Spy x Family~{Damian x Anya}

Retrouvailles (2)

Suite directe de :
"Remise des diplômes (1)"
Faite suite à votre demande 😊.

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Contexte : Anya fait sa rentrée dans sa nouvelle université. Elle a déménagé dans une autre ville, un peu loin de ses parents, est restée en contact avec Becky et même Damian !

Couple : Damian x Anya

Age : 18 ans.
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-Mlle Forger ! 60 secondes de retard pour votre premier cours ! C'est inadmissible, gronda son nouveau professeur.

Anya était à présent à l'université, mais malgré tout, elle ne changera jamais. Elle était une fois de plus arrivé en retard pour sa rentrée. Rituel inchangeable, décidèment.

En rougissant, elle s'excusa avant de s'assoir dans la première table vide qu'elle trouva. Elle était avoisiné avec une jeune brune au sourire chalereux.

-Fait pas attention à lui, il est vraiment vieux-jeu ! Lui chuchota-t-elle en parlant de leur prof.

-Tu le connaissais ? Demanda curieusement Anya.

Sa voisine soupira, exaspérée, et lui lança.

-Tu sais, pas besoin de le connaitre pour savoir qu'il n'est pas super drôle.

La rosé sourit, heureuse d'avoir trouvé une camarade aussi complice et géniale. Elle sentait que son année allait être riche à ses côtés. Au début, elle avait peur de ne pas pouvoir s'adapter avec de nouvaux visages, elle qui a passé les onzes dernières années avec les mêmes camarades de classe. Voilà l'aventage à Eden.

Et puis, la seule personne à l'avoir accepté et aimé était Becky, qui a voyagé à l'autre bout du monde pour continuer ses études. Mais elles se sont promis de rester en contact. De plus, la noiraude avait promis à sa copine qu'elle reviendrait chaque vacance.

Du côté de Damian, ils ne se sont plus revu depuis cette remise des bulletins, ce qui la rendait un peu triste. Mais malgré tout, ils ne manquaient jamais une occasion pour s'envoyer des SMS de temps à autre, histoire de ne pas oublier qu'ils se détéstent. Anya ne savait pas vraiment ce que le jeune homme comptait faire dans son future, mais l'envie de le voir le rongeait depuis un moment. Malheureusement, elle avait trop de fierté pour le dire.

-Ah, j'ai mal aux fesses ! Se lamenta Ingie, la brune de tout à l'heure.

Anya soupira, trop fatiguée. Ils avaient pû faire la connaissance d'une bonne partie de leurs professeurs de l'année, et tout ce que les deux jeunes filles ont retenus, c'est qu'ils étaient tous aussi ennuyant les uns que les autres.

-Tu sais quelle est la meilleure façon de profiter de sa liberté, sans ses parents ? S'entousiasma Ingie.

-Heu... aller en boite ? Tenta Anya, pas très convaincue de l'idée.

-Non ! Gloussa la brune. Aller manger la glace à 6 boules que je convoitais tant depuis toute petite !

La rosé sourit face au comportement enfantain de sa nouvelle amie. Elle même voulait y goûter, à cette fameuse glace à 6 boules. Heureusement pour eux, à l'interieur de l'université se trouve un distributeur de glaces que Anya voulait essayer.

Les filles en profitèrent donc pour faire un tour de leur nouvelle école. Les batiments étaient énormes. Elles recontrèrent aussi des élèves de génie civile, de génie mécanique, de chimie, et même de droits ! C'était on ne peut plus exitant pour notre petite grande Anya qui découvrait un autre monde.

Elles n'étaient plus deux maintenant : plusieurs nouvelles décidérent de se joindre à elles. Elles étaient devenus un groupe de 6 ou 7 filles.
Au début, la rosé était comblée. Quoi de mieux pour elle que de se trouver de nouvelles copines et d'étandre son cercle d'amis, avant constitué que de Bond, son chien qu'elle avait emmené avec elle dans cette nouvelle ville, et Becky qui lui manquait déjà.

Mais au final, elle fut étouffée par les pensées de ses nouvelles camarades, décida de s'éclipser discrètement.

-Ah, je... je vais aux toilettes, mentit-elle.

Elle s'en alla rapidement en soufflant de soulagement. Anya longea les couloirs à la recherche d'un endroit un peu plus calme. C'était en dessous d'un arbre un peu éloigné qu'elle trouva refuge. Elle s'alongea complètement sur l'herbe frais, vidée mais heureuse de sa première journée.

Elle regardait tranquillement le ciel lorsque son téléphone sonna. Son coeur allait sortir de sa poitrine : elle pensait l'avoir mis en silencieux. Elle ne changera vraiment jamais.
Mais elle se calma rapidement et sourit en voyant le nom de celle qui l'appelait.

"Allô ?!"

-Coucou ! Alors, ta première journée ? Demanda la rosé.

"C'était cool ! Mais j'aurais aimé que tu sois là, bien sûr. Je t'avais dit que je prendrais toute tes charges !"

En effet, la famille Blackbell, qui connaissait bien les Forger, leur avait proposé de prendre en charge les dépenses d'Anya si celle-ci acceptait de suivre Becky en Europe. Mais ils refusèrent cathégoriquement. Anya savait que son père voulait qu'elle intègre cette université, et elle aussi a été tenté.

-Ça va, ce n'est rien. En plus, je m'y plait bien ici, alors ne te fais pas de soucis. Je me suis même fais une nouvelle amie. Mais elle n'est pas aussi géniale que toi !

"Tu me rassures ! Je ne voudrais pas que tu me remplace !"

Anya sourit en imaginant sa meilleure amie bouder à l'autre bout de la ligne. Elle lui manquait vraiment beaucoups.

-C'est encore loin, les vacances ? Demanda-t-elle, connaissant déjà la réponse.

"Ce n'est que le début, ma chère."

Elles continuèrent ainsi, sous les rires et les "tu-vas-me-manquer". Finalement, au bout de plusieurs vingtaines de minutes, elles se dirent au revoir.

Anya resta encore longtemps allongé sur l'herbe, seule, dans un petit nuage rose. Elle fut sortit de ses pensées par une personne qui s'était assise près d'elle.

-Alors, la courte-sur-patte, on s'ennuie sans sa copine ?

Le coeur d'Anya tombourinait encore plus fort que lorsque des pop-corns explosent. Elle se redressa, de l'herbe plein les cheveux, et écarquilla les yeux en voyant la dernière personne à qui elle pensait. Enfin, pas qu'il ne lui manquait pas, au contraire...

Damian Desmond tendit le bras pour enlever toute l'herbe des cheveux de la rosé.

-Dire qu'on est encore dans la même classe, murmura-t-il avant de prendre la jeune fille dans ses bras, heureux de la revoir.