Prend moi sous ton aile

Chapitre 1 :

Elle n'a pas dit un seul mot depuis qu'elle est montée. Je n'ai pas entendu le son de sa voix avant non plus, d'ailleurs. Elle ressemble à une poupée, mutique et immobile, ses yeux de pierre noire regardant par la fenêtre. Je n'ose pas la déranger. Je ne peux quand même pas faire la conversation n'importe comment à une petite fille sans nom ni adresse qui ne me daigne pas un regard. 

Quelle n'était pas ma surprise quand j'ai vu ses papiers ! Une photo, un prénom (et pas des plus glorieux ! "Ziyao". Ça signifie "seule". Sérieusement, qui a eu le toupet d'appeler une orpheline, qui n'a déjà pas de parents, qui a tout juste un toit sur la tête, "seule" ?!), un mot du directeur de l'orphelinat avec sa signature et son numéro de téléphone au cas où, une attestation des futurs parents et c'est tout. J'ai dit à mon patron que ses papiers ne devaient sûrement pas être réglementaires, apparemment si. En même temps, je ne pense pas que les gens se prennent la tête de faire un passeport à tous ces enfants, d'autant plus qu'ils ne resteront pas toute leur vie ici, du moins je l'espère. Bien entendu, je me suis fait remballer par mon chef, qui a marmonné que les femmes ne comprenaient rien à la vie et que je devrais faire mon boulot au lieu de poser des questions qui ne me concernaient pas. Mes collègues me regardent soit d'un air moqueur soit d'un regard attendri parce qu'ils pensent que c'est ma fille. Bien entendu, parce que je ne peux pas dire le contraire puisque je ne peux pas leur montrer son passeport, ni le prouver grâce à son nom de famille, faute de ne posséder ni l'un, ni l'autre... Et puis nos supérieurs qui se sont bien gardés de leur dire la vérité ! 

Après que les autres employés ont dit tout leur bla-bla sur les informations du vol et les consignes de sécurité en se collant au micro, l'avion décolle enfin. J'ai pensé que la petite aurait peur et une occasion de briser la glace se pointerait enfin, mais non, elle ne m'a pas décroché un seul regard et reste de marbre. C'est parti pour dix heures d'ennui ferme...

Bonjour/Bonsoir/Bonne nuit ! 

Voilà la deuxième nouvelle du recueil "Rencontres dans les transports", j'espère qu'elle vous plaira et que vous la lirez JUSQU'AU BOUT parce que le nombre de vues diminuaient fortement à chaque chapitres sur la précédente...(pardon d'insister mais c'est important pour moi de savoir que mon travail est apprécié...) 

Si cette histoire n'est pas réaliste, veuillez m'en excuser parce j'ai essayé de la rendre plus véridique possible et je sais qu'il y aura des choses qui ne passeront pas dans la vraie vie, mais c'est une histoire, donc une fiction et je n'ai que 14 ans donc je ne connais pas tout sur tout, donc je m'excuse d'avance pour certains événements impossibles et/ou rocambolesques ! 

Il y aura les noms des personnages aussi qui ne seront pas forcément justes : j'ai utilisé Google traduction (honte à moi, je sais) pour les créer et ce n'est donc peut-être pas la traduction exacte de ce que je voudrais dire. De ce fait, pardonnez mon ignorance sur certains points et merci de les comprendre ! 

Olivia.