Parce que tu en vaux la peine

Chap 12

Avant de commencer, je voulais vous dire que je me suis rendu compte d'une erreur que j'avais faite dans mon histoire...
Dans le chapitre 1 Nick parle de ses grand parents qui sont morts quand il avait 2ans hors ils sont bien présent à ses 18ans... J'ai donc modifier ce passage du chapitre 1. Les grand parents de Nick (les parents de Séléna) sont donc bien vivant !
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🎶Him & I, G-Eazy, Halsey🎶

-Nick !? Tu peux me donner la crème ? Je dois continuer à remuer la sauce.

-Ok patron.

Je range alors tout de suite mon téléphone et je laisse Léa et Adam à leur débat sur le film d'hier. Je quitte le salon et je rejoins Lorenzo à la cuisine.
Ce soir il nous fait un souper mystère ! C'est à dire qu'il ne veut pas nous dire ce qu'il prépare. Mais je suspecte qu'il ne le sache pas lui même à la base. Je crois qu'il fait juste au filing.

Quoiqu'il en sois, je prend la crème dans le frigo et je lui donne. Et ensuite, je m'assieds sur le plan de travail juste à côté de ses casseroles. Je dois dire que sa n'a pas l'air mauvais même si je ne sais pas qu'elle viande c'est ni à quoi est sa sauce. Mais en tout cas d'apparence, ça donne envie. C'est déjà ça.

-T'es pas sensé regarder !

-Si tu me demande de travailler, j'ai le droit de regarder le plat.

Il lâche enfin sa création des yeux pour me jette un regard exaspéré. Et moi je ne peux pas m'empêcher de rire.

-"Travailler" non mais je t'assure. Les jeunes de nos jours, tu leur demande de t'apporter un truc et il veulent direct être payer...

-Je te rappelle que t'as que 9ans de plus que moi Lo.

Il rigole à son tour avant de relevé la tête vers moi et d'avancer son visage pour qu'il soit plus près du mien.

-Oui et sa change tout.

Puis il retourne à ses casseroles comme si de rien n'était. Moi je ne dis plus rien trop perturbé parce qu'il vient de se passer. Son visage était si près du mien... Ce n'est pas la première fois que sa arrive, mais sa me fait toujours le même effet.

On passe plus de temps tout les deux depuis plusieurs semaines. Depuis qu'il a compris dans quelle état me met cette situation, il a fait beaucoup d'effort. Déjà il vient souvent à la maison quand ma mère n'est pas là pour passer du temps avec moi. Et évidemment ma mère n'y voit aucun inconvénient vu qu'elle est heureuse qu'on se "rapproche". Et il reste moins souvent loger à la maison, pour ne pas me mettre mal à l'aise. Sa non plus ma mère ne le prend pas mal vu qu'il a su faire passer sa de façon romantique. Il lui a dit qu'il tient vraiment à elle et qu'il ne veux pas prendre le risque de faire tout foirer en allant trop vite. Oui il est doué.

Moi de mon côté j'ai arrêté de voir Matt. En tout cas pour le cul. Mais on est rester amis et on se voit souvent. Ça fait du bien d'avoir quelqu'un à qui parler. Quelqu'un qui comprend ce que ça fait de voir la personne qu'on aime avec quelqu'un d'autre.

En tout cas, je me sens plus lègé depuis. Je sais que notre relation à Lorenzo et moi n'est pas saine et qu'on ne pourra pas continuer comme sa indéfiniment. Mais ce que je sais aussi, c'est que pour le moment j'ai besoin de lui pour être bien. Alors je laisse les choses ce faire comme sa. Et puis même si on passe plus de temps ensemble et qu'on sait qu'on s'aime mutuellement, on ne fait rien de déplacer. Parce qu'on tient tout les deux à ma mère...
Alors je me dis qu'on verra plus tard mais que pour le moment, la situation est très bien comme sa.

-Bon au lieu de rêvasser, tu peux me passer l'essuie qui est à côté de toi ? J'en ai foutu partout...

J'attrape l'essuie et je me tourne vers lui pour lui donner. Mais je m'arrête en le voyant avec son t-shirt banc couvert de... tomate je crois. Je ne me retiens pas et j'explose de rire.

-Je crois que ton t-shirt est foutu.

Et je crois que ma remarque ne le fait pas rire à voir sa tête. Mais pour ma part, ça a pour effet de faire redoubler mes rires.

-Donne moi ce foutu essuie Nick.

-Non hors de question, c'est beaucoup trop marrant de te voir comme ça !

Il veut alors le prendre lui même mais je temds ma main de l'autre côté pour qu'il ne l'atteigne pas. Il passe donc de l'autre côté de mes jambes et moi je temps mon bras au dessus de ma tête. Vu que le plan de travail est haut, il n'arrive pas à l'attraper. Il écarte mes jambes et se place entre elle pour avoir plus de chance d'atteindre l'essuie. Mais dès qu'il plante son regard dans le mien, l'essuie n'a plus aucune importance.

Son visage est à seulement quelques centimètres du mien. Je sens ses hanches entre mes cuisses et je ne peux pas m'empêcher de les serrer plus fort. Son regard n'arrête pas de passer de mes yeux à mes lèvres. Et je crois que je fait pareil. Aucun de nous deux n'ose bouger, sûrement de peur de casser ce moment ou de faire quelque chose qu'il va regrette. Et pourtant, il va falloir faire l'un des deux. Et même si le choix devrait être facile, en ce moment même, sa ne me paraît pas si évident.
Je veux ses lèvres sur les miennes. Je veux son corps plus proche du mien. Je veux passer mes mains dans ses cheveux pendant qu'il m'embrasse sauvagement. C'est tout ce à quoi j'arrive à penser. Et son souffle qui s'échoue sur mon visage n'aide pas du tout.

Je crois que je me suis rapprocher sans même m'en rendre compte. Ou bien c'est lui qui l'a fait. Je n'en sais rien. Et je n'arrive plus à réfléchir comme il faut. Je n'arrive pas à me concentrer sur les raisons qui devrait me pousser à me reculer. J'ai vraiment envie de céder. Mais je n'ai pas besoin de le faire vu que Lorenzo le fait avant moi. Il pose lourdement ses lèvres sur les miennes en plaçant une main dans ma nuque. Et bien sûr je ne le repousse pas. Je lâche l'essuie et je viens enfin placer mes mains dans ses cheveux que je tire légèrement. Ce baiser est pressé et sauvage. Mais surtout, il est parfait, il est comme j'en ai rêve des millions de fois.

C'est quand j'ouvre les yeux et que je vois une photo de ma mère et moi collée sur le frigo que la réalité me frappe à nouveau. Je ne peux pas faire sa, je n'en ai pas le droit, il n'est pas à moi. Alors je tourne la tête, les larmes aux yeux, pour mettre fin au baiser. Et je pose mes mains sur le plan de travail, dans mon dos pour ne plus le toucher.

-On ne peut pas...

Ce n'est qu'un murmure, mais je sais qu'il m'a entendu. Il se recule pour être en face de moi contre les armoires. Mais je ne le regarde toujours pas, je n'y arrive pas.

-Nicky... Je suis désolé... C'était plus fort que moi...

Je relève enfin la tête vers lui et même si je ne vois pas de larmes dans ses yeux, je sais qu'il est aussi mal que moi. Ce n'est pas normal, on ne devrait pas être comme sa.

-On ne peut pas continuer comme sa Lo... C'est pas possible... Ça doit s'arrête un jour. Ce n'est pas une bonne situation, ni pour toi ni pour moi.

-Mais je suis obligée de faire sa Nick. Avec mes parents...

-Arrête ! Arrête de te cacher derrière tes parents à chaque fois ! Tu as 27ans ! T'es plus un gamin ! Faut que tu apprennes à leur tenir tête... On ne pourra pas continuer éternellement comme sa Lo...

Il a baisser la tête, il ne me regarde plus. Alors je descend de l'îlot et je me place en face de lui. Je prend son visage en coupe pour l'obliger à me regarder et à écouter ce que j'ai à dire.

-Dans ta vie, tu dois pas être l'acteur qui joue le scripte écrit par les scénaristesques que sont tes parents. Tu dois être le producteur, l'écrivain, le scénariste et l'acteur.

Comme je vois qu'il n'a rien à me répondre, je m'en vais. Je pars dans ma chambre et je le laisse réfléchir à ce que je viens de dire. J'espère qu'il m'a écouté et qu'il comprendra...