𝐌𝐢𝐥𝐚𝐝𝐲, 𝐌𝐲 𝐥𝐚𝐝𝐲

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Milady, my lady.
Kiss you until the sun goes down.
You'll stay.
'Cause ur name is milady, my lady.

You. Are. Mine.
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READER :

Il avait commencé à me toucher.

Je me débattais de toutes mes forces, je criais mais rien à y faire il était beaucoup plus fort que moi physiquement.

Encore une fois les larmes s'échappèrent de mes yeux, et ma respiration devenait encore saccadée.

Mon t-shirt avait rapidement retrouvé le sol. Il m'avait forcé à l'embrasser à pleine bouche comme un sauvage, tandis que j'essayais de me débattre avec mes pieds, mais rien à y faire.

Le moindre petit mouvement que je faisais me créait une douleur au bas du ventre et cette situation me rendait deux fois plus faible que d'habitude.

J'essayai de crier, encore et encore.

- Ferme la putain !

J'éclatai en sanglot, en essayant de le repousser encore et encore sans arrêt. J'entendis des bruits de pas, quand il était sur le point d'enlever mon short noir.

J'avais lâché prise. Qu'est ce qui allait se passer de toute façon même si je me débattais ? Impossible que j'y arrive. Je me suis faite kidnappée et ensuite ça. Ma vie c'est clairement de la merde.

Le sang commençai à couler, je l'avais senti et j'avais fermé les yeux.

D'un coup j'entendis un coup de feu et je ne sentis plus aucune présence au dessus de moi. J'avais froid, je n'étais plus qu'en sous-vêtements.

Mes yeux se réouvrirent lentement, en même temps que je m'assis sur le lit et je reconnu mon ravisseur qui continuait de tirer sur le corps de celui qui m'a attaqué.

Je portai un main à ma bouche, pouvant juste regarder la scène sous mes yeux.

Un cadavre troué de balle.

"Ran" se tourna enfin vers moi, et je cachai instinctivement mon corps avec le drap du lit.

- Tu vas bien princesse ? Demanda t'il en s'approchant de moi, sans pour autant ranger son arme.

Je ne répondis pas et me contentai juste de soutenir son regard qui se voulait compatissant.

- Quand je te pose une question tu me réponds t/n.

La première fois que je l'entendis prononcer mon nom. La colère de toute cette scène se fit fortement ressentir dans ma réponse remplie de sarcasme.

- Tout va bien, c'est pas comme si j'ai failli me faire violer par ton pote.

Il soupira et me demanda de me rhabiller.

- Putain tu te fous de ma gueule ? J'en peux plus de rester ici moi ! Tu dis que tu m'aimes alors laisse moi partir !

J'étais vraiment à bout, et les larmes recommencèrent à couler. Quand est ce que tout avais basculé ?

- tu n'es plus en sécurité, tu dors avec moi ce soir. Répondit il en me regardant dans les yeux.

- t'es qu'un monstre. Craquais je finalement.

J'avais besoin de crier, de hurler, de pleurer encore et encore pour extérioriser ma peine. Tout ceci commençais à jouer psychologiquement sur moi.

- je t'ai dit de te rhabiller. Lâcha t'il froidement en me lançant un regard assassin.

Moi qui pensait qu'il pouvait avoir pitié... je mis rapidement mon t-shirt et je fermai mon short avant de me lever en tremblant.

J'avais juste besoin qu'on me dise que tout allait bien se passer, même si je savais que c'était absolument faux.

- tout va bien princesse.

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J'avais besoin de tuer sanzu je suis désolée mais ce qu'il a fait je pardonne pas okay ? <3

Bref j'espère que vous m'en voulez pas trop :3

Otage - Ran Haitani.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant