Épilogue

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Épilogue : Surprise ! Surprise ! Surprise !

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Épilogue : Surprise ! Surprise ! Surprise !

— SShhhhh ! Fit Iwaizumi, pressé, un doigt devant les lèvres. Il va arriver d'une minute à l'autre. On se cache et on se tait ! Ordonna-t-il, tandis qu'il plongeait la salle de le noir.

   Direct, un silence d'église plomba la pièce (après un "À vos ordres !" bien placé de Kuro). La petite assemblée se précipita au fond du salon, les pas tambourinant sur le parquet neuf.
   Dans le mouvement, certains invités se heurtèrent entre eux, aveuglé par l'obscurité. Keiji fut l'une des victimes, son dos aussi. Par deux fois, il manqua de perdre pied. De quoi rendre aigri n'importe qui. D'ailleurs, ses sourcils froncés et ses lèvres pincées mènerait quiconque à la même conclusion. Et pourtant, son agacement naquit d'une toute autre cause : l'interruption forcée d'un langoureux baiser.

— T'es mignon quand tu boudes, lui chuchota Kotaro à l'oreille, ses bras enlaçant possessivement sa taille, pendant que son torse épousaient son dos endolori.

— Te moque pas de moi ! Ricana Keiji, sans manquer de couler ses mains sur les avant-bras de son chéri.

   Visiblement, l'irritation du brun fut envolée après cette petite remarque. Sacré, Ko' !

— SSHHHHH !  Intervint de nouveau Iwa, plus fortement qu'il y a trente secondes.

   Si Kotaro s'en amusa, Keiji, lui, leva les yeux aux ciels. Qu'est-ce que Iwa était tendu.
    Heureusement pour Keiji, son envie de surprendre Tooru était plus grande que le reste. Donc renfrogné mais très excité, il se tut malgré lui. Les bras de Kotaro se refermèrent un peu plus sur lui, exerçant ainsi une certaine pression réconfortante. Une attention d'une douceur bien familière, mais toujours agréable.

   Le moment arrivait.
  Même au fond du salon, Keiji percevait le ton guilleret du grand roi. Reconnaissable entre mille. Victor avait mené à bien sa mission : Oikawa semblait de bonne humeur. De quoi détendre Iwa, pensa le rédacteur.
  
  Les cliquetis d'un trousseau de clefs, étouffé à travers le filtre de la porte, annonçait la proximité du duo argentin. Cet indicateur galvanisa tout le monde, un élan de murmures passant dans la pièce. Ko' n'eut rien dit, cependant le souffle qui eut balayé la mèche de son amoureux l'eut trompé.

   Pendant que Tooru continuait de discuter en espagnol, la jauge d'excitation de Keiji augmentait de seconde en seconde. Il serra d'autant plus ses mains dans celles de Kotaro, signe que sa patience était mise à rude épreuve.

   Oikawa inséra la clef, fit claquer le verrou et sortit le peigne de son trou.
Bientôt !
Bientôt !
Keiji frétillait d'impatience.
La porte grinça sur ses gonds, et la voix du châtain rebondissait clairement dans les tympans de Kei'.

— ¿ Qué quieres beber ? Demanda le passeur argentin.

— Una cerveza por favor, répondit Victor.

Noce d'ArgentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant