Otage - Ran Haitani.

𝐎𝐧𝐥𝐲 𝐲𝐨𝐮 𝐚𝐧𝐝 𝐦𝐞

Only you and me.
Under the stars.
You will always be with me.
'Cause there's no we without you and i.

You. Are. Mine.
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READER :

Ce mot.

Juste ce mot avait déclenché une peur terrible en moi. Voulait il dire « jamais » dans le sens où il allait me tuer ou « jamais » dans le sens où je n'allais plus sortir de là ? Je ne sais pas.

Paniquée, triste, effrayée.

Je le regardais sans pour autant baisser mes yeux rouges, bouffis et pleins de larmes. Il n'avait l'air de ne ressentir aucune émotion. Pas de pitié, pas de compassion, pas de peine. Rien, juste rien.

Ses yeux étaient complètement vides et il n'allait pas l'air perturbé de me voir en larmes. Il s'en foutait.

- allez, arrête de pleurnicher bébé, tu ressembles à rien comme ça. Fit il en fermant ses yeux pour esquisser un sourire.

Je le regardais, sans vraiment écouter ce qu'il disait. Donc j'allais dire adieu à ma vie ? A mes amis ? A mes parents ? A mon entourage ? A mes camarades ?

Les larmes montaient encore. Parce que oui, je ne pouvais que faire ça. Pleurer encore et encore jusqu'à ce qu'il en ait marre.

Soudainement il passa ses pouces sur mes joues pour essuyer les traces des précédentes larmes, qui ne voulaient pas disparaître.

- tu m'aimes n'est ce pas ?

Je me figeai instantanément. La dernière fois que j'avais dit cela a un garçon il m'avait brisé le coeur, il s'était moqué de moi. Voilà qu'un inconnu qui m'a kidnappé et qui me retient en otage me pose la question. Est il fou ?

- je ne te connais pas et... et tu me retiens en otage je ne pourrai jamais t'aimer, laisse moi tranquille ! M'énervais je, en sanglotant.

Je ne voulais pas rester ici. Et si un jour il n'était plus d'humeur à me supporter et qu'il me descendait ? Moi je tiens à ma vie. Elle n'est pas toujours toute rose mais j'y tiens.

Son regard s'assombrit directement encore plus qu'il ne l'était déjà. Un sourire dérangé apparut sur son fasciés.

- qu'est ce que tu viens de dire ? Demanda t'il sous un ton menaçant.

Mes yeux laissaient clairement transparaître l'effroi et la peur, une fois de plus. Et voilà que je recommençais à paniquer.

Je ne trouvai même pas le courage de répondre et sans que je ne comprenne quoi que ce soit, il porta sa main droite à mon cou, qu'il emprisonna et commença à serrer.

Petit à petit ma respiration se faisait lente. J'étais entrain d'étouffer. L'air se faisait de plus en plus rare et je ne sentais plus aucune oxygène. Donc j'allais mourrir étranglée ?

Mes mains toujours retenues commençaient à me lâcher et d'un coup il relâcha mon cou.

- fais attention à tes paroles, trésor.