2. Premières heures

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Kayla

Je venais d'entendre plusieurs sons suspects quand je vis une personne passer quelques mètres plus loin de ma Bugatti. Je devais rêver, ça m'arrivais souvent quand j'étais seule, mes cauchemars devenaient plus ou moins réels à cause du stress. Il n'y avait absolument personne dehors sinon Alia m'aurait informée, elle avait des caméras partout où il se passait quelque chose d'important. D'après elle, il valait mieux payer des caméras que la mort de quelqu'un du cartel.
Bon j'allai attendre John dehors, je pris mon téléphone, mes clef et mon fling avant de sortir de ma voiture. Arrivée dehors je n'eus pas le temps de prendre une bouffée d'air frais qu'on me mis un sac sur la tête.
Putain c'était quoi cette merde, je ne sentais plus mes jambes, mes bras et ohhhh les connards ils m'avaient fait inhaler un truc pour m'endorm...


***


- Va la réveiller cabrón. Entendis-je.

- Vas-y toi, j'ai pas envie de m'occuper de cette américaine. Dit quelqu'un.

- Putain Pedro tu sers à rien à pars à casser des couilles. Rétorqua la première voix.

J'avais garder mes yeux fermer depuis le début de la discussion de ces deux hommes. Je ne savais  pas où j'étais , avec qui j'étais, depuis combien de temps j'étais là et qu'est ce qu'il s'était passé. Je devais être en Amérique latine vu le mot qu'un d'eux avait prononcé. J'entendis des pas s'approcher de l'endroit où j'étais coucher ou plutôt recroquevillée au sol. J'allais enfin avoir des réponses à mes questions mais avant ça il fallait que je me libère de mes liens.

D'un seul coup j'ouvris les yeux, je pris très rapidement connaissance de ce qui se passait dans la pièce.Il y avait moi et un homme, d'un seul coup, je fis tourner mes jambes pour faucher l'un des hommes et je lui assénai un coup de talon dans le crâne pour qu'il ne se réveille pas de si tôt. Je me levai et écartai fortement les bras comme au cours d'entraînement et je fus libre avec en prime un homme à terre. Ce n'est qu'en me levant que je découvris ou j'étais, je me trouvais probablement dans un appartement plus précisément dans la chambre d'un appartement.

Bientôt les collègues du gars que j'avais maîtrisé arriveraient. Il fallait donc que je fasse vite, j'entrouvris la porte et entendis des voix vers ce qui devait être le salon, de l'autre côté, il y avait une grande porte en bois, la porte d'entrer bien sûr. J'enlevai  mes chaussures pour plus de discrétion et je me déplaçai le plus rapidement possible jusqu'à la porte. Avec chance, elle n'était pas fermé à clef, c'étaient des vrais amateurs ces gars là. J'entrepris donc d'ouvrir la porte pour m'évader.

Riccardo

Ça allait bientôt faire 2 heures que j'étais rentré en Espagne. J'allais rejoindre mes hommes et la Rittman car j'étais allé acheter à manger, je crevais la dalle. Je pris l'ascenseur puis je pressai le bouton pour le  5 eme étage. J'allais enfin découvrir à quoi ressemblait la personne que j'avais kidnappé, lors du séjour en Amérique. J'avais préféré appeler Alia Rittman, la grande sœur de ma victime pour avoir sa réaction en direct. Mes hommes l'avait ramené en avion mais moi j'avais préféré choisir le jet.

Je n'avais encore jamais kidnappé la famille d'un chef de cartel avant, mais là j'avais une excellente raison de l'avoir fait. À mon avis elle devait déjà s'être réveillée, j'aurais voulu voir ça tête mais l'appel de la nourriture avait été plus fort. Enfin j'arrivai au 5eme.
Je sortis de l'ascenseur, tendis la main pour ouvrir la porte qui menait à l'appartement mais à peine l'ai-je effleuré que la porte s'ouvris. À ma grande surprise je découvris une femme face à moi, une femme qui d'après moi était celle que mes hommes devait surveiller, une femme qui si elle s'échappait, détruirait la réputation de ma mafia. A l'intérieur de moi je bouillais, comment quelqu'un avait réussi à échapper à mes hommes, qui plus est une jeune femme encore certainement sous l'effet de la drogue.

Kayla: entre deux continentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant