrase hante mon esprit, je me la répète chaque jour cela me permet de tenir de rester accroché à la vie. A la mort de ma mère une opportunité c'est presentée a moi, fuir pour lui echapper. Aujourd'hui rien qu'en pensant à lui, j'ai la nausée plus jamais je ne retournais dans cette maison avec lui.

Depuis quelques mois, je dois me débrouiller seule je n'ai plus de maison plus rien et j'ai peu d'argent.

J'ai seulement 17 ans donc trouver un travail convenable m'est impossible.

Mais, meme si c'est illégal j'ai reussis a me faire embaucher en tant que serveuse dans un bars tres frequenté par les gang. Pour dormir, je me débrouille comme je peux, en semaine je dors au lycée et le week-end au bar.

***
Aujourd'hui, nous sommes en semaine, pour éviter de me faire repérer, je me réveille bien avant l'ouverture du lycée pour partir me doucher dans les vestiaires. Je me prépare, peigne mes longs cheveux noirs en une queue-de-cheval haute que je couvre avec la capuche de mon Sweat, je me maquille très peu. Je ne fais pas très attention à mon image, je suis très simple et très discrète. Contrairement aux garces de mon lycée où comme on les appelles les plastiques, car elles sont trop superficielles et passent leur journée à rabaisser les autres.
Dans ce lycée, je ne suis pas vraiment considéré comme populaire au contraire les gens cherchent à m'éviter sauf les plastiques qui passent leur temps à m'insulter.
Après ces insultes ou coups bas, ne me fonds rien, j'essaye de ne pas y faire attention, c'est pour ça que je passe mes journées avec des écouteurs, j'essaye d'être discrète et de me contrôler parce que j'ai souvent une folle envie de leur refaire le portrait.

***
La sonnerie du lycée et du début des cours retenti, tous les élèves vont dans leur classe moi, j'y suis déjà avec ma tête dans mes bras et ma musique. Je regarde par la fenêtre tout ces gens qui courts avec le sourire comme s'ils étaient contents d'aller en cours. Sérieusement, comment peut-on aimer ça ?

- Amber...AMBER !!!

Pourquoi elle crie, je relève ma tête et je vois tous les regards sur moi, mais surtout celui de ma professeure .
Ah, elle devait m'appeler je n'ai tellement pas l'habitude que quelqu'un m'appelle par mon nom, j'entends toujours "comment ça va la demeuré, là sans abri."

- oui, je suis là. Dis-je sur un ton sec

Le cours reprend, je reçois des bouts de papier, mais  je n'y prête pas attention, qu'ils continuent leur enfantillage bientôt, je quitterai ce lycée, je partirai loin d'ici très loin.

Mais avant ça,  je dois récupérer une chose très précieuse, le collier que ma mère m'a donné, c'est la seule chose qu'il me reste d'elle et c'est mon père qui là, cette pourriture me l'a arraché avant que je ne parte. J'irai le récupérer un soir où il ne sera pas là, mais avant faut que je me fasse discrète pour qu'il pense que je suis partie loin ou que je sois morte. Mais je pense que cela ne va pas être si facile de me faire oublier. J'ai l'impression que ses petits soldats me suivent tous les jours, mais je n'y prête pas attention.

                                     ***

Le moment du repas je déteste ça, mais heureusement mon ami Dorota qui travaille comme cuisinière me donne de la nourriture. Je mange dans la cuisine avec elle, elle ne sait rien de moi et c'est mieux comme ça, mais elle au moins elle est gentille et n'écoute pas les rumeurs, c'est un peu comme une mère. Après le repas les cours continue, je me dirige vers mon cours de maths quand Julia une grande blonde qui semble tout droit sortie de boite et  qui fait partie des plastiques me fait un croche-patte avant de m'insulter.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 22 ⏰

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