Vous êtes-vous déjà demandé si l'amour n'était pas pareil à une chanson ? Si les sentiments que l'on ressent pour une personne n'équivalent pas à une mélodie, dont les notes font échos aux périodes de notre vie ?
Cela dépend de sa structure, bien-sûr. Et de son compositeur, de son orchestre.Voilà comment je vois cette symphonie : le premier couplet représenterait le début, l'endroit où les deux personnes se rencontrent, se croisent ou se recroisent.
Ensuite viendrait le pré-refrain, le moment pendant lequel elles se cherchent, s'apprivoisent.
Puis le refrain, où la mélodie finit par emporter les cœurs, après quoi le deuxième couplet se charge de semer le doute, de permettre une nouvelle rencontre entre les protagonistes.
Puis le pré-refrain à nouveau, où les embûches déciment le rythme qu'avait pris la chanson.
Nous voilà à nouveau avec le refrain.
Après quoi, nous trouvons le pont, pont qui relie ou qui éloigne les sujets.
Et enfin le pré-refrain et le refrain, couplets mystérieux qui décident si l'amour perdurera... ou s'éteindra : fermant cette partition de sentiments, la rangeant dans le grenier, sous la poussière.