HémoglobinE

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Je me suis toujours demandé comment on se sentais à l'approche de la mort,
Comment toute vie et conscience quitterais mon corps.
Dans cette flaque rouge je baigne et le long de mes bras je saigne.
Sur le carlage le bruit de mes larmes résonne,
Elles qui tombent au rythme des feuilles en automnes.
Le monde deviens flou, ma respiration s'accélère,
Je deviens fou, mes appels à l'aide s'envole dans les air.
Sur ce sol froid, les veines à vif, je griffonne le papier pour qu'on se souvienne pourquoi,
Pourquoi je part pour n'arriver nul part,
La raison de ma venu et celle de mon départ.
Ce pourquoi je ris et ce pourquoi je pleure, comment je survis dans cette océan de douleur.
Les interrogations se bousculent dans ma tête, un bâillon invisible musèle les maux de mon être.
Ai-je le droit de m'ôter la vie quand on sait que je ne me la suis pas donner. Puis-je m'abolir de mes erreurs sans les avoir réparé.
Comment laissé des peines et des pleures en partant,
Comment resté pour des sourires et des rires tout en souffrant.
Finalement tout peut s'arrêter en un instant, se finir, se raccourcir et se détruire alors à quoi bon retenir les souvenirs,
Peut être pour un dernier sourire.
Une épée de damocles sur mon âme, je me défais de cette vie avec cette lame.
J'emporterais avec moi ma tristesse et mon ivresse,
Ma joie et mon effroi, mon cœur entaillé de douleur, et laisserai mon corps à son sort.
Tant de pleure pour ne laisser que des mots, si peu de fleurs pour embellir ce chaos.

Scar'SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant