Chapitre 1: L'enfant du mal

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Bonjour et bienvenue à tous sur « Fils du Diable; Héritage Maudit; Né en Enfer » (j'ai sûrement gagné une place dans le top 100 des titres les plus longs de Wattpad rien qu'avec ça), inspiré de « My Hero Academia ». Pour ceux qui ont déjà vu mon histoire « Théorie de trop », vous aurez sûrement vu à un moment que j'ai mentionné que j'aimais la théorie du « Dad For One » et que j'ai été assez confiant en sa réalisation. Et bien, j'ai décidé de mettre finalement mon grain de sel de manière beaucoup plus... disons... réaliste... Je ne suis pas propriétaire de My Hero Academia, mais Kōhei Horikoshi l'ait. Allez, bonne lecture!

La Commission de Sécurité Publique Héroïque était connue pour beaucoup de choses : son efficacité, ses héros, ses bâtiments. Ce pour quoi elle n'était moins connue, cependant, c'était pour sa brutalité complète et totale. Tout employé de la Commission en était conscient, et accessoirement, était au courant de la corruption qui se cachait derrière les murs brillants et les costumes flashy de la société héroïque. Et tous les employés de la Commission savaient qu'une fois que vous étiez du mauvais côté des hauts échelons, il n'y avait pas d'échappatoire.

Kaina Tsutsumi était bien consciente que ses chances de sortir du Tartare étaient inférieures à zéro. Eh bien, peut-être juste à zéro en fait. Peut-être juste au-dessus, par une petite, petite fraction, une décimale avec deux nombreux zéros après le point à compter, puis un nombre mince. Il n'y avait pas d'échappatoire, pas de glissement des systèmes, pas de se tortiller hors des suppresseurs d'alter, de courir dans les couloirs sombres et de sentir à nouveau le soleil sur son visage. Rien de tout cela. Le Tartare a été construit pour être impénétrable.

Et son lot de chance qui se mesurait à zéro et deux chiffres après la virgule était... que quelqu'un à la Commission trouve une raison de la laisser sortir à nouveau.

Et cela serait un putain de miracle.

Elle passa ses journées à regarder le plafond et à inventer des plans de plus en plus ridicules sur la façon de s'échapper. Elle a fait un effort pour rester en forme, à l'irritation constante des gardes, qui pour une raison quelconque s'attendaient à ce qu'elle s'effondre et fasse le mort. Mais avec la faible chance qu'elle sorte d'ici, elle voulait être prête à courir, et cela signifiait rester en pleine forme. Au-delà de cela... des livres? Parfois? Il n'y avait pas grand-chose à faire ici. Elle fixa un peu plus le plafond.

Rien d'excitant ne s'est jamais produit non plus.

Eh bien.

Ce n'était le cas jusqu'à ce que le jour où l'enfant a été amené.

Il était petit. Vraiment, vraiment petit. Assez petit pour que Kaina s'assoie sur son lit et le fixe comme les trois gardes; ce qui semblait être une quantité ridicule pour quelqu'un de si petit; qui l'ont poussé grossièrement dans la cellule en face de la sienne. Il a trébuché sur son trop grand  uniforme de prison, trébuchant un peu, et Kaina a juste continué à regarder fixement.

L'enfant ne devait pas avoir plus de six ans. Peut-être sept, si elle plissait vraiment les yeux. Des cheveux verts emmêlés, beaucoup trop de taches de rousseur et un regard lumineux dans ses yeux que la plupart des prisonniers du Tartare avaient perdu bien avant d'être amenés ici. Les gardes ont claqué les portes fermées, regardant le petit, et Kaina s'est demandé ce que cet enfant avait fait sur terre pour finir ici. Elle n'avait pas pensé, avant ce moment, que la Commission se souciait même de se débarrasser des personnes n'ayant même pas l'âge légal. Elle n'avait certainement pas pensé qu'ils se pencheraient assez bas pour jeter un enfant de six ans en prison.

Pendant les deux jours suivants, elle s'est assise et a regardé, a attendu une sorte de signe qu'il y avait quelque chose d'horriblement mal avec ce gamin, un signal qu'il était un monstre qui méritait d'être jeté en prison, le cerveau d'un complot maléfique, quelqu'un avec un terrible côté obscur. Mais ces deux jours-là, tout ce qu'elle a appris, c'est qu'il était incroyablement hyper, optimiste et qu'il aimait se parler à lui-même. Il ressemblait au portrait craché d'un gamin bien trop jeune pour être dans la prison la plus sécurisée de tout le Japon.

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