Le monde de mes rêves

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La porte s'ouvrît en courant d'air. Ma nièce passa la porte énergiquement, un silence s'en suivi. Tout ouï j'écoutais chacun de ses mots avec horreur. Mon père que j'avais à peine eu le temps de rencontrer venait de m'être arraché. Maudite cruauté pourquoi t'en prends tu à moi jeune séraphin seulement âgée de huit ans. Des réponses j'ai cherché mais en vain. Cette société de sociopathe me refusait mes idéologies, alors pour combler mes blessures enfermées dans mon monde je suis devenu.
De rien je suis parti. Sans abris, sans consigne et sans repère étaient mes états d'âme. Ce monde en manque d'amour m'as inspiré mes meilleurs chefs d'œuvres. Touts ces cœurs brisés étaient effrayés à la pensée de perdre leur nom, de devenir des moins que rien. Ces dirigeants le savaient que trop bien, diviser pour mieux régner étaient sûrement leurs devises. Soit égoïste me disait tous les adultes que je rencontrais mais je ne voulais pas les croire. Jamais de tort je ne le ferai me hurlais mon âme. Espérer qu'il existait une once de solidarité en ce bas monde était ce pourquoi je m'acharnais autant.
Pourquoi diantre j'écrivais! Une tragique comédie traversait mon esprit de futilités insensées. Plus je me débattais plus les difficultés s'en prenaient à moi. Me riait au nez ces pages blanches qui d'incertitudes me comblaient. Ce monde dont je rêvais me paraissait irréalisable. J'avais choisi pour seule arme mes stylos et feuilles parce que j'en avais la conviction pour convaincre. Mais menacé par ses quelques pensées balbutiantes j'ai bien cru en avoir terminé avec ces quelques milliers de mots. C'est en ayant trouvé l'amour que j'ai redoublé d'effort..

Une porte s'ouvrît de nouveau à moi cette fois-ci celle de mon imagination. Tyrannique société fait moi tes adieux et laisse place aux mirages de tes futurs enfants. Une Terre pas si différentes que celle que vous connaissez, un lieu en qui personne ne se méfierai des uns des autres. Dis moi adieu solitude et laisse moi panser mon cœur dans ses idioties infantiles. J'entends bien lire dans les journaux, Paris sous l'hécatombe des dîners entre voisins, les guerres remplacées par des compétitions entre chaque pays, le gouvernement anéanti par la révolte du peuple, encore une fois!...etc. Mais bien sûr ce ne sont que des élucubrations lancées par le désespéré poète que je suis.
LE MASK! LE MASK! C'est moi qui t'appelle ton créateur, ces gens nous prennent pour des écervelées. Comment leur dire que seuls plus jamais je ne veux les revoir? Comment leurs exprimer que porteurs d'espoir nous sommes? Me faire un nom auprès de ces célébrités est-elle la seule solution? Pourquoi entendu je ne pourrais pas être? Ai-je le talent nécessaire, mon ami? Je t'en supplie, donne moi l'excellence de mon talent prouvons leur que nous avons raison! Prouvons leur que nous ne faisons plus qu'un, et que fière de te porter je demeurerai!
Ailleurs dans bien des situations de ma vie, l'habitude ils en avaient pris. Mais l'incomprise que j'étais, en silence préparait les illusions de mes écrits. Grâce à mes inepties, j'ai bâti mon innocence et transmis à ma famille les joies de mes pensées taboues. Noyer dans l'oubli nos pires cauchemars je désirai plus que tout. Dans les yeux de ma mère j'y ai vu le regret s'éprendre de son âme, la voir si seule et perdue aurait été pour nous un drame. Pourtant la plus belle des familles je possède, constituée de la sublime, la farceuse, l'idiot, l'ingrat, celui qui nous résonne, notre mère et moi la pensive. N'y a-t-il rien au monde qui plus heureux nous rendrait?

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 27, 2022 ⏰

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